lundi   20  FEVRIER

Sainte Aimée

Elle semble avoir été très mondaine jusqu’au jour où, visitant sa tante, sainte Claire, au couvent de Saint-Damien, elle décida de devenir religieuse. A partir de ce moment, elle pratiqua l’austérité au point que ses jours en furent abrégés. Elle mourut en 1252.

Antienne d’ouverture : Ps 12, 6

Seigneur, je suis sûr de ton amour : mon cœur est dans la joie, car tu me sauves ; je veux chanter au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait.

Prière d’ouverture

Accorde-nous, Dieu tout-puissant, de conformer à ta volonté nos paroles et nos actes dans une inlassable recherche des biens spirituels. Par Jésus.

1ère lecture : Si 1, 1-10

Toute sagesse vient du Seigneur, et demeure auprès de lui pour toujours. Le sable des mers, les gouttes de la pluie, et les jours de l’éternité, qui pourra en faire le compte ? La hauteur du ciel, l’étendue de la terre, la profondeur de l’abîme, qui pourra les évaluer ? Avant toute chose fut créée la sagesse ; et depuis toujours, la profondeur de l’intelligence. La source de la sagesse, c’est la parole de Dieu au plus haut des cieux. Ses chemins sont les commandements éternels. La racine de la sagesse, qui en a eu la révélation, et ses subtilités, qui en a eu la connaissance ? La science de la sagesse, à qui fut-elle manifestée, et qui a profité de sa grande expérience ? Il n’y a qu’un seul être sage et très redoutable, celui qui siège sur son trône. C’est le Seigneur, lui qui a créé la sagesse ; il l’a vue et mesurée, il l’a répandue sur toutes ses œuvres, parmi tous les vivants, dans la diversité de ses dons, et ceux qui aiment Dieu en ont été comblés.

Psaume : 93, 1abc, 1d-2, 5

R/ Le Seigneur est roi ; il s’est vêtu de magnificence.

Le Seigneur est roi ; il s’est vêtu de magnificence, le Seigneur a revêtu sa force.

Et la terre tient bon, inébranlable; dès l’origine ton trône tient bon, depuis toujours, tu es.

Tes volontés sont vraiment immuables : la sainteté emplit ta maison, Seigneur, pour la suite des temps

Acclamation

Alléluia, alléluia! Notre Sauveur, le Christ Jésus, a détruit la mort ; il a fait resplendir la vie par l’Évangile.  Alléluia. (2 Tm 1, 10)

Évangile : Mc 9, 14-29

En ce temps-là, Jésus, ainsi que Pierre, Jacques et Jean, descendirent de la montagne ; en rejoignant les autres disciples, ils virent une grande foule qui les entourait, et des scribes qui discutaient avec eux. Aussitôt qu’elle vit Jésus, toute la foule fut stupéfaite, et les gens accouraient pour le saluer. Il leur demanda : « De quoi discutez-vous avec eux ? » Quelqu’un dans la foule lui répondit : « Maître, je t’ai amené mon fils, il est possédé par un esprit qui le rend muet ; cet esprit s’empare de lui n’importe où, il le jette par terre, l’enfant écume, grince des dents et devient tout raide. J’ai demandé à tes disciples d’expulser cet esprit, mais ils n’en ont pas été capables. » Prenant la parole, Jésus leur dit: « Génération incroyante, combien de temps resterai-je auprès de vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le-moi. » On le lui amena. Dès qu’il vit Jésus, l’esprit fit entrer l’enfant en convulsions; l’enfant tomba et se roulait par terre en écumant. Jésus interrogea le père: « Depuis combien de temps cela lui arrive-t-il ? » Il répondit: « Depuis sa petite enfance. Et souvent il l’a même jeté dans le feu ou dans l’eau pour le faire périr. Mais si tu peux quelque chose, viens à notre secours, par compassion envers nous ! » Jésus lui déclara : « Pourquoi dire : “Si tu peux”… ? Tout est possible pour celui qui croit. » Aussitôt le père de l’enfant s’écria : « Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi !» Jésus vit que la foule s’attroupait ; il menaça l’esprit impur, en lui disant : « Esprit qui rend muet et sourd, je te l’ordonne, sors de cet enfant et n’y rentre plus jamais ! » Ayant poussé des cris et provoqué des convulsions, l’esprit sortit. L’enfant devint comme un cadavre, de sorte que tout le monde disait : « Il est mort. » Mais Jésus, lui saisissant la main, le releva, et il se mit debout. Quand Jésus fut rentré à la maison, ses disciples l’interrogèrent en particulier : « Pourquoi est-ce que nous, nous n’avons pas réussi à l’expulser ? » Jésus leur répondit : « Cette espèce-là, rien ne peut la faire sortir, sauf la prière. »

Prière sur les offrandes

En célébrant avec respect tes mystères, Seigneur, nous te supplions humblement : que les dons offerts pour te glorifier servent à notre salut. Par Jésus.

Antienne de la communion : Ps 9, 2-3

De toute mon âme, Seigneur, je rendrai grâce en proclamant tes innombrables merveilles ; j’exulterai, je danserai auprès de toi, je fêterai ton nom, Dieu très-haut.

Prière après la communion

Nous t’en prions, Dieu tout-puissant, donne-nous de recueillir tous les fruits de salut dont ces mystères sont déjà la promesse et le gage. Par Jésus.

Méditation

C’est dans la prière que nous pourrons conjurer le mal qui oppresse les hommes. Mais persévérante et assidue, cette prière contre le mal nécessite notre ascèse, dans le jeûne et la pénitence que nous faisons. Elle nécessite surtout la foi qui est la confiance que tout est possible à Dieu et que rien absolument ne lui est impossible. Tout ce que veut le Seigneur, il le fait. Ne mettons pas de limite à son pouvoir, car ce serait, pour nous, manquer de foi. Si le doute et l’effroi ont souvent entamé notre foi, disons au Seigneur, avec le père de l’enfant possédé qu’il délivre : Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi. Comme nous avons encore  besoin de foi ! C’est d’ailleurs dans la foi que nous accueillerons la sagesse qui vient de Dieu et mène au salut.