SAINT Ignace d’Antioche,
évêque et martyr
L’historien Eusèbe écrit, au début du 4e siècle : ‘’Ignace avait été élu évêque d’Antioche et était le second successeur de Pierre. On dit qu’il avait été envoyé de Syrie à Rome pour y être dévoré par les bêtes à cause du témoignage pour le Christ. Il fit ce voyage à travers l’Asie(…).
Antienne d’ouverture : Ps 129, 3-4
Si tu retiens les fautes, Seigneur, qui donc subsistera? Mais près de toi se trouve le pardon, Dieu fidèle.
Prière d’ouverture
Nous t’en prions, Seigneur, que ta grâce nous devance et qu’elle nous accompagne toujours, pour nous rendre attentifs à faire le bien sans relâche. Par Jésus.
1ère lecture : Romains 1, 16-25
Frères, je n’ai pas honte de l’Évangile, car il est puissance de Dieu pour le salut de quiconque est devenu croyant, le Juif d’abord, et le païen. Dans cet Évangile se révèle la justice donnée par Dieu, celle qui vient de la foi et conduit à la foi, comme il est écrit : Celui qui est juste par la foi, vivra. Or la colère de Dieu se révèle du haut du ciel contre toute impiété et contre toute injustice des hommes qui, par leur injustice, font obstacle à la vérité. En effet, ce que l’on peut connaître de Dieu est clair pour eux, car Dieu le leur a montré clairement. Depuis la création du monde, on peut voir avec l’intelligence, à travers les œuvres de Dieu, ce qui de lui est invisible: sa puissance éternelle et sa divinité. Ils n’ont donc pas d’excuse, puisque, malgré leur connaissance de Dieu, ils ne lui ont pas rendu la gloire et l’action de grâce que l’on doit à Dieu. Ils se sont laissé aller à des raisonnements sans valeur, et les ténèbres ont rempli leurs cœurs privés d’intelligence. Ces soi-disant sages sont devenus fous ; ils ont échangé la gloire du Dieu impérissable contre des idoles représentant l’être humain périssable ou bien des volatiles, des quadrupèdes et des reptiles. Voilà pourquoi, à cause des convoitises de leurs cœurs, Dieu les a livrés à l’impureté, de sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leur corps. Ils ont échangé la vérité de Dieu contre le mensonge ; ils ont vénéré la création et lui ont rendu un culte plutôt qu’à son Créateur, lui qui est béni éternellement. Amen
Psaume : 18a (19), 2-3, 4-5ab
R/ Les cieux proclament la gloire de Dieu.
Les cieux proclament la gloire de Dieu, le firmament raconte l’ouvrage de ses mains. Le jour au jour en livre le récit et la nuit à la nuit en donne connaissance.
Pas de paroles dans ce récit, pas de voix qui s’entende ; mais sur toute la terre en paraît le message et la nouvelle, aux limites du monde.
Acclamation
Alléluia. Alléluia. Elle est vivante, énergique, la parole de Dieu ; elle juge des intentions et des pensées du cœur. Alléluia. (cf. He 4, 12)
Évangile : Luc 11, 37-41
En ce temps-là, pendant que Jésus parlait, un pharisien l’invita pour le repas de midi. Jésus entra chez lui et prit place. Le pharisien fut étonné en voyant qu’il n’avait pas fait d’abord les ablutions précédant le repas. Le Seigneur lui dit : « Bien sûr, vous les pharisiens, vous purifiez l’extérieur de la coupe et du plat, mais à l’intérieur de vous-mêmes vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté. Insensés ! Celui qui a fait l’extérieur n’a-t-il pas fait aussi l’intérieur ? Donnez plutôt en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous. »
Prière sur les offrandes
Avec ces offrandes, Seigneur, reçois les prières de tes fidèles. Que cette liturgie célébrée avec amour nous fasse passer à la gloire du ciel. Par Jésus.
Antienne de communion : Ps 33, 11
Le riche est dépourvu, affamé, mais, à la table du Seigneur, celui qui cherche Dieu ne manque de rien.
Prière après la communion
Dieu souverain, nous te le demandons humblement: Rends-nous participants de la nature divine, puisque tu nous as fait communier au corps et au sang du Christ. Lui qui.
Méditation
On peut aussi comprendre la fin de l’évangile comme tel : « donnez plutôt en aumône ce qui est à l’intérieur. » Voilà qui est curieux. De quel intérieur s’agit-il ? Suffit-il de partager sa nourriture avec qui a faim pour être pur et pouvoir s’approcher de Dieu ? « Quand je distribuerais tous mes biens en aumônes, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien. » Alors peut-on donner en aumône le cœur rempli de cupidité et de méchanceté ? Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé, il ne repousse pas un cœur qui regrette le mal, mais le purifie de tout péché, l’emplit de charité et vient y habiter. Alors tout sera pur pour nous.