jeudi   09 FEVRIER

SAINT Apolline

Martyre à Alexandrie, elle refusa de renier la foi et se jeta elle-même dans le bûcher qui avait été préparé pour elle.

Antienne d’ouverture : Ps 94, 6-7

Venez, inclinez-vous, prosternez-vous : adorons le Seigneur qui nous a faits : oui, il est notre Dieu.

Prière d’ouverture

Dans ton amour inlassable, Seigneur, veille sur ta famille; Et puisque ta grâce est notre unique espoir, garde-nous sous ta constante protection. Par Jésus.

1ère lecture : Gn 2, 18-25

Lecture du livre de la Genèse Le Seigneur Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul. Je vais lui faire une aide qui lui correspondra. » Avec de la terre, le Seigneur Dieu modela toutes les bêtes des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les amena vers l’homme pour voir quels noms il leur donnerait. C’étaient des êtres vivants, et l’homme donna un nom à chacun. L’homme donna donc leurs noms à tous les animaux, aux oiseaux du ciel et à toutes les bêtes des champs. Mais il ne trouva aucune aide qui lui corresponde. Alors le Seigneur Dieu fit tomber sur lui un sommeil mystérieux, et l’homme s’endormit. Le Seigneur Dieu prit une de ses côtes, puis il referma la chair à sa place. Avec la côte qu’il avait prise à l’homme, il façonna une femme et il l’amena vers l’homme. L’homme dit alors: « Cette fois-ci, voilà l’os de mes os et la chair de ma chair! On l’appellera femme – Ishsha –, elle qui fut tirée de l’homme – Ish. » À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. Tous les deux, l’homme et sa femme, étaient nus, et ils n’en éprouvaient aucune honte l’un devant l’autre.

Psaume : 127 (128), 1-2, 3, 4-5

R/ Heureux qui craint le Seigneur !

Heureux qui craint le Seigneur et marche selon ses voies ! Tu te nourriras du travail de tes mains : Heureux es-tu ! À toi, le bonheur !

Ta femme sera dans ta maison comme une vigne généreuse, et tes fils, autour de la table, comme des plants d’olivier.

Voilà comment sera béni l’homme qui craint le Seigneur. De Sion, que le Seigneur te bénisse ! Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie

Acclamation

Alléluia, alléluia ! Accueillez dans la douceur la Parole semée en nous : c’est elle qui peut vous sauver.  Alléluia. (cf. Jc 1, 21bc)

Évangile : Mc 7, 24-30

En ce temps-là, Jésus partit et se rendit dans le territoire de Tyr. Il était entré dans une maison, et il ne voulait pas qu’on le sache, mais il ne put rester inaperçu : une femme entendit aussitôt parler de lui ; elle avait une petite fille possédée par un esprit impur; elle vint se jeter à ses pieds. Cette femme était païenne, syro-phénicienne de naissance, et elle lui demandait d’expulser le démon hors de sa fille. Il lui disait: « Laisse d’abord les enfants se rassasier, car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » Mais elle lui répliqua : « Seigneur, les petits chiens, sous la table, mangent bien les miettes des petits enfants ! » Alors il lui dit: « À cause de cette parole, va : le démon est sorti de ta fille. » Elle rentra à la maison, et elle trouva l’enfant étendue sur le lit : le démon était sorti d’elle.

Prière sur les offrandes

Seigneur notre Dieu, tu as voulu choisir dans ta création le pain et le vin qui refont chaque jour nos forces: Fais qu’ils deviennent aussi pour nous le sacrement de la vie éternelle. Par Jésus.

Antienne de la communion : Ps 106, 8-9

Proclamons l’amour du Seigneur, ses merveilles pour les hommes: Il a rassasié ceux qui avaient faim, et désaltéré ceux qui avaient soif.

Prière après la communion

Tu as voulu, Seigneur, que nous partagions un même pain et que nous buvions à la même coupe: Accorde-nous de vivre tellement unis dans le Christ que nous portions du fruit pour le salut du monde. Par Jésus.

Méditation

De la côte de l’homme, Dieu a créé la femme bonne, de la même nature humaine que lui, afin que de son côté et à ses côtés comme alliée et vis-à-vis, elle soit sa côte ou son soutien. D’ailleurs la femme sait souvent faire montre d’une grande foi en le Seigneur, comme en fît montre cette femme païenne dont Jésus accède à la demande de délivrance pour sa fille. Sa foi, c’est-à-dire sa confiance inébranlable en la bonté du Seigneur, et plus encore sa très grande humilité, avaient fait céder le Christ. Elle se savait aussi indigne que le Seigneur lui fasse grâce. Mais elle était convaincue que toujours le Seigneur fait grâce, d’une manière ou d’une autre, comme on fait grâce aux petits chiens des miettes de pain. Puissions-nous prier et supplier le Seigneur avec les mêmes sentiments.