Saint Donatien
VERT
Converti à la foi chrétienne par Similien, son histoire est liée à celle de Rogatien. Arrêtés comme chrétiens, ils furent soumis aux tortures du chevalet, passèrent leur dernière nuit à prier ensemble et eurent la tête tranchée le lendemain matin.
Antienne d’ouverture : PS 12, 6
Seigneur, je suis sûr de ton amour: mon cœur est dans la joie, car tu me sauves ; je veux chanter au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait.
Prière d’ouverture
Accorde-nous, Dieu tout-puissant, de conformer à ta volonté nos paroles et nos actes dans une inlassable recherche des biens spirituels. Par Jésus Christ.
1ère lecture : Jc 5,9-12
Frères, ne gémissez pas les uns contre les autres, ainsi vous ne serez pas jugés. Voyez : le Juge est à notre porte. Frères, prenez pour modèles d’endurance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voyez : nous proclamons heureux ceux qui tiennent bon. Vous avez entendu dire comment Job a tenu bon, et vous avez vu ce qu’à la fin le Seigneur a fait pour lui, car le Seigneur est tendre et miséricordieux. Et avant tout, mes frères, ne faites pas de serment: ne jurez ni par le ciel ni par la terre, ni d’aucune autre manière ; que votre « oui » soit un « oui » que votre « non » soit un « non » ; ainsi vous ne tomberez pas sous le jugement.
Psaume : 102,1-4.8-9.11-12
R/ Le Seigneur est tendresse et pitié
Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits !
Car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie ; il réclame ta vie à la tombe et te couronne d’amour et de tendresse ;
Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ; il n’est pas pour toujours en procès, ne maintient pas sans fin ses reproches ;
Comme le ciel domine la terre, fort est son amour pour qui le craint ; aussi loin qu’est l’orient de l’occident, il met loin de nous nos péchés ;
Acclamation
Alléluia, alléluia ! Ta parole, Seigneur, est vérité ; dans cette vérité, sanctifie-nous. Alléluia. (cf. Jn 17, 17ba)
Évangile : Mc 10, 1-12
En ce temps-là, Jésus arriva dans le territoire de la Judée, au-delà du Jourdain. De nouveau, des foules s’assemblèrent près de lui, et de nouveau, comme d’habitude, il les enseignait. Des pharisiens l’abordèrent et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? » Jésus leur répondit : « Que vous a prescrit Moïse ?» Ils lui dirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation. » Jésus répliqua : « C’est en raison de la dureté de vos cœurs qu’il a formulé pour vous cette règle. Mais, au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme. À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare ! » De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question. Il leur déclara : « Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre devient adultère envers elle. Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre, elle devient adultère. »
Prière sur les offrandes
En célébrant avec respect tes mystères, Seigneur, nous te supplions humblement : que les dons offerts pour te glorifier servent à notre salut. Par Jésus.
Antienne de la communion : Ps 9, 2-3
De toute mon âme, Seigneur, je rendrai grâce en proclamant tes innombrables merveilles ; j’exulterai, je danserai auprès de toi, je fêterai ton nom, Dieu très-haut.
Prière après la communion
Nous t’en prions, Dieu tout-puissant, donne-nous de recueillir tous les fruits de salut dont ces mystères sont déjà la promesse et le gage. Par Jésus.
Méditation
La question du mariage sur laquelle le Seigneur envient à se prononcer dans ce passage de l’évangile met en exergue l’origine et qui dit, la sacralité du mariage. A l’encontre des intentions perfides et malhonnêtes de ses contemporains, Jésus vient recentrer les débats en posant la parité homme et femme comme étant indivisible et complémentaire. Ainsi il n’est plus question de deux personnes mais d’une seule. Aujourd’hui encore cette considération souffre de beaucoup de d’incompréhension. Or il ne devrait pas en être ainsi, le bonheur dans le mariage est une charge qui incombe aux deux conjoints. Béni Seigneur tous les couples de la terre et donne leur de rester parfaitement unis en toi principe de toute véritable union.