SAMEDI  14 JANVIER

SAINTE Nina

Diminutif de Kristina. Jeune captive chrétienne qui vécut au IVe siècle en Ibérie région intérieure de l’actuelle Géorgie, sur le continent asiatique. Après avoir guéri la reine Nana, elle obtint sa conversion puis celle du roi qui, ayant demandé un évêque à l’Archevêque de Constantinople, entreprit de faire évangéliser le royaume.

Antienne d’ouverture : Mt 3, 16-17

Portons notre regard vers l’homme à qui le ciel est donné pour trône; la foule des anges l’adore en chantant d’une seule voix : « Voici Celui dont le pouvoir subsiste pour les siècles ».

Prière d’ouverture

Aux appels de ton peuple en prière, réponds, Seigneur, en ta bonté : Donne à chacun la claire vision de ce qu’il doit faire et la force de l’accomplir. Par Jésus.

1ère lecture : Hébreux 4, 12-16

Frères, elle est vivante, la parole de Dieu, énergique et plus coupante qu’une épée à deux tranchants ; elle va jusqu’au point de partage de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; elle juge des intentions et des pensées du cœur. Pas une créature n’échappe à ses yeux, tout est nu devant elle, soumis à son regard ; nous aurons à lui rendre des comptes. En Jésus, le Fils de Dieu, nous avons le grand prêtre par excellence, celui qui a traversé les cieux ; tenons donc ferme l’affirmation de notre foi. En effet, nous n’avons pas un grand prêtre incapable de compatir à nos faiblesses, mais un grand prêtre éprouvé en toutes choses, à notre ressemblance, excepté le péché. Avançons-nous donc avec assurance vers le Trône de la grâce, pour obtenir miséricorde et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours.

Psaume : 18, 8-10. 15

R/ Tes paroles, Seigneur, sont esprit et elles sont vie

La loi du Seigneur est parfaite, qui redonne vie ; la charte du Seigneur est sûre, Qui rend sage les simples.

Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le Cœur ; le commandement du Seigneur est limpide, il clarifie le regard.

La crainte qu’il inspire est proche, elle est là pour toujours ; les décisions du Seigneur sont justes et vraiment équitables.

Accueil les paroles de ma bouche, le murmure de mon Cœur ; Qu’il parvienne devant toi, Seigneur, mon rocher, mon défenseur.

Acclamation

Alléluia, alléluia ! Le Seigneur m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération Alléluia. (Cf. Lc 4,17)

Évangile : Marc 2,13-17

En ce temps-là, Jésus sortit de nouveau le long de la mer ; toute la foule venait à lui, et il les enseignait. En passant, il aperçut Lévi, fils d’Alphée, assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi, beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car ils étaient nombreux à le suivre. Les scribes du groupe des pharisiens, voyant qu’il mangeait avec les pécheurs et les publicains, disaient à ses disciples: « Comment! Il mange avec les publicains et les pécheurs ! » Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

Prière sur les offrandes

Daigne accepter, Seigneur, l’offrande de ton peuple : Qu’elle contribue à le sanctifier et lui obtienne ce qu’il demande avec confiance. Par Jésus.

Antienne de la communion : Ps 35, 10

De toi, Seigneur, jaillit la vie, dans ta lumière, nous voyons la lumière.

Prière après la communion

Nous t’en supplions, Dieu tout-puissant : Toi qui refais nos forces par tes sacrements, donne-nous aussi de pouvoir te servir par une vie qui te plaise. Par Jésus.

Méditation

Jésus connaît nos péchés, cependant il appelle chacun de nous à sa suite. C’est pour nous qu’il est venu. Il s’associe à nous pécheurs non pas pour refléter nos péchés comme le pensent les Scribes, mais plutôt pour nous purifier et nous associer à sa moisson. Notre vocation chrétienne vient donc de Jésus lui-même et non des opinions des autres. Son regard sur nous est différent de celui de la société dans laquelle nous vivons. Aussi devons-nous reconnaître que c’est toujours Jésus qui fait le premier pas et nous rend capable de le suivre aussi dure que soit le chemin. A chacun de nous il redit encore « suis-moi » ; répondons lui généreusement et associons nous à lui pour un monde plus juste.