Vendredi 15 juillet 2022

 

St. Bonaventure,

évêque et docteur de l’Église

 

Jean Fidanza (1221-1274) prend le nom de Bonaventure quand il entre dans l’ordre franciscain, dont il sera ministre général à trente six-ans et où il jouera un rôle de pacificateur. Pour ce théologien, le verbe de Dieu est l’unique lumière qui donne la vraie science.

 

Antienne d’ouverture : Ps 16, 15

Je veux paraître devant toi, Seigneur, et me rassasier de ta présence.

 

Prière d’ouverture

Dieu qui montres aux égarés la lumière de ta vérité pour qu’ils puissent reprendre le bon chemin, donne à tous ceux qui se déclarent chrétiens de rejeter ce qui est indigne de ce nom, et de rechercher ce qui lui fait honneur. Par Jésus Christ.

 

1ère lecture : Is 38, 1-6.21-22.7-8

En ces jours-là, le roi Ézékias souffrait d’une maladie mortelle. Le prophète Isaïe, fils d’Amots, vint lui dire : « Ainsi parle le Seigneur : Prends des dispositions pour ta maison, car tu vas mourir, tu ne guériras pas. » Ézékias se tourna vers le mur et fit cette prière au Seigneur : « Ah ! Seigneur, souviens-toi ! J’ai marché en ta présence, dans la loyauté et d’un cœur sans partage, et j’ai fait ce qui est bien à tes yeux. » Puis le roi Ézékias fondit en larmes. La parole du Seigneur fut adressée à Isaïe : « Va dire à Ézékias : Ainsi parle le Seigneur, Dieu de David ton ancêtre : J’ai entendu ta prière, j’ai vu tes larmes. Je vais ajouter quinze années à ta vie. Je te délivrerai, toi et cette ville, de la main du roi d’Assour, je protégerai cette ville. » Puis Isaïe dit : « Qu’on apporte un gâteau de figues ; qu’on l’applique sur l’ulcère, et le roi vivra. » Ézékias dit : « À quel signe reconnaîtrai-je que je pourrai monter à la maison du Seigneur ? – Voici le signe que le Seigneur te donne pour montrer qu’il accomplira sa promesse : Je vais faire reculer de dix degrés l’ombre qui est déjà descendue sur le cadran solaire d’Acaz. » Et le soleil remonta sur le cadran les dix degrés qu’il avait déjà descendus.

 

Cantique : Is 38, 10, 11, 12abcd, 16-17a

R/ Seigneur, tu me guériras, tu me feras vivre.

 

  1. Je disais : Au milieu de mes jours, je m’en vais ; j’ai ma place entre les morts pour la fin de mes années.
  2. Je disais : Je ne verrai pas le Seigneur sur la terre des vivants, plus un visage d’homme parmi les habitants du monde !
  3. Ma demeure m’est enlevée, arrachée, comme une tente de berger. Tel un tisserand, j’ai dévidé ma vie : le fil est tranché.
  4. « Le Seigneur est auprès d’eux: ils vivront ! Tout ce qui vit en eux vit de son esprit ! » Oui, tu me guériras, tu me feras vivre: voici que mon amertume se change en paix.

 

Acclamation

Alléluia. Alléluia. Mes brebis écoutent ma voix, dit le Seigneur; moi, je les connais, et elles me suivent.  Alléluia. (Jn 10, 27)

 

Évangile : Mt 12, 1-8

En ce temps-là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers les champs de blé ; ses disciples eurent faim et ils se mirent à arracher des épis et à les manger.  Voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! »  Mais il leur dit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, lui et ceux qui l’accompagnaient ? Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l’offrande ; or, ni lui ni les autres n’avaient le droit d’en manger, mais seulement les prêtres. Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ? Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple.  Si vous aviez compris ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice, vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont pas commis de faute. En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. »

 

Prière sur les offrandes

Regarde, Seigneur, les dons de ton Église en prière : Accorde à tes fidèles qui vont les recevoir la grâce d’une sainteté plus grande. Par Jésus.

 

Antienne de la communion : Ps 83, 5

Heureux ceux qui approchent de ton autel, Seigneur ; Heureux les habitants de ta maison : ils peuvent toujours te louer, mon Roi, mon Dieu !

 

Prière après la communion

Nourris de ton eucharistie, nous te supplions, Seigneur : Chaque fois que nous célébrons ce mystère, fais grandir en nous ton œuvre de salut. Par Jésus.

 

Méditation

L’Eglise, par les textes que nous méditons ce jour, nous invite à formuler chaque jour cette prière du roi Ezékias : « Ah ! Seigneur, souviens-toi ! J’ai marché en ta présence, dans la loyauté et d’un cœur sans partage, et j’ai fait ce qui est bien à tes yeux ». Faire ce qui est bien aux yeux du Seigneur devient alors pour nous l’offrande d’agréable odeur que nous pouvons lui offrir. C’est en cela que, reprenant les paroles du prophète Osée, Jésus affirme : « je veux la miséricorde, non le sacrifice ». Autrement dit, c’est l’amour que je veux. Aimer Dieu revient donc à aimer son prochain et à agir pour son bien-être.