DIMANCHE  05  MARS

2eme dimanche de Carême

Antienne d’ouverture : Ps 26, 8-9

En mon cœur je t’ai dit : Je cherche ton visage, ton visage, Seigneur, je le recherche ; ne détourne pas de moi ta face.

Prière d’ouverture

Tu nous as dit, Seigneur, d’écouter ton Fils bien-aimé ; Fais-nous trouver dans ta parole les vivres dont notre foi a besoin : et nous aurons le regard assez pur pour discerner ta gloire. Par Jésus.

1ère lecture : Gn 12, 1-4a

En ces jours-là, le Seigneur dit à Abram : « Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père, et va vers le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, je te bénirai, je rendrai grand ton nom, et tu deviendras une bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront ; celui qui te maudira, je le réprouverai. En toi seront bénies toutes les familles de la terre.» Abram s’en alla, comme le Seigneur le lui avait dit, et Loth s’en alla avec lui.

Psaume : 32 (33), 4-5, 18-19, 20.22

 R/ Que ton amour, Seigneur, soit sur nous,comme notre espoir est en toi !

Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ; il est fidèle en tout ce qu’il fait. Il aime le bon droit et la justice ; la terre est remplie de son amour.

Dieu veille sur ceux qui le craignent, qui mettent leur espoir en son amour, pour les délivrer de la mort, les garder en vie aux jours de famine.

Nous attendons notre vie du Seigneur : il est pour nous un appui, un bouclier. Que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi !

2ème lecture:  2 Tm 1, 8b-10

Fils bien-aimé, avec la force de Dieu, prends ta part des souffrances liées à l’annonce de l’Évangile. Car Dieu nous a sauvés, il nous a appelés à une vocation sainte, non pas à cause de nos propres actes, mais à cause de son projet à lui et de sa grâce. Cette grâce nous avait été donnée dans le Christ Jésus avant tous les siècles, et maintenant elle est devenue visible, car notre Sauveur, le Christ Jésus, s’est manifesté : il a détruit la mort, et il a fait resplendir la vie et l’immortalité par l’annonce de l’Évangile.

Acclamation

Gloire au Christ, Parole éternelle du Dieu vivant. Gloire à toi, Seigneur.  De la nuée lumineuse, la voix du Père a retenti : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le! » Gloire au Christ, Parole éternelle du Dieu vivant. Gloire à toi, Seigneur.

Évangile : Mt 17, 1-9

En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmena à l’écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s’entretenaient avec lui. Pierre alors prit la parole et dit à Jésus: « Seigneur, il est bon que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit de son ombre, et voici que, de la nuée, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le! » Quand ils entendirent cela, les disciples tombèrent face contre terre et furent saisis d’une grande crainte. Jésus s’approcha, les toucha et leur dit : « Relevez-vous et soyez sans crainte ! » Levant les yeux, ils ne virent plus personne, sinon lui, Jésus, seul. En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. »

Prière sur les offrandes

Que cette offrande, Seigneur, nous purifie de nos péchés : qu’elle sanctifie le corps et l’esprit de tes fidèles, et les prépare à célébrer les fêtes pascales. Par Jésus.

Antienne  de   communion  : Mt 17, 5

Au jour de la Transfiguration, la voix du Père se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis tout mon amour ; écoutez-le ».

Prière après la communion

Pour avoir communié, Seigneur, aux mystères de ta gloire, nous voulons te remercier, toi qui nous donnes déjà, en cette vie, d’avoir part aux biens de ton Royaume. Par Jésus.

Méditation

En ce  dimanche de carême, l’évangile de Mathieu nous situe au sixième jour de la fête des Tabernacles. Jésus mène ses disciples loin de la foule, pour célébrer cette fête à un endroit solitaire. Il est pourtant le Messie attendu, comme l’atteste sa transfiguration et la présence à ses côtés de Moise et d’Élie. La gloire de Dieu qui l’enveloppe en est un signe. Le Père reconnait en lui son Fils Bien-Aimé. Pierre réaffirme l’Espérance messianique en parlant de construire trois tentes. Mais auparavant le Messie doit beaucoup souffrir et être mis à mort. Alors seulement, à sa Résurrection, apparaîtra la puissance de son amour sauveur.