mardi   28  FEVRIER

SAINT Romain

Doux et indulgent, Romain avait trente cinq ans lorsqu’il quitta son Bugey natal, n’emportant avec lui que « la vie des Pères du Désert». Il prit son chemin vers l’Est, traversa de grandes forêts et finit par atteindre la Bienne. Il venait de trouver ce qui lui convenait: de la terre labourable, une fontaine, des arbres et du silence. Il vécut là quelques années comme s’il était dans le désert égyptien de la Thébaïde.

Antienne d’ouverture : Ps 89, 1-2

D’âge en âge, tu as été notre refuge, Seigneur, depuis toujours et pour toujours, tu es Dieu.

Prière d’ouverture

Regarde ta famille, Seigneur ; et fais que notre esprit, affiné par la maîtrise de nos sens, resplendisse à tes yeux du désir de te trouver. Par Jésus.

1ère lecture : Is 55, 10-11

Ainsi parle le Seigneur : « La pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer, donnant la semence au semeur et le pain à celui qui doit manger; ainsi ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission. »

Psaume : 34, 4-5, 6-7, 16-17, 18-19

R/ De toutes leurs angoisses, Dieu délivre les justes.

Magnifiez avec moi le Seigneur, exaltons tous ensemble son nom. Je cherche le Seigneur, il me répond de toutes mes frayeurs, il me délivre.

Qui regarde vers lui resplendira, sans ombre ni trouble au visage. Un pauvre crie ; le Seigneur entend il le sauve de toutes ses angoisses.

Le Seigneur regarde les justes, il écoute, attentif à leurs cris. Le Seigneur affronte les méchants pour effacer de la terre leur mémoire.

Le Seigneur entend ceux qui l’appellent : de toutes leurs angoisses, il les délivre. Il est proche du cœur brisé, il sauve l’esprit abattu.

Acclamation

Ta Parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance.  L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Ta Parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance

Évangile : Mt 6, 7-15

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens: ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé. Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes. »

Prière sur les offrandes

Maître et créateur de toute chose, accepte les présents que nous avons reçus de toi ; tu nous les as donnés pour notre vie sur la terre : qu’ils deviennent porteurs de  vie  éternelle. Par Jésus.

Antienne de la communion: Ps 4, 2    

Je t’appelle, réponds-moi, Dieu, ma justice, toi qui me sors de la détresse : Prends pitié de moi ! Ecoute ma prière !

Prière après la communion

Puissions-nous trouver dans ces mystères, Seigneur, la grâce qui assagira nos désirs terrestres pour nous faire aimer les biens du ciel. Par Jésus.

Méditation

La parole de Dieu, qui jamais ne lui retourne sans avoir accompli ce qu’il dit, inspire et enrichit nos prières. Pas besoin de rabâcher en priant, de peur d’être absents de nos paroles. En nous enseignant la prière type du Pater (Notre Père), Jésus nous apprend à prier Dieu avec un esprit filial, c’est-à-dire avec l’amour, la spontanéité, le sans-gêne, la confiance, la simplicité, l’humilité et la docilité d’un enfant. Il nous apprend à parler intimement à Dieu comme un enfant parle à son papa. Aussi nous apprend-il à prier avec un esprit fraternel, c’est-à-dire avec des sentiments fraternels portés à tous les hommes. C’est dire donc qu’en faisant cette prière, nous devons tous nous considérer et vivre comme des fils et des filles d’un même Père, unis dans la paix et l’amour. Au bout du compte, le Pater nous engage à : bénir et aimer le Nom de Dieu, le faisant connaître et aimer, avec cette soumission à sa volonté qui fait advenir son règne. Un règne de vie où tous ont à manger ; de réconciliation où on se pardonne ; d’amour où le mal disparaît.