Jeudi 14 juillet 2022

 

  1. Camille de Lellis,

Prêtre

 

Passionné de jeu, Camille (1550-1614), quand il se convertit, essaie vainement de devenir franciscain. Sa vraie vocation est de travailler à remédier à l’état lamentable des malades dans les hôpitaux. Dans ce but, il fonde à Rome la ‘’Congrégation des Serviteurs des infirmes’’, qu’on appellera Camilliens. En 1584, il devient prêtre sur le conseil de Philippe Néri, et ne cesse de se dépenser au service des malades en oubliant ses propres souffrances.

 

 

Antienne  d’ouverture : Ps 16, 15

Je veux paraître devant toi, Seigneur, et me rassasier de ta présence.

 

Prière  d’ouverture

Dieu qui montres aux égarés la lumière de ta vérité pour qu’ils puissent reprendre le bon chemin, donne à tous ceux qui se déclarent chrétiens de rejeter ce qui est indigne de ce nom, et de rechercher ce qui lui fait honneur. Par Jésus Christ.

 

1ère lecture : Is 26, 7-9.12.16-19

Il est droit, le chemin du juste ; toi qui es droit, tu aplanis le sentier du juste. Oui, sur le chemin de tes jugements, Seigneur, nous t’espérons. Dire ton nom, faire mémoire de toi, c’est le désir de l’âme. Mon âme, la nuit, te désire, et mon esprit, au fond de moi, te guette dès l’aurore. Quand s’exercent tes  jugements sur la terre, les habitants du monde apprennent la justice. Seigneur, tu nous assures la paix : dans toutes nos œuvres, toi-même agis pour nous. Seigneur, dans la détresse on a recours à toi ; quand tu envoies un châtiment, on s’efforce de le conjurer. Nous étions devant toi, Seigneur, comme la  femme enceinte sur le point d’enfanter, qui se tord et crie dans les douleurs. Nous avons conçu, nous avons été dans les douleurs, mais nous n’avons enfanté que du vent : nous n’apportons pas le salut à la terre, nul habitant du monde ne vient à la vie. Tes morts revivront, leurs cadavres se lèveront. Ils se réveilleront, crieront de joie, ceux qui demeurent dans la poussière, car ta rosée, Seigneur, est rosée de lumière, et le pays des ombres redonnera la vie.

 

Psaume : 101 (102), 13-15, 16-18, 19-21  

R/   Du ciel, le Seigneur regarde la terre.

 

  1. Toi, Seigneur, tu es là pour toujours ; d’âge en âge on fera mémoire de toi. Toi, tu montreras ta tendresse pour Sion ; il est temps de la prendre en pitié : l’heure est venue. Tes serviteurs ont pitié de ses ruines, ils aiment jusqu’à sa poussière.
  2. Les nations craindront le nom du Seigneur, et tous les rois de la terre, sa gloire : quand le Seigneur rebâtira Sion, quand il apparaîtra dans sa gloire, il se tournera vers la prière du spolié, il n’aura pas méprisé sa prière.
  3. Que cela soit écrit pour l’âge à venir, et le peuple à nouveau créé chantera son Dieu : « Des hauteurs, son sanctuaire, le Seigneur s’est penché ; du ciel, il regarde la terre pour entendre la plainte des captifs et libérer ceux qui devaient mourir. »

 

Acclamation

Alléluia. Alléluia! Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, dit le Seigneur, et moi, je vous procurerai le repos. Alléluia! (Mt 11, 28)

 

 

Évangile :  Mt 11, 28-30

Évangile:  de Jésus-Christ selon saint Matthieu En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

 

Prière  sur  les  offrandes

Regarde, Seigneur, les dons de ton Église en prière : Accorde à tes fidèles qui vont les recevoir la grâce d’une sainteté plus grande. Par Jésus.

 

Antienne  de  communion : Ps 83, 5

Heureux ceux qui approchent de ton autel, Seigneur ; Heureux les habitants de ta maison : ils peuvent toujours te louer, mon Roi, mon Dieu!

 

Prière  après  la  communion

Nourris de ton eucharistie, nous te supplions, Seigneur : Chaque fois que nous célébrons ce mystère, fais grandir en nous ton œuvre de salut. Par Jésus.

 

 

Méditation

La souffrance demeure un mystère. Devant ce mystère l’homme se trouve face à face avec son impuissance, avec sa faiblesse. Il se trouve aussi avec le besoin de quelqu’un qui puisse lui venir en aide. C’est ici que l’Evangile d’aujourd’hui nous éclaire. Le Christ s’adresse à nous : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos ». Effectivement Jésus ne nous abandonne pas. Il est à nos côtés et nous propose de nous soulager et même de nous libérer de notre fardeau. Avec cet appel du Christ, nous devons faire école. C’est-à-dire apprendre à alléger aussi le fardeau des autres. C’est dans le partage, dans l’amour du prochain, dans la douceur et l’humilité se trouve la réponse aux difficultés de notre existence.