mercredi   08 FEVRIER

SAINT Josephine Bakhita

Soudanaise, esclave puis religieuse, la Mère Noire comme l’appelaient affectueusement ceux qui la connaissaient a été béatifiée par Jean Paul II le 17 mai 1992. Elle a été déclarée sainte le 1er octobre 2000.

Antienne d’ouverture : Ps 94, 6-7

Venez, inclinez-vous, prosternez-vous : adorons le Seigneur qui nous a faits : oui, il est notre Dieu.

Prière d’ouverture

Dans ton amour inlassable, Seigneur, veille sur ta famille ; Et puisque ta grâce est notre unique espoir, garde-nous sous ta constante protection. Par Jésus.

1ère lecture : Gn 2, 4b- 9.15-17

Lorsque le Seigneur Dieu fit la terre et le ciel, aucun buisson n’était encore sur la terre, aucune herbe n’avait poussé, parce que le Seigneur Dieu n’avait pas encore fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait pas d’homme pour travailler le sol. Mais une source montait de la terre et irriguait toute la surface du sol. Alors le Seigneur Dieu modela l’homme avec la poussière tirée du sol ; il insuffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint un être vivant. Le Seigneur Dieu planta un jardin en Éden, à l’orient, et y plaça l’homme qu’il avait modelé. Le Seigneur Dieu fit pousser du sol toutes sortes d’arbres à l’aspect désirable et aux fruits savoureux ; il y avait aussi l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Le Seigneur Dieu prit l’homme et le conduisit dans le jardin d’Éden pour qu’il le travaille et le garde. Le Seigneur Dieu donna à l’homme cet ordre : « Tu peux manger les fruits de tous les arbres du jardin ; mais l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas ;  car, le jour où tu en mangeras,

tu mourras. »

Psaume : 103 (104), 1-2a, 27-28, 29bc- 30

R/ Bénis le Seigneur, ô mon âme ! 

Bénis le Seigneur, ô mon âme ; Seigneur mon Dieu, tu es si grand! Revêtu de magnificence, tu as pour manteau la lumière !

Tous, ils comptent sur toi pour recevoir leur nourriture au temps voulu. Tu donnes : eux, ils ramassent ; tu ouvres la main: ils sont comblés.

Tu reprends leur souffle, ils expirent et retournent à leur poussière. Tu envoies ton souffle : ils sont créés; tu renouvelles la face de la terre.

Acclamation

Alléluia, alléluia ! Ta parole, Seigneur, est vérité ; dans cette vérité, sanctifie-nous. Alléluia. (cf. Jn 17, 17ba)

Évangile : Marc 7, 14-23

En ce temps-là, appelant de nouveau la foule, Jésus lui disait : « Écoutez-moi tous, et comprenez bien. Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui entre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur. » Quand il eut quitté la foule pour rentrer à la maison, ses disciples l’interrogeaient sur cette parabole. Alors il leur dit : « Êtes-vous donc sans intelligence, vous aussi ? Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans l’homme, en venant du dehors, ne peut pas le rendre impur, parce que cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, pour être éliminé? » C’est ainsi que Jésus déclarait purs tous les aliments. Il leur dit encore : « Ce qui sort de l’homme, c’est cela qui le rend impur. Car c’est du dedans, du cœur de l’homme, que sortent les pensées perverses : inconduites, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure. Tout ce mal vient du dedans, et rend l’homme impur. »

Prière sur les offrandes

Seigneur notre Dieu, tu as voulu choisir dans ta création le pain et le vin qui refont chaque jour nos forces: Fais qu’ils deviennent aussi pour nous le sacrement de la vie éternelle. Par Jésus.

Antienne de la communion : Ps 106, 8-9

Proclamons l’amour du Seigneur, ses merveilles pour les hommes : Il a rassasié ceux qui avaient faim, et désaltéré ceux qui avaient soif.

Prière après la communion

Tu as voulu, Seigneur, que nous partagions un même pain et que nous buvions à la même coupe: Accorde-nous de vivre tellement unis dans le Christ que nous portions du fruit pour le salut du monde. Par Jésus.

Méditation

Le Seigneur Dieu nous a créés libres et nous recommande de ne faire que du bien, afin de jouir des fruits de sa Création qu’il nous appelle à travailler et à garder avec une certaine conscience écologique. Tout ce que Dieu a fait (créé) était très bon. Le mal qu’il n’a pas créé mais dont il a voulu nous mettre en garde, dans l’exercice de notre liberté, advient seulement lorsque nous décidons dans notre cœur de faire ce qui est mauvais. Ainsi ce mal qui rend l’homme impur n’est pas dans ce qui est extérieur et qui rentre en lui, mais plutôt il est à l’intérieur de lui, dans ce qui sort de son cœur. Ce cœur auquel le malin, celui-là même qui incarne le mal radical, fait de mauvaises suggestions. La lutte contre le mal et le péché est donc dans le cœur de chacun, lieu où il doit résister à ses mauvais penchants, instincts et pulsions.