JEUDI 14 JANVIER

by | Jan 13, 2021 | Agenda Biblique

Sainte Nina

Diminutif de Kristina. Jeune captive chrétienne qui vécut au IVe siècle en Ibérie région intérieure de l’actuelle Géorgie, sur le continent asiatique. Après avoir guéri la reine Nana, elle obtint sa conversion puis celle du roi qui, ayant demandé un évêque à l’Archevêque de Constantinople, entreprit de faire évangéliser le royaume.

Vert

Antienne d’ouverture : Mt 3, 16-17 

Portons notre regard vers l’homme à qui le ciel est donné pour trône ; la foule des anges l’adore en chantant d’une seule voix : « Voici Celui dont le pouvoir subsiste pour les siècles».

 

Prière d’ouverture

Aux appels de ton peuple en prière, réponds, Seigneur, en ta bonté: Donne à chacun la claire vision de ce qu’il doit faire et la force de l’accomplir. Par Jésus Christ.

 

Première lecture : He 3, 7-14

Comme le dit l’Esprit Saint dans un psaume : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre cœur comme au temps du défi, comme au jour de l’épreuve dans le désert, quand vos pères m’ont mis à l’épreuve et provoqué. Alors ils m’ont vu à l’œuvre pendant quarante ans ; oui, je me suis emporté contre cette génération, et j’ai dit : Toujours ils ont le cœur égaré, ils n’ont pas connu mes chemins. Dans ma colère, j’en ai fait le serment : On verra bien s’ils entreront dans mon repos ! Frères, veillez à ce que personne d’entre vous n’ait un cœur mauvais que le manque de foi sépare du Dieu vivant. Au contraire, encouragez-vous les uns l’autre jour après jour, aussi longtemps que retentit « aujourd’hui » de ce psaume, afin que personne parmi vous ne s’endurcisse en se laissant tromper par le péché. Car nous sommes devenus les compagnons du Christ, si du moins nous maintenons fermement, jusqu’à la fin, notre engagement premier.

 

 

 

Psaume : 94, 6-11

R/ Aujourd’hui ne fermez pas votre cœur, mais écoutez la voix du Seigneur (Ps. 94, 8)

 

1.     Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous, adorons le Seigneur qui nous a faits. Oui, il est notre Dieu ; nous sommes le peuple qu’il conduit, le troupeau guidé par sa main.

2. Aujourd’hui écouterez-vous sa parole ? « Ne fermez pas votre cœur comme au désert, comme au jour de tentation et de défi, où vos pères m’ont tenté et provoqué, et pourtant ils avaient vu mon exploit.

3.   « Quarante ans leur génération m’a déçu, et j’ai dit : Ce peuple a le cœur égaré, il n’a pas connu mes chemins. Dans ma colère, j’en ai fait le serment : Jamais ils n’entreront dans mon repos. »

 

Acclamation

Alléluia. Alléluia Jésus parcourait toute la Galilée ; il enseignait dans leurs synagogues, proclamait l’Évangile du Royaume, guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple. Alléluia. (Mt 4, 23)

 

Évangile : Marc 1, 40-45

Un lépreux vint auprès de Jésus ; il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié. Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt en lui disant : «Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage.» Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts. De partout cependant on venait à lui.

 

Père sur les offrandes

Daigne accepter, Seigneur, l’offrande de ton peuple : Qu’elle contribue à le sanctifier et lui obtienne ce qu’il demande avec confiance. Par Jésus.

 

Antienne de la communion : Ps 35, 10

De toi, Seigneur, jaillit la vie, dans ta lumière, nous voyons la lumière.

 

Prière après la communion

Nous t’en supplions, Dieu tout-puissant : Toi qui refais nos forces par tes sacrements, donne-nous aussi de pouvoir te servir par une vie qui te plaise. Par Jésus.

 

        

 

Méditation

Saisi de compassion, Jésus étendit la main et toucha le lépreux ; des préliminaires à la libération par sa parole restauratrice. L’invitation qui nous est lancée est claire. La compassion précède le rapprochement qui, à son tour, ouvre au touché. La proximité missionnaire n’est pas anonyme. Elle se fait à l’imitation du Christ. De plus en plus certains fidèles ont tendance à euthanasier leur compassion et si elle résiste encore à la forme, ils tendent à la rendre infructueuse. Or, une vraie compassion devrait conduire à la proximité évangélique et au tactile dans la perspective du Christ. Que signifient donc toutes ces pseudo-compassions qui tendent à se désengager de la cause des plus fragiles ?