MERCREDI  15  MARS

Sainte Louise de Marillac

Fille naturelle d’un grand seigneur, elle fut élevée par les religieuses dominicaines de Poissy. Restée veuve à 34 ans, elle rencontre saint Vincent de Paul. Subjuguée par la charité contagieuse du prêtre, elle devient rapidement sa collaboratrice dans toutes ses actions charitables. En 1633, ils fondent ensemble la « Compagnie des Filles de la Charité », communément appelée Sœurs de Saint Vincent de Paul. Louise, supérieure de la nouvelle communauté, oriente les sœurs vers tous les exclus de son temps.

Antienne  d’ouverture : Ps 118, 133

Que tes promesses orientent mes pas, Seigneur : ne laisse aucun mal me dominer.

Prière d’ouverture

Seigneur, tu nous accordes ce temps de Carême pour nous former à la vie avec le Christ et nous alimenter de ta parole ; que notre effort de pénitence nous obtienne la fidélité à te servir et le goût de te prier d’un même cœur. Par Jésus.

1ère lecture : Dt 4, 1.5-9

Moïse disait au peuple : « Maintenant, Israël, écoute les décrets et les ordonnances que je vous enseigne pour que vous les mettiez en pratique. Ainsi vous vivrez, vous entrerez, pour en prendre possession, dans le pays que vous donne le Seigneur, le Dieu de vos pères. Voyez, je vous enseigne les décrets et les ordonnances que le Seigneur mon Dieu m’a donnés pour vous, afin que vous les mettiez en pratique dans le pays où vous allez entrer pour en prendre possession. Vous les garderez, vous les mettrez en pratique ; ils seront votre sagesse et votre intelligence  aux yeux de tous les peuples. Quand ceux- ci entendront parler de tous ces décrets, ils s’écrieront: “Il n’y a pas un peuple sage et intelligent comme cette grande nation!” Quelle est en effet la grande nation dont les dieux soient aussi proches que le Seigneur notre Dieu est proche de nous chaque fois que nous l’invoquons ? Et quelle est la grande nation dont les décrets et les ordonnances soient aussi justes que toute cette Loi que je vous donne aujourd’hui? Garde-toi de jamais oublier ce que tes yeux ont vu ; ne le laisse pas sortir de ton cœur un seul jour. Enseigne-le à tes fils, et aux fils de tes fils. ».

Psaume : 147 (147b), 12-13, 15-16

R/ Glorifie le Seigneur, Jérusalem !  Célèbre ton Dieu, ô Sion !

Ou : Alléluia ! 147,12

Glorifie le Seigneur, Jérusalem! Célèbre ton Dieu, ô Sion ! Il a consolidé les barres de tes portes, dans tes murs il a béni tes enfants.

Il envoie sa parole sur la terre: rapide, son verbe la parcourt. Il étale une toison de neige, il sème une poussière de givre.

Il révèle sa parole à Jacob, ses volontés et ses lois à Israël. Pas un peuple qu’il ait ainsi traité ; nul autre n’a connu ses volontés.

Acclamation : Ez 18,31

Gloire à toi, Seigneur, Fils du Dieu vivant ! Tes paroles, Seigneur, sont esprit et elles sont vie ;

tu as les paroles de la vie éternelle. Gloire à toi, Seigneur, Fils du Dieu vivant ! (cf. Jn 6, 63c.68c)

Évangile : Mathieu 5, 17-19

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise. Donc, celui qui rejette un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux.».

Prière sur les offrandes

Avec ces offrandes, Seigneur, accepte les prières de ton peuple; et nous qui prenons part à cette Eucharistie, protège-nous de tout mal. Par Jésus.

Antienne  de  communion : Ps 15, 11

Tu m’as montré, Seigneur, la route de la vie ; en ta présence, la joie est sans mesure.

Prière après la communion

Que cette communion à ton Fils Jésus christ nous sanctifie, Seigneur notre Dieu : après avoir effacé tous nos torts,   qu’elle ouvre nos cœurs aux promesses de ton Règne. Par Jésus.

Méditation

Bienaimés du Seigneur, à voir la relation tendue que les chefs des prêtres avaient contre Jésus, on peut croire qu’ils le considéraient comme un élément perturbateur venu pour abolir l’ordre établi ou la loi. C’est le même sentiment qui nous habite souvent quand nous ne comprenons pas un frère qui met à nu notre mauvaise façon de vivre. Tel fut le nœud de discorde entre les chefs de prêtres et Jésus, tel est aussi ce qui nous met souvent en branle contre toute personne qui essaie de nous recadrer sur nos mauvaises pratiques. Jésus n’abolit rien dans nos vies. Il est là pour nous inviter à parfaire la loi en la rendant plus humaine. La loi est là pour rendre l’homme libre et heureux. Ajouter ou retrancher un iota est un péché grave. Le cœur de la loi, c’est l’amour. Et toute loi dépourvue d’amour est détestable aux yeux de Dieu. Faisons donc attention au mauvais usage de la loi.