SAMEDI   25  MARS

Annonciation du Seigneur

« Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique pour que quiconque croit en lui ait la vie éternelle, et pour que le monde soit sauvé par lui » (Jn 3,16). Voilà pourquoi le Verbe s’est fait chair. Le Fils de Dieu s’est fait homme pour que les hommes puissent devenir enfants de Dieu. Mais Dieu n’impose pas ses dons ; il nous respecte ; il nous demande de croire en son amour et d’accueillir librement ses dons, comme des signes de cet amour sauveur.

Antienne d’ouverture : He 10,5.7

« Le Christ, en entrant dans le monde, dit “me voici, mon Dieu ; je viens pour faire ta volonté” »

Prière d’ouverture

Seigneur, tu as voulu que ton Verbe prît chair dans le sein de la Vierge Marie ; puisque nous reconnaissons en lui notre Rédempteur, à la fois homme et Dieu, accorde-nous d’être participants de sa nature divine. Lui qui.

1ère lecture : Isaïe 7, 10-14 ; 8, 10

En ces jours-là, le Seigneur parla ainsi au roi Acaz : « Demande pour toi un signe de la part du Seigneur ton Dieu, au fond du séjour des morts ou sur les sommets, là-haut. » Acaz répondit : « Non, je n’en demanderai pas, je ne mettrai pas le Seigneur à l’épreuve. » Isaïe dit alors : « Écoutez, maison de David ! Il ne vous suffit donc pas de fatiguer les hommes: il faut encore que vous fatiguiez mon Dieu ! C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel, car Dieu est avec nous. »

Psaume : 39 (40), 7-8a, 8b-9, 10,11

R/ Me voici, Seigneur, je viens faire ta volonté.

Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice, tu as ouvert mes oreilles ; tu ne demandais ni holocauste ni victime, alors j’ai dit : « Voici, je viens.

« Dans le livre, est écrit pour moi ce que tu veux que je fasse. Mon Dieu, voilà ce que j’aime : ta loi me tient aux entrailles. »

J’annonce la justice dans la grande assemblée ; vois, je ne retiens pas mes lèvres, Seigneur, tu le sais.

Je n’ai pas enfoui ta justice au fond de mon cœur, je n’ai pas caché ta fidélité, ton salut ; j’ai dit ton amour et ta vérité à la grande assemblée. 

Deuxième lecture : Hébreux 10, 4-10

Frères, il est impossible que du sang de taureaux et de boucs enlève les péchés. Aussi, en entrant dans le monde, le Christ dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as pas agréé les holocaustes ni les sacrifices pour le péché ; alors, j’ai dit : Me voici, je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté, ainsi qu’il est écrit de moi dans le Livre. Le Christ commence donc par dire: Tu n’as pas voulu ni agréé les sacrifices et les offrandes, les holocaustes et les sacrifices pour le péché, ceux que la Loi prescrit d’offrir. Puis il déclare : Me voici, je suis venu pour faire ta volonté. Ainsi, il supprime le premier état de choses pour établir le second. Et c’est grâce à cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande que Jésus Christ a faite de son corps, une fois pour toutes.

Acclamation : Jn 1, 14ab

Louange à toi, Seigneur, Roi d’éternelle gloire ! Le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous et nous avons vu sa gloire. Louange à toi, Seigneur, Roi d’éternelle gloire ! (Jn 3, 16)

Évangile : Luc 1, 26-38

En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme?» L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.

Prière sur les offrandes :

Daigne accepter, Dieu tout-puissant, les dons offerts par ton Eglise : elle n’oublie pas qu’elle a commencé le jour où ton Verbe s’est fait chair ; accorde-nous, en cette fête de l’Annonciation, de célébrer avec joie les mystères du Christ. Lui qui.

Antienne de la communion : Is 7,14

« Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils, et on lui donnera pour nom Emmanuel, ce qui veut dire : “Dieu avec nous”. »  

Prière après la communion :

Par cette communion, Seigneur, fortifie en nos cœurs la vraie foi, afin qu’ayant proclamé le fils de la Vierge vrai Dieu et vrai homme, nous parvenions au salut et à la joie éternelle par la puissance de sa résurrection. Lui qui.

Méditation En ce jour l’Eglise notre mère nous donne de célébrer la solennité de l’annonciation de notre Seigneur Jésus-Christ. L’ange du Seigneur est envoyé auprès d’une Jeune fille vierge du nom de Marie. Marie est cette femme, « comblée-de-grâces », qui a trouvé grâce aux yeux de Dieu pour mettre au monde Jésus, le « Fils de Dieu ». La célébration de ce jour nous porte à retenir deux choses. La première, c’est que Dieu réalise toujours ses promesses. Il a annoncé depuis les temps anciens la venue du sauveur. Et c’est la venue imminente de ce Messie qui se concrétise en Marie qui va concevoir le « Fils du Très-Haut ». Et la seconde chose est que « rien n’est impossible à Dieu ». Le Dieu auquel nous croyons est le Dieu de l’impossible. Fais confiance au Seigneur dans ta vie et tu ne seras jamais déçu comme Elisabeth, la stérile et Marie, la vierge.