LUNDI 24  AVRIL

SAINT  FIDELE DE SIGMARINGEN

Prêtre et Martyr

Fils du bourgmestre de Sigmaringen sur le haut Danube, Marc Rey (1578-1622) est surnommé, pendant ses études, le ‘’philosophe chrétien’’. Précepteur de trois princes, puis avocat à Colmar, il entre à trente-cinq ans chez les Capucins où il prend le nom de Fidèle. Missionnaire ardent, il cherche à ramener les chrétiens à l’unité et meurt pour la foi catholique en Suisse, après avoir pardonné à ses meurtriers.

Antienne  d’ouverture

Il est ressuscité, Jésus, le vrai Pasteur, lui qui a donné sa vie pour son troupeau, lui qui a choisi de mourir pour nous sauver. Alléluia.

Prière  d’ouverture

Dieu qui montres aux égarés la lumière de ta vérité pour qu’ils puissent reprendre le bon chemin, donne à tous ceux qui se déclarent chrétiens de rejeter ce qui est indigne de ce nom et de rechercher ce qui lui fait honneur. Par Jésus.

1ère lecture  : Ac 6, 8-15

En ces jours-là,  Étienne, rempli de la grâce et de la puissance de Dieu, accomplissait parmi le peuple des prodiges et des signes éclatants. Intervinrent alors certaines gens de la synagogue dite des  Affranchis, ainsi que des Cyrénéens et des Alexandrins, et aussi des gens originaires de Cilicie et de la province d’Asie. Ils se mirent à discuter avec Étienne, mais sans pouvoir résister à la sagesse et à l’Esprit qui le faisaient parler. Alors ils soudoyèrent des hommes pour qu’ils disent : « Nous l’avons entendu prononcer des paroles blasphématoires contre Moïse et contre Dieu. » Ils ameutèrent le  peuple, les anciens et les scribes, et, s’étant saisis d’Étienne à l’improviste, ils l’amenèrent devant le Conseil suprême. Ils produisirent de faux témoins, qui disaient : « Cet individu ne cesse de proférer des paroles contre le Lieu saint et contre la Loi. Nous l’avons entendu affirmer que ce Jésus, le Nazaréen, détruirait le Lieu saint  et changerait les coutumes que Moïse nous a transmises. » Tous ceux qui siégeaient au Conseil suprême avaient les yeux fixés sur Étienne, et ils virent que son visage était comme celui d’un ange. 

Psaume : 118 (119), 23-24, 26-27

R/ Heureux ceux qui marchent suivant la loi du Seigneur !

Lorsque des grands accusent ton serviteur, je médite sur tes ordres. Je trouve mon plaisir en tes exigences : ce sont elles qui me conseillent.

J’énumère mes voies : tu me réponds ; apprends-moi tes commandements. Montre- moi la voie de tes préceptes, que je médite sur tes merveilles.

Détourne-moi de la voie du mensonge, fais-moi la grâce de ta loi. J’ai choisi la voie de la fidélité, je m’ajuste à tes décisions.

Acclamation

Alléluia. Alléluia. L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Alléluia. (Mt 4, 4b)

Evangile : Jn 6, 22-29

Jésus avait rassasié cinq mille hommes, et ses disciples l’avaient vu marcher sur la mer. Le lendemain, la foule restée sur l’autre rive se rendit compte qu’il n’y avait eu là qu’une seule barque, et que Jésus n’y était pas monté avec ses disciples, qui étaient partis sans lui. Cependant, d’autres barques, venant de Tibériade, étaient arrivées près de l’endroit où l’on avait mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâce. Quand la foule vit que Jésus n’était pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus. L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. » Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » Jésus leur répondit: « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »

Prière  sur  les  offrandes :

Que nos prières montent vers toi, Seigneur, avec ces offrandes pour le sacrifice ; dans ta bonté purifie-nous, et  nous correspondrons davantage au sacrement de ton amour. Par Jésus.

Antienne  de  communion : Jn 14, 27

« C’est la paix que je vous laisse, dit le Seigneur, c’est ma paix que je vous donne. Ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne », Alléluia.

Prière  après  la  communion :

Dieu tout-puissant, dans la résurrection du Christ, tu nous recrées pour la vie éternelle ; multiplie en nous les fruits  du  sacrement  pascal : fais-nous  prendre  des forces neuves à cette nourriture qui apporte le salut. Par Jésus.

Méditation

Suite au signe de la multiplication des pains, Jean présente le long entrevu de Jésus sur le pain de vie, thème fondamental au service duquel le miracle de la multiplication des pains a été fait. Justement, dans l’évangile d’aujourd’hui, Jésus invite les disciples à s’attacher non pas tant aux choses périssables et passagères mais à ce qui demeure en vie éternelle. Le pain matériel n’est que le signe du pain spirituel qui est Jésus lui-même. Seul Jésus pain vivant descendu du ciel donne la vie.  C’est pourquoi il exhorte à travailler non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. » (v.27)  Le pain de chaque jour est nécessaire pour la survie du corps. Sa recherche est légitime. Mais il est une quête plus précieuse encore : celle de la vie éternelle. C’est en Jésus Christ que nous avons cette vie. Seigneur donne-nous d’avoir toujours faim et soif de toi.