JOUR 3- Asante Sana
Asante Sana signifie « merci beaucoup » en swahili. Et c’est ce que nous avons fait au début de la troisième journée de notre rencontre. Lors de l’Eucharistie, animée par les Clarétains de l’Inde et du Sri Lanka (ASCLA Ouest), nous avons rendu grâce pour la présence de l’Évangile sur le continent africain, en particulier en Afrique de l’Est (Kenya, Tanzanie et Ouganda). Nous avons rendu grâce pour la vie de notre frère Pascual Hernando Calvo, CMF, qui hier a finalement rencontré le Seigneur à Zaragoza (Espagne). Nous avons également rendu grâce parce qu’aujourd’hui, au Sri Lanka, six aspirants clarétains ont commencé leur noviciat : 1 de la Corée, 2 du Cameroun, 3 de St. Joseph Vaz Délégations indépendantes.
Dans la première partie de la matinée, Joseph Mwaniki, IMC (Missionnaires de la Consolata) d’origine kenyane, s’est joint à nous et a partagé un regard historique sur l’Eglise en Afrique, en particulier en Afrique de l’Est. Il nous a aussi entretenus sur quelques défis que nous avons aujourd’hui en tant que missionnaires dans cette partie du monde.
Ensuite, notre frère Amos Moses Onyait, CMF, nous a donné l’histoire de la présence clarétaine en Afrique de l’Est, la structure de la Délégation Indépendante de Saint Charles Lwanga et les défis des différentes communautés présentes dans les trois pays qui composent la présence clarétaine en Afrique de l’Est.
Au début de la session de l’après-midi, nous avons lu les salutations de nos frères clarétains : Josep Abella, CMF, évêque de Fukuoka (Japon) et le Cardinal Aquilino Bocos, CMF, qui ont tous deux exprimé leur proximité et leurs prières. Ensuite, Pedro Belderrain, CMF, Consulteur Général et Préfet d’Apostolat, nous a invités à dialoguer sur la synodalité, en partant du chemin parcouru par l’Église, en tenant compte du vade-mecum du secrétariat du Synode sur la synodalité. Il a proposé quelques questions pour approfondir nos dispositions personnelles et communautaires :
– Dans l’intention d’augmenter la synodalité dans la vie de la Congrégation, que considérez-vous comme le plus important ? Proposeriez-vous quelque chose de concret ?
– L’Eglise nous invite à écouter tout le monde, en particulier ceux qui sont ou ont été moins entendus. A qui notre Congrégation peut-elle être « en dette d’écoute » ?
– Votre Organisme a-t-il vécu ou vit-il une expérience qui vous aide significativement à grandir dans la synodalité ?
Après la conversation de groupe, nous avons eu le temps de partager ce qui a été discuté en plénière, et avec cela, nous avons terminé le travail d’aujourd’hui en rendant grâce à Dieu pour ce qui a été partagé pendant cette journée.
Asante sana !