lundi   27  FEVRIER

Sainte Honorine

On ne connaît d’elle que les reliques qui furent rapportées de Haute Normandie jusqu’en Ile-de-France à Conflans-Saint-Honorine. Son culte en Normandie est très ancien et la tradition en fait une martyre gauloise.

Antienne d’ouverture : Ps  122, 2-3

Comme l’esclave suit des yeux la main de son maître, nous levons les yeux vers le Seigneur notre Dieu, espérant sa pitié.

Prière d’ouverture

Fais-nous revenir à toi, Dieu notre Sauveur, et pour que ce carême nous soit profitable, ouvre nos esprits à l’intelligence de ta loi. Par Jésus.

1ère lecture : Lv 19, 1-2.11-18

Le Seigneur parla à Moïse et dit: « Parle à toute l’assemblée des fils d’Israël. Tu leur diras: Soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint. Vous ne volerez pas, vous ne mentirez pas, vous ne tromperez aucun de vos compatriotes. Vous ne ferez pas de faux serments par mon nom: tu profanerais le nom de ton Dieu. Je suis le Seigneur. Tu n’exploiteras pas ton prochain, tu ne le  dépouilleras pas: tu ne retiendras pas jusqu’au matin la paye du salarié. Tu ne maudiras pas un sourd, tu ne mettras pas d’obstacle devant un aveugle: tu craindras ton Dieu. Je suis le Seigneur. Quand vous siégerez au tribunal, vous ne commettrez pas d’injustice; tu n’avantageras pas le faible, tu ne favoriseras pas le puissant: tu jugeras ton compatriote avec justice. Tu ne répandras pas de calomnies contre quelqu’un de ton peuple, tu ne réclameras pas la mort de ton prochain. Je suis le Seigneur. Tu ne haïras pas ton frère dans ton cœur. Mais tu devras réprimander ton compatriote, et tu ne toléreras pas la faute qui est en lui. Tu ne te vengeras pas. Tu ne garderas pas de rancune contre les fils de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi- même. Je suis le Seigneur. »

Psaume : 18B (19), 8, 9, 10,15

R/ Tes paroles, Seigneur, sont esprit et elles sont vie.

La loi du Seigneur est parfaite, qui redonne vie ; la charte du Seigneur est sûre, qui rend sages les simples.

Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur ; le commandement du Seigneur est limpide, il clarifie le regard.

La crainte qu’il inspire est pure, elle est là pour toujours ; les décisions du Seigneur sont justes et vraiment équitables.

Accueille les paroles de ma bouche, le murmure de mon cœur ; qu’ils parviennent devant toi, Seigneur, mon rocher, mon défenseur !

Acclamation

Louange à toi, Seigneur, Roi d’éternelle gloire ! Voici maintenant le moment favorable, voici maintenant le jour du salut. Louange à toi, Seigneur, Roi d’éternelle gloire ! (2 Co 6, 2)

Évangile : Mt 25, 31-46

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs : il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !” Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu…? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison… Quand sommes- nous venus jusqu’à toi ?” Et le Roi leur répondra: “Amen, je vous le dis: chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : “Allez- vous- en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges. Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.” Alors ils répondront, eux aussi: “Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service?” Il leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.” Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. » 

Prière sur les offrandes

Accepte, Seigneur, notre fervent sacrifice; qu’il sanctifie notre vie, en nous donnant ta grâce, et nous obtienne ton pardon. Par Jésus.

Antienne de la communion

«Vraiment, dit le Seigneur, tout ce que vous avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. Venez les bénis de mon Père, recevez en héritage le royaume préparé pour vous depuis la création du monde. »

Prière après la communion

Fais-nous trouver dans cette communion, Seigneur, un secours pour l’âme et pour le corps, afin que nous goûtions la joie d’être tout entier sauvés par ce sacrement. Par Jésus

Méditation

La sainteté que le Seigneur nous demande ne consiste pas seulement à observer ce qu’il demande ou interdit de faire pour soi-même, en donnant ses commandements. Jésus nous apprend que ce que nous faisons ou pas pour le prochain auquel il s’identifie détermine aussi notre sainteté ou notre justice devant Dieu. Il semble bien, à l’écouter, que notre jugement portera sur ce que nous aurons fait du prochain. Les bonnes œuvres à lui faites nous justifieront, tandis que nos manquements à la charité nous condamneront. Ainsi la question qui devrait retentir en chacun de nous serait: Qu’as-tu fait de ton frère ? Nous avons envers le frère en humanité un devoir de charité, de solidarité et d’hospitalité. Puissions-nous pratiquer les œuvres de miséricorde temporelles et spirituelles.