SAINT JEAN DE CAPISTRAN, Prêtre
Gouverneur de Pérouse, Jean a 30 ans quand il entre chez les Franciscains. Prêtre en 1425, il parcourt l’Europe, y propageant la dévotion au Nom de Jésus. Il prêche la croisade qui enraye les progrès des Turcs, battus à Belgrade en 1456. Auparavant, il avait été au Concile de Florence où il avait amené les Arméniens en vue de l’union des Eglises séparées. A cette unité de l’Eglise, compromise par le grand schisme d’Occident, il travailla toute sa vie.
Antienne d’ouverture : Ps 16, 6 .8
Je t’appelle, mon Dieu, car tu peux me répondre. Écoute-moi! Entends ce que je dis. Garde-moi comme la prunelle de l’œil; sois mon abri, protège-moi.
Prière d’ouverture
Dieu éternel et tout-puissant, Fais-nous toujours vouloir ce que tu veux et servir ta gloire d’un cœur sans partage. Par Jésus.
1ère lecture : Rm 4, 20-25
Frères, devant la promesse de Dieu, Abraham n’hésita pas, il ne manqua pas de foi, mais il trouva sa force dans la foi et rendit gloire à Dieu, car il était pleinement convaincu que Dieu a la puissance d’accomplir ce qu’il a promis. Et voilà pourquoi il lui fut accordé d’être juste. En disant que cela lui fut accordé, l’Écriture ne s’intéresse pas seulement à lui, mais aussi à nous, car cela nous sera accordé puisque nous croyons en Celui qui a ressuscité d’entre les morts Jésus notre Seigneur, livré pour nos fautes et ressuscité pour notre justification.
Cantique : Lc 1, 69-70, 71-72, 73-75
R/ Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, car il a visité son peuple.
Il a fait surgir la force qui nous sauve dans la maison de David, son serviteur, comme il l’avait dit par la bouche des saints, par ses prophètes, depuis les temps anciens :
Salut qui nous arrache à l’ennemi, à la main de tous nos oppresseurs, amour qu’il montre envers nos pères, mémoire de son alliance sainte,
Serment juré à notre père Abraham de nous rendre sans crainte, afin que, délivrés de la main des ennemis, nous le servions dans la justice et la sainteté, en sa présence, tout au long de nos jours.
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux. Alléluia. (Cf. Mt 5,3)
Evangile : Lc 12, 13-21
En ce temps-là, du milieu de la foule, quelqu’un demanda à Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. » Jésus lui répondit : « Homme, qui donc m’a établi pour être votre juge ou l’arbitre de vos partages ? » Puis, s’adressant à tous : « Gardez-vous bien de toute avidité, car la vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède. » Et il leur dit cette parabole : « Il y avait un homme riche, dont le domaine avait bien rapporté. Il se demandait : « Que vais-je faire ? Car je n’ai pas de place pour mettre ma récolte. » Puis il se dit : « Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j’en construirai de plus grands et j’y mettrai tout mon blé et tous mes biens. Alors je me dirai à moi-même : Te voilà donc avec de nombreux biens à ta disposition, pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence. » Mais Dieu lui dit : « Tu es fou : cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ? » Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu.
Prière sur les offrandes
Accorde-nous, Seigneur, de te servir à cet autel en toute liberté d’esprit. Ainsi ta grâce pourra nous purifier dans le mystère que nous célébrons. Par Jésus.
Antienne de la communion : Ps 32,
Le Seigneur veille sur ceux qui le craignent, sur ceux qui espèrent son amour, pour les préserver de la mort, les garder en vie aux jours de famine.
Prière après la communion
Seigneur, fais-nous trouver des forces neuves dans cette communion aux réalités du ciel. Assure-nous tes bienfaits ici-bas et instruis-nous des richesses de ton Royaume. Par Jésus.
Méditation
Le bonheur, le monde est à la quête du bonheur. Mais où et comment le cherche-t-il ? Le maître mot pourrait être : possession, avoir toujours plus, être plus performant. On arrive aisément à une société de consommation. A-t-on trouvé le bonheur pour autant ? Face à une telle quête, la parabole de ce jour n’use que d’un seul mot : « insensé ». L’Ecriture redoute que l’homme perde le sens, qu’il se trompe de direction, qu’il cesse de dépendre de son Père pour être à lui-même, sa vérité, son horizon, son dieu. Mais savons-nous vraiment vers quoi ou vers qui est orientée notre vie ? Jésus nous dit : « Cherchez le Royaume, et le reste vous sera donné par surcroît ». Telle devrait être notre véritable quête.