Sainte Martine
Vierge martyre à Rome. Fille de nobles romains son père fut plusieurs fois consul. À la mort de ce dernier, elle vendit tous ses biens et consacra cette fortune à des œuvres de charité. Elle vécut sous le règne de l’empereur Alexandre devant qui elle refusa de renier sa foi et fut ainsi décapitée à Rome. Ses reliques furent découvertes en 1634.
Vert
Antienne d’ouverture : Ps 95, 1-6
Chantez au Seigneur un chant nouveau, chantez au Seigneur, terre entière: La splendeur et l’éclat, la puissance et la beauté brillent dans son Temple saint!
Prière d’ouverture
Dieu éternel et tout-puissant, dirige notre vie selon ton amour, Afin qu’au nom de ton Fils bien-aimé, nous portions des fruits en abondance. Par Jésus Christ.
Première lecture : He 11, 1-2.8-19
Frères, la foi est une façon de posséder ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas. Et quand l’Écriture rend témoignage aux anciens, c’est à cause de leur foi. Grâce à la foi, Abraham obéit à l’appel de Dieu : il partit vers un pays qu’il devait recevoir en héritage, et il partit sans savoir où il allait. Grâce à la foi, il vint séjourner en immigré dans la Terre promise, comme en terre étrangère ; il vivait sous la tente, ainsi qu’Isaac et Jacob, héritiers de la même promesse, car il attendait la ville qui aurait de vraies fondations, la ville dont Dieu lui-même est le bâtisseur et l’architecte. Grâce à la foi, Sara, elle aussi, malgré son âge, fut rendue capable d’être à l’origine d’une descendance parce qu’elle pensait que Dieu est fidèle à ses promesses. C’est pourquoi, d’un seul homme, déjà marqué par la mort, a pu naître une descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable au bord de la mer, une multitude innombrable. C’est dans la foi, sans avoir connu la réalisation des promesses, qu’ils sont tous morts ; mais ils l’avaient vue et saluée de loin, affirmant que, sur la terre, ils étaient des étrangers et des voyageurs. Or, parler ainsi, c’est montrer clairement qu’on est à la recherche d’une patrie. S’ils avaient songé à celle qu’ils avaient quittée, ils auraient eu la possibilité d’y revenir. En fait, ils aspiraient à une patrie meilleure, celle des cieux. Aussi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, puisqu’il leur a préparé une ville. Grâce à la foi, quand il fut soumis à l’épreuve, Abraham offrit Isaac en sacrifice. Et il offrait le fils unique, alors qu’il avait reçu les promesses et entendu cette parole : C’est par Isaac qu’une descendance portera ton nom. Il pensait en effet que Dieu est capable même de ressusciter les morts ; c’est pourquoi son fils lui fut rendu : il y a là une préfiguration.
Cantique : Luc 1, 69-70, 71-72, 73-75
R/ Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, car il a visité son peuple. (cf. Lc 1, 68)
1. Il a fait surgir la force qui nous sauve dans la maison de David, son serviteur, comme il l’avait dit par la bouche des saints, par ses prophètes, depuis les temps anciens :
2. Salut qui nous arrache à l’ennemi, à la main de tous nos oppresseurs, amour qu’il montre envers nos pères, mémoire de son alliance sainte,
3. Serment juré à notre père Abraham de nous rendre sans crainte, afin que, délivrés de la main des ennemis, nous le servions dans la justice et la sainteté, en sa présence, tout au long de nos jours.
Acclamation
Alléluia. Alléluia. Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle. Alléluia. (Jn 3, 16)
Évangile : Marc 4, 35-41
Ce jour-là, le soir venu, Jésus dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. » Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était, dans la barque, et d’autres barques l’accompagnaient. Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait. Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »
Prière sur les offrandes
Dans ta bonté, Seigneur, accepte notre offrande: Qu’elle soit sanctifiée et serve ainsi à notre salut. Par Jésus.
Antienne de communion : Ps 33, 6
Ensemble, approchez du Seigneur: resplendissez de sa lumière et sur votre visage il n’y aura plus d’ombre.
Prière après la communion
Permets, nous t’en prions, Dieu tout-puissant, Qu’ayant reçu de toi la grâce d’une nouvelle vie, nous puissions nous en émerveiller toujours. Par Jésus.
Méditation
Passer sur l’autre rive est une manière de se confronter à d’autres épreuves qui nous attendent sur notre chemin de sainteté. Il y a toujours des situations dans la vie où notre foi est appelée à être mise à rude épreuve. Ce faisant, la présence du Christ dans la barque de notre trajectoire existentielle devrait à elle seule suffire à nous redonner sérénité et paix. Le Christ est toujours à l’œuvre dans nos vies. Jamais il ne nous abandonne. Et lorsque nous avons l’impression qu’il est emporté dans un sommeil, son réveil nous rappelle que jamais il ne nous laisse périr. La foi devra toujours être demandée dans la prière de tous les fidèles du Christ car, elle nous aide à garder la sérénité quelques soient les circonstances que nous traversons.