vendredi   17  FEVRIER

Les sept saints fondateurs des Servites de Marie

Vers 1233, sept marchands florentins renoncent à leur commerce et à leurs gains pour mener une autre recherche dans la solitude du Mont Senario. Ils vivent en communauté dans la pénitence et méditent la passion de Jésus et les douleurs de sa mère. Ainsi prend naissance l’ordre des « servites » ou « serviteurs de Marie », voué à la prédication et à l’enseignement.

Antienne d’ouverture : Ps 30, 3-4

Seigneur, sois le rocher qui m’abrite, la maison bien défendue qui me sauve. Pour l’honneur de ton nom guide-moi, conduis-moi.

Prière d’ouverture

Dieu qui veux habiter les cœurs droits et sincères, donne-nous de vivre selon ta grâce, alors tu pourras venir en nous pour y faire ta demeure. Par Jésus.

1ère lecture : Gn 11, 1-9

Toute la terre avait alors la même langue et les mêmes mots. Au cours de leurs déplacements du côté de l’orient, les hommes découvrirent une plaine en Mésopotamie, et s’y établirent. Ils se dirent l’un à l’autre : « Allons ! fabriquons des briques et mettons-les à cuire ! » Les briques leur servaient de pierres, et le bitume, de mortier. Ils dirent : « Allons ! bâtissons-nous une ville, avec une tour dont le sommet soit dans les cieux. Faisons-nous un nom, pour ne pas être disséminés sur toute la surface de la terre. » Le Seigneur descendit pour voir la ville et la tour que les hommes avaient bâties. Et le Seigneur dit : « Ils sont un seul peuple, ils ont tous la même langue : s’ils commencent ainsi, rien ne les empêchera désormais de faire tout ce qu’ils décideront. Allons! descendons, et là, embrouillons leur langue : qu’ils ne se comprennent plus les uns les autres. » De là, le Seigneur les dispersa sur toute la surface de la terre. Ils cessèrent donc de bâtir la ville. C’est pourquoi on l’appela Babel, car c’est là que le Seigneur embrouilla la langue des habitants de toute la terre ; et c’est de là qu’il les dispersa sur toute la surface de la terre.

Psaume : 33, 10-11, 12-13, 14-15

R/ Heureux le peuple que le Seigneur s’est choisi pour domaine.

Le Seigneur a déjoué les plans des nations, anéanti les projets des peuples. Le plan du Seigneur demeure pour toujours, les projets de son cœur subsistent d’âge en âge.

Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu, heureuse la nation qu’il s’est choisie pour domaine ! Du haut des cieux, le Seigneur regarde : il voit la race des hommes.

Du lieu qu’il habite, il observe tous les habitants de la terre, lui qui forme le cœur de chacun, qui pénètre toutes leurs actions. 

Acclamation

Alléluia, alléluia ! Je vous appelle mes amis, dit le Seigneur, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. Alléluia. (Jn 15, 15b)

Évangile : Mc 8, 34-9, 1

En ce temps-là, appelant la foule avec ses disciples, Jésus leur dit : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera. Quel avantage, en effet, un homme a-t-il à gagner le monde entier si c’est au prix de sa vie ? Que pourrait-il donner en échange de sa vie ? Celui qui a honte de moi et de mes paroles dans cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aussi aura honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père avec les saints anges. » Et il leur disait : « Amen, je vous le dis: parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le règne de Dieu venu avec puissance. »

Prière sur les offrandes

Que cette eucharistie, Seigneur notre Dieu, nous purifie et nous renouvelle ; Qu’elle donne à ceux qui font ta volonté le bonheur que tu leur as promis. Par Jésus.

Antienne de la communion : Ps 77, 29-30

Le Seigneur combla le désir de son peuple : ils mangèrent et ils furent rassasiés, leur attente ne fut pas trompée.

Prière après la communion

Tu nous as donné, Seigneur, de goûter aux joies du ciel : Fais que nous ayons toujours soif des sources de la vraie vie. Par Jésus.

Méditation

Pour être disciples de Jésus, nous devons renoncer à nous-mêmes, à nos propres vies, et prendre avec lui notre croix, c’est-à-dire souffrir l’épreuve avec lui. Cela demande déjà que nous mortifions notre orgueil, pour ne pas ressembler aux hommes orgueilleux de Babel, et que nous nous fassions humbles d’accepter la volonté du Seigneur, même dans l’épreuve. Bien entendu, cela nécessite aussi que nous ayons le courage de nous prononcer pour Jésus, de l’assumer courageusement, sans le renier face à la souffrance. Il est enfin impérieux que nous n’ayons pas honte de lui, pour être ses disciples authentiques. Vivement que nous soyons ces fidèles disciples qui ne Le renient pas face à ce monde.