lundi   06 FEVRIER

Saint Paul Miki et ses compagnons, martyrs

SAINT ARMAND, Eveque.

Paul Miki et ses vingt-cinq compagnons sont les premiers martyrs canonisés d’Extrême-Orient. Ils furent mis en croix et percés à coup de lance, à Nagasaki, en 1597. Ils moururent en chantant, scellant de leur sang leur annonce de l’Evangile. Parmi eux, il y avait trois jésuites japonais, dont Paul Miki, et six franciscains espagnols. Tous les autres étaient laïcs

Antienne d’ouverture : Ps 94, 6-7

Venez, inclinez-vous, prosternez-vous: adorons le Seigneur qui nous a faits : oui, il est notre Dieu.

Prière d’ouverture

Dans ton amour inlassable, Seigneur, veille sur ta famille ; Et puisque ta grâce est notre unique espoir, garde-nous sous ta constante protection. Par Jésus.

1ère lecture : Génèse 1, 1-19

Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. La terre était informe et vide, les ténèbres étaient au- dessus de l’abîme et le souffle de Dieu planait au- dessus des eaux. Dieu dit : « Que la lumière soit. » Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière des ténèbres. Dieu appela la lumière «  jour  », il appela les ténèbres «  nuit  ». Il y eut un soir, il y eut un matin : premier jour. Et Dieu dit : « Qu’il y ait un firmament au milieu des eaux, et qu’il sépare les eaux.» Dieu fit le firmament, il sépara les eaux qui sont au-dessous du firmament et les eaux qui sont au-dessus. Et ce fut ainsi. Dieu appela le firmament « ciel ». Il y eut un soir, il y eut un matin : deuxième jour. Et Dieu dit : « Les eaux qui sont au-dessous du ciel, qu’elles se rassemblent en un seul lieu, et que paraisse la terre ferme. » Et ce fut ainsi. Dieu appela la terre ferme « terre », et il appela la masse des eaux « mer ». Et Dieu vit que cela était bon. Dieu dit : « Que la terre produise l’herbe, la plante qui porte sa semence, et que, sur la terre, l’arbre à fruit donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. » Et ce fut ainsi. La terre produisit l’herbe, la plante qui porte sa semence, selon son espèce, et l’arbre qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. Et Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : troisième jour. Et Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires au firmament du ciel, pour séparer le jour de la nuit ; qu’ils servent de signes pour marquer les fêtes, les jours et les années ; et qu’ils soient, au firmament du ciel, des luminaires pour éclairer la terre. » Et ce fut ainsi. Dieu fit les deux grands luminaires : le plus grand pour commander au jour, le plus petit pour commander à la nuit ; il fit aussi les étoiles. Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre, pour commander au jour et à la nuit, pour séparer la lumière des ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : quatrième jour.

Psaume : 103 (104), 1-2a, 5-6, 10.12

R/  Je te chante, Seigneur, en présence des anges.

Bénis le Seigneur, ô mon âme ; Seigneur mon Dieu, tu es si grand ! Revêtu de magnificence, tu as pour manteau la lumière !

Tu as donné son assise à la terre: qu’elle reste inébranlable au cours des temps. Tu l’as vêtue de l’abîme des mers : les eaux couvraient même les montagnes.

Dans les ravins tu fais jaillir des sources et l’eau chemine aux creux des montagnes ; les oiseaux séjournent près d’elle : dans le feuillage on entend leurs cris.

Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur ! Tout cela, ta sagesse l’a fait ; la terre s’emplit de tes biens. Bénis le Seigneur, ô mon âme !

Acclamation

Alléluia, alléluia ! Jésus proclamait l’Évangile du Royaume et guérissait toute infirmité dans le peuple.

Alléluia. (cf. Mt 4, 23)

Évangile : Marc 6, 53-56

En ce temps-là après la traversée, abordant à Génésareth Jésus et ses disciples accostèrent. Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus : ils parcoururent toute la région, et se mirent à apporter les malades sur des brancards là où l’on apprenait que Jésus se trouvait. Et dans tous les endroits où il se rendait, dans les villages, les villes ou les campagnes, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.

Prière sur les offrandes

Seigneur notre Dieu, tu as voulu choisir dans ta création le pain et le vin qui refont chaque jour nos forces : Fais qu’ils deviennent aussi pour nous le sacrement de la vie éternelle. Par Jésus.

Antienne de la communion : Ps 106, 8-9

Proclamons l’amour du Seigneur, ses merveilles pour les hommes: Il a rassasié ceux qui avaient faim, et désaltéré ceux qui avaient soif.

Prière après la communion

Tu as voulu, Seigneur, que nous partagions un même pain et que nous buvions à la même coupe : Accorde-nous de vivre tellement unis dans le Christ que nous portions du fruit pour le salut du monde. Par Jésus.

Méditation Elle est admirable, l’œuvre de la création qui nous laisse une idée de la grandeur, de la Sagesse, de la science, de la beauté et de la bonté incomparables de Dieu. Mais encore plus admirable est l’œuvre du salut qu’il accomplit par Jésus Christ, son Fils. Ce salut offert en Lui est obtenu sans aucune autre condition que la foi, c’est-à-dire cette confiance aveugle en Jésus qu’avaient ceux qui lui portaient tous leurs malades. Ils étaient convaincus qu’il les guérirait, même au simple toucher de la frange de son vêtement. Quelle confiance candide et sans scrupules qu’est leur foi ! Comme eux, allons à Jésus, avec la même conviction de foi, pour lui présenter toutes nos misères et les souffrances de tous nos frères et sœurs malades.