MERCREDI  08  MARS

Saint Jean de Dieu, religieux

Jean Ciudad (1495-1550), fils d’un artisan portugais, fut berger, voyageur, soldat et marchand avant de se convertir à quarante-deux ans. Il créa un hôpital à Grenade et jeta les fondements d’un ordre hospitalier. Mort victime de son dévouement, il est le patron des infirmiers et des malades.

Antienne d’ouverture : Ps 37, 22-23

Ne m’abandonne pas, Seigneur, mon Dieu, ne reste pas si loin ! Viens vite, à mon aide, Seigneur, mon salut.

Prière d’ouverture

Donne à ta famille, Seigneur, de progresser en faisant toujours ce qui est bon ; assure-lui le nécessaire en cette vie pour la conduire aux biens du Royaume. Par Jésus.

1ère lecture : Jérémie 18, 18-20

Mes ennemis ont dit : « Allons, montons un complot contre Jérémie. La loi ne va pas disparaître par manque de prêtre, ni le conseil, par manque de sage, ni la parole, par manque de prophète. Allons, attaquons-le par notre langue, ne faisons pas attention à toutes ses paroles. » Mais toi, Seigneur, fais attention à moi, écoute ce que disent mes adversaires. Comment peut-on rendre le mal pour le bien ? Ils ont creusé une fosse pour me perdre. Souviens-toi que je me suis tenu en ta présence pour te parler en leur faveur, pour détourner d’eux ta colère.

Psaume: 30 (31), 5-6, 14, 15-16

R/ Sauve- moi, mon Dieu, par ton amour. 

Tu m’arraches au filet qu’ils m’ont tendu ; oui, c’est toi mon abri. En tes mains je remets mon esprit ; tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.

J’entends les calomnies de la foule: de tous côtés c’est l’épouvante. Ils ont tenu conseil contre moi, ils s’accordent pour m’ôter la vie. Moi, je suis sûr de toi, Seigneur, je dis : « Tu es mon Dieu ! » Mes jours sont dans ta main : délivre-moi des mains hostiles qui s’acharnent.

Acclamation

Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus !  Moi, je suis la lumière du monde, dit le Seigneur. Celui qui me suit aura la lumière de la vie. Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus ! (Jn 8, 12)

Évangile : Mathieu 20, 17-28

En ce temps-là, Jésus, montant à Jérusalem, prit à part les Douze disciples et, en chemin, il leur dit: « Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l’homme sera livré aux grands prêtres et aux scribes, ils le condamneront à mort et le livreront aux nations païennes pour qu’elles se moquent de lui, le flagellent et le crucifient ; le troisième jour, il ressuscitera. » Alors la mère des fils de Zébédée s’approcha de Jésus avec ses fils Jacques et Jean, et elle se prosterna pour lui faire une demande. Jésus lui dit: « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. » Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire?» Ils lui disent : « Nous le pouvons.» Il leur dit : « Ma coupe, vous la boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père. » Les dix autres, qui avaient entendu, s’indignèrent contre les deux frères. Jésus les appela et dit: « Vous le savez : les chefs des nations les commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur ; et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave. Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

Prière sur les offrandes

Regarde  avec  bonté,  Seigneur,  les  dons  que  nous  te présentons; et par ceux que tu nous feras en échange, dégage-nous de nos péchés pour nous rendre libres en toi. Par Jésus

Antienne  de   communion : Mt 20, 28

Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude.

Prière après la communion

Dans cette communion, Seigneur, tu as voulu nous donner un gage de notre immortalité : permets donc qu’elle   nous   ouvre   les   portes   de   ton   Royaume. Par Jésus.

Méditation

Pour quelle raison suis-tu le Seigneur ? Qu’est ce qui te motive dans ton engagement ? Suis-tu le Seigneur pour partager sa coupe ou bien parce que tu ambitionnes une place à sa gauche ou à sa droite ? Entre le bien commun et l’intérêt personnel, qu’est ce qui te met en mouvement ? Voilà frère, sœur, les questions que le Seigneur te pose dans l’évangile de ce jour. Dans un monde où le service désintéressé se fait de plus en plus rare, Jésus t’invite, en ce jour, à te ressaisir et à tourner le dos à l’esprit d’individualisme et d’égoïsme. Si tu as décidé de servir et suivre le Seigneur, cela doit être pour que le règne de Dieu advienne. Et si tu as décidé de t’engager dans un domaine dans la société, cela doit être pour le bien des personnes qui viennent à toi. Que le Seigneur t’aide, en ce jour, à comprendre que tu es dans le monde pour servir et non asservir tes frères au gré de tes intérêts personnels.