Jeudi 08 Février

by | Feb 7, 2024 | Agenda Biblique

Sainte Josephine Bakhita

vert/blanc

Soudanaise, esclave puis religieuse, la Mère Noire comme l’appelaient affectueusement ceux qui la connaissaient a été béatifiée par Jean Paul II le 17 mai 1992. Elle a été déclarée sainte le 1er octobre 2000.

Antienne d’ouverture : Ps 94, 6-7

Venez, inclinez-vous, prosternez-vous: adorons le Seigneur qui nous a faits: oui, il est notre Dieu.

Prière d’ouverture

Dans ton amour inlassable, Seigneur, veille sur ta famille; Et puisque ta grâce est notre unique espoir, garde-nous sous ta constante protection. Par Jésus Christ.

1ère lecture : 1 R 11, 4-13

Salomon vieillissait; ses femmes le détournèrent vers d’autres dieux, et son cœur n’était plus tout entier au Seigneur, comme l’avait été celui de son père David. Salomon prit part au culte d’Astarté, la déesse des Sidoniens, et à celui de Milcom, l’horrible idole des Ammonites. Il fit ce qui est mal aux yeux du Seigneur, et il ne lui obéit pas aussi parfaitement que son père David. Il construisit alors, sur la montagne à l’est de Jérusalem, un lieu sacré pour Camosh, l’horrible idole de Moab, et un autre pour Milcom, l’horrible idole des Ammonites. Il en fit d’autres pour permettre à toutes ses femmes étrangères de brûler de l’encens et d’offrir des sacrifices à leurs dieux. Le Seigneur s’irrita contre  Salomon parce qu’il s’était détourné du Seigneur Dieu d’Israël. Pourtant, celui-ci lui était apparu deux fois, et lui avait défendu de suivre d’autres dieux; mais Salomon avait désobéi. Le Seigneur lui  déclara: « Puisque tu t’es conduit de cette manière, puisque tu n’as pas gardé mon alliance ni observé mes décrets, je vais t’enlever le royaume et le donner à l’un de tes serviteurs. Seulement, à cause de ton père David, je ne ferai pas cela durant ta vie; c’est de la main de ton fils que j’enlèverai le royaume. Et encore, je ne lui enlèverai pas tout, je laisserai une tribu à ton fils, à cause de mon serviteur David et de Jérusalem, la ville que j’ai choisie. »

Psaume : 105 (106), 3-4ab, 6.35, 36-37, 39-40

R/ Souviens-toi de nous, Seigneur, dans ta bienveillance pour ton peuple.

Heureux qui pratique la justice, qui observe le droit en tout temps! Souviens-toi de moi, Seigneur, dans ta bienveillance pour ton peuple.

Avec nos pères, nous avons péché, nous avons failli et renié. Ils vont se mêler aux païens, ils apprennent leur manière d’agir.

Alors ils servent leurs idoles, et pour eux c’est un piège: ils offrent leurs fils et leurs filles en sacrifice aux démons.

De telles pratiques les souillent; ils se prostituent par de telles actions. Et le Seigneur prend feu contre son peuple: ses héritiers lui font horreur.

Acclamation

Alléluia, alléluia! Accueillez dans la douceur la Parole semée en nous: c’est elle qui peut vous sauver. Alléluia. (cf. Jc 1, 21bc)

Évangile : Mc 7, 24-30

En ce temps-là, Jésus partit et se rendit dans le territoire de Tyr. Il était entré dans une maison, et il ne voulait pas qu’on le sache, mais il ne put rester inaperçu: une femme entendit aussitôt parler de lui; elle avait une petite fille possédée par un esprit impur; elle vint se jeter à ses pieds. Cette femme était païenne, syro-phénicienne de naissance, et elle lui demandait d’expulser le démon hors de sa fille. Il lui disait: « Laisse d’abord les enfants se rassasier, car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » Mais elle lui répliqua: « Seigneur, les petits chiens, sous la table, mangent bien les miettes des petits enfants ! » Alors il lui dit: « À cause de cette parole, va: le démon est sorti de ta fille. » Elle rentra à la maison, et elle trouva l’enfant étendue sur le lit: le démon était sorti d’elle.

Prière sur les offrandes

Seigneur notre Dieu, tu as voulu choisir dans ta création le pain et le vin qui refont chaque jour nos forces: Fais qu’ils deviennent aussi pour nous le sacrement de la vie éternelle. Par Jésus.

Antienne de la communion : Ps 106, 8-9

Proclamons l’amour du Seigneur, ses merveilles pour les hommes: Il a rassasié ceux qui avaient faim, et désaltéré ceux qui avaient soif.

Prière après la communion

Tu as voulu, Seigneur, que nous partagions un même pain et que nous buvions à la même coupe: Accorde-nous de vivre tellement unis dans le Christ que nous portions du fruit pour le salut du monde. Par Jésus.

Méditation

La rencontre de Jésus et la syro-phénicienne nous montre la puissance de la bonne prière. Jésus fait face à la demande d’une païenne qui lui demande la guérison pour sa fille. Or, les païens et les juifs au temps de Jésus n’entretenaient pas des bonnes relations. Dans ce contexte social, ni la femme païenne ni sa fille ne pouvait bénéficier d’une quelconque faveur venant d’un juif. La réponse de Jésus à la demande de cette femme, même si elle peut nous choquer, vise justement à planter ce décor et à mettre à l’épreuve la foi de cette femme. Teste qu’elle va passer en trouvant des mots justes qui vont émouvoir le cœur de Jésus. Finalement, elle obtiendra de Lui ce qu’elle demandait : la santé de sa fille. Nous aussi, au-delà de notre indignité, si nous trouvons des mots justes pour nos prières, Dieu répondra toujours favorablement à nos attentes.