Saint FIRMIN
VERT
Au 4e siècle, Saint Saturnin, l’un des soixante-dix disciples de Jésus, convertit à Pampelune quarante mille personnes en quelques jours dont le jeune Firmin qui, avec l’âge, devint un fidèle prédicateur du Christ. A vingt-sept ans, Firmin reçut le sacre épiscopal, évangélisa l’Aquitaine et les régions voisines. C’est à Amiens qu’il fut arrêté et discrètement assassiné par le gouverneur païen qui craignait les très nombreux chrétiens de la région.
Antienne d’ouverture : Sg 1, 7
«Je suis le sauveur de mon peuple, dit le Seigneur, s’il crie vers moi dans les épreuves, je l’exauce; je suis son Dieu pour toujours. »
Prière d’ouverture
Seigneur, tu as voulu que toute la loi consiste à t’aimer et à aimer son prochain. Donne-nous de garder tes commandements, et de parvenir ainsi à la vie éternelle. Par Jésus Christ.
1ère lecture : Proverbes 30 :5-9
Toute parole de Dieu est mise à l’épreuve ; il est un bouclier pour ceux qui se réfugient en lui. N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et tu seras exposé comme trompeur. Je te demande deux choses, ne me les refuse pas avant de mourir : éloigne de moi le mensonge et le mensonge, ne me donne ni pauvreté ni richesse ; ne me donne que la nourriture dont j’ai besoin ; De peur que, rassasié, je ne te renie en disant : « Qui est le Seigneur ? Ou, étant dans le besoin, je vole et profane le nom de mon Dieu.
Psaume : 119:29, 72, 89, 101, 104, 163
R/ Ta parole, Seigneur, est la lumière de mes pas. (Ps 118, 105a)
Détourne-moi de la voie du mensonge, fais-moi la grâce de ta loi. Mon bonheur, c’est la loi de ta bouche, plus qu’un monceau d’or ou d’argent.
Pour toujours, ta parole, Seigneur, se dresse dans les cieux. Des chemins du mal, je détourne mes pas, afin d’observer ta parole.
Tes préceptes m’ont donné l’intelligence : je hais tout chemin de mensonge. Je hais, je déteste le mensonge ; ta loi, je l’aime.
Acclamation: Marc 1, 15
Alléluia. Alléluia. Le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. Alléluia. (Mc 1, 15)
Évangile : Luc 9, 1-6
En ce temps-là, Jésus rassembla les Douze ; il leur donna pouvoir et autorité sur tous les démons, et de même pour faire des guérisons ; il les envoya proclamer le règne de Dieu et guérir les malades. Il leur dit : « Ne prenez rien pour la route, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ; n’ayez pas chacun une tunique de rechange. Quand vous serez reçus dans une maison, restez-y ; c’est de là que vous repartirez. Et si les gens ne vous accueillent pas, sortez de la ville et secouez la poussière de vos pieds ce sera un témoignage contre eux. » Ils partirent et ils allaient de village en village annonçant la Bonne Nouvelle et faisant partout des guérisons.
Prière sur les offrandes
Reçois favorablement, Seigneur, les offrandes de ton peuple, Pour qu’il obtienne dans le mystère eucharistique les biens auxquels il croit de tout son cœur. Par Jésus.
Antienne de communion : Ps 118, 4-5
Tu nous as ordonné, Seigneur, de garder fidèlement tes préceptes; puissions-nous avancer au droit chemin selon tes commandements.
Prière après la communion
Seigneur, que ton aide accompagne toujours ceux que tu as nourris de tes sacrements, afin qu’ils puissent, dans ces mystères et par toute leur vie, recueillir les fruits de la rédemption. Par Jésus.
Méditation
Jésus confie une mission très vaste: annoncer partout le Royaume de Dieu et guérir les malades ! Il demande à ses disciples deux attitudes essentielles pour un apôtre, serviteur de l’Évangile : s’appuyer sur la force de la Parole de Dieu et non sur les moyens matériels et la richesse lorsqu’on annonce le message du salut. La deuxième attitude est celle de la liberté vis-à-vis des richesses. Jésus sait combien l’amour de l’argent asservit et lie l’élan du cœur et de l’esprit. En effet, dit Jésus, Personne ne peut servir Dieu et l’argent. L’annonce de l’Évangile, le service de la Parole de Dieu, exige disponibilité et détachement. Car, dit Jésus, Là où sont tes richesses, là aussi est ton cœur. Il y a aussi lieu de se demander pourquoi les disciples acceptent sans hésiter les conditions matérielles dans lesquelles Jésus les envoie. C’est parce que les disciples avaient été à l’école du Christ. Ils l’avaient vu vivre sans maison, sans richesse. Ils avaient entendu son enseignement qui leur disait : Le disciple n’est pas au-dessus du maître, ni le serviteur au-dessus de son patron.