JEudi 15 SEPTEMBRE 2022

 

Notre-Dame des Douleurs

 

La fête, qui est récente (1814), n’exprime pas seulement une piété mariale qui, au Moyen Âge, aimait à énumérer les sept douleurs de la Vierge. Elle répond à la place que l’Evangile donne à Marie dans le mystère du salut accompli par son Fils. Jésus oblige à un choix : face à la révélation qu’il leur fait de l’amour du Père et de ses exigences, les hommes se divisent. Crucifié par ceux qui le contredisent, le Christ sauve ainsi ceux qui croient en lui.

 

Antienne d’ouverture : Lc 2, 34-35

Le vieillard Syméon dit à la Vierge Marie : « Vois : ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division, et toi-même, ton cœur sera transpercé comme par une épée».

 

Prière d’ouverture

Tu as voulu, Seigneur, que la Mère de ton Fils, debout près de la croix, fût associée à ses souffrances ; accorde à ton Église de s’unir, elle aussi, à la passion du Christ, afin d’avoir part à sa résurrection. . Par Jésus Christ.

 

1ère lecture : 1 Co 15, 1-11

Frères, je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée ; cet Évangile, vous l’avez reçu ; c’est en lui que vous tenez bon, c’est par lui que vous serez sauvés si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, c’est pour rien que vous êtes devenus croyants.  Avant tout, je vous ai transmis ceci, que j’ai moi-même reçu : le Christ est mort pour nos péchés conformément aux Écritures, et il fut mis au tombeau; il est ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures, il est apparu à Pierre, puis aux Douze ; ensuite il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois – la plupart sont encore vivants, et quelques-uns sont endormis dans la mort –, ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les Apôtres. Et en tout dernier lieu, il est même apparu à l’avorton que je suis. Car moi, je suis le plus petit des Apôtres, je ne suis pas digne d’être appelé Apôtre, puisque j’ai persécuté l’Église de Dieu. Mais ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu, et sa grâce, venant en moi, n’a pas été stérile. Je me suis donné de la peine plus que tous les autres ; à vrai dire, ce n’est pas moi, c’est la grâce de Dieu avec moi. Bref, qu’il s’agisse de moi ou des autres, voilà ce que nous proclamons, voilà ce que vous croyez.

 

Psaume : 117 (118), 1-2, 16-17, 28.21  

R/ Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! 

 

  1. Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour! Oui, que le dise Israël : Éternel est son amour !
  2. Le bras du Seigneur se lève, le bras du Seigneur est fort ! Non, je ne mourrai pas, je vivrai pour annoncer les actions du Seigneur.
  3. Tu es mon Dieu, je te rends grâce, mon Dieu, je t’exalte ! Je te rends grâce car tu m’as exaucé : tu es pour moi le salut.

 

Acclamation

Alléluia. Alléluia. Bienheureuse Vierge Marie ! Près de la croix du Seigneur, sans connaître la mort elle a mérité la gloire du martyre. Alléluia. (Lc 7, 16)

 

Évangile : Jn 19, 25-27

Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »   Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

 

Prière sur les offrandes

Pour la gloire de ton nom, Dieu de miséricorde, accepte les prières et les offrandes que nous te présentons en l’honneur de la sainte Vierge Marie, puisque tu as voulu qu’elle devienne notre mère quand elle se tenait près de la croix de Jésus. Lui qui.

 

Antienne de la communion : 1 P4, 13 

Si vous avez part aux souffrances du Christ, réjouissez-vous : lorsque se manifestera sa gloire, cette joie ne connaîtra plus de limites.

 

Prière après la communion

Après avoir reçu le sacrement de l’éternelle rédemption, nous te supplions humblement, Seigneur : en nous rappelant la compassion de la Vierge Marie, puissions-nous accomplir en nous pour l’Église ce qu’il reste encore à souffrir des épreuves du Christ. Lui qui.

 

 

Méditation

« Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère … », cette phrase nous donne de comprendre le sens de la liturgie de ce jour. Déjà à la présentation de l’Enfant, le vieux Siméon n’a pas manqué de dire à Marie q’une épée lui transpercera le cœur. Aujourd’hui, c’est elle qui se tient au pied de la croix horrible de son unique fils. Toutes les mères pourraient comprendre la densité de la douleur qui en ce moment remplissait le cœur de la Vierge Marie. Que l’exemple de la Vierge nous aide  à ne jamais abandonner les croix qui se dressent sur nos routes à la suite de son Fils.