balthazar, gaspard, melchior
ROIS MAGES
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Psautier: II
Blanc
Ces noms sont donnés aux mages au VIe siècle. Les crèches les représentent en magnifiques costumes imaginés orientaux, avec des chameaux et des serviteurs. D’abord Arabes ou Persans, ils sont ensuite représentés comme appartenant à trois peuples différents ou aux trois continents alors connus : l’Asie, l’Europe et l’Afrique. Ils représentent maintenant toute l’humanité.
Antienne d’ouverture
Un jour très saint, a brillé à nos yeux: que toutes les nations viennent, qu’elles adorent le Seigneur : une grande lumière est descendue sur la terre.
Prière d’ouverture
Seigneur, nous t’en prions, éclaire nos cœurs de ta lumière souveraine: nous trouverons alors la force d’avancer dans un monde obscur pour atteindre le pays du jour sans déclin.
1ère lecture : 1 Jn 3, 22 – 4, 6
Bien-aimés, quoi que nous demandions à Dieu, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui est agréable à ses yeux. Or, voici son commandement : mettre notre foi dans le nom de son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l’a commandé. Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui; et voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous, puisqu’il nous a donné part à son Esprit. Bien-aimés, ne vous fiez pas à n’importe quelle inspiration, mais examinez les esprits pour voir s’ils sont de Dieu, car beaucoup de faux prophètes se sont répandus dans le monde. Voici comment vous reconnaîtrez l’Esprit de Dieu: tout esprit qui proclame que Jésus Christ est venu dans la chair, celui-là est de Dieu. Tout esprit qui refuse de proclamer Jésus, celui-là n’est pas de Dieu: c’est l’esprit de l’anti-Christ, dont on vous a annoncé la venue et qui, dès maintenant, est déjà dans le monde. Vous, petits-enfants, vous êtes de Dieu, et vous avez vaincu ces gens-là ; car Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. Eux, ils sont du monde; voilà pourquoi ils parlent le langage du monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu; celui qui connaît Dieu nous écoute; celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute pas. C’est ainsi que nous reconnaissons l’esprit de la vérité et l’esprit de l’erreur.
Psaume : 2, 7bc-8, 10-11
R/ Tu es mon fils ; je te donne en héritage les nations. cf. 2, 7b.8a
Le Seigneur m’a dit: «Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré. Demande, et je te donne en héritage les nations, pour domaine la terre tout entière.»
Maintenant, rois, comprenez, reprenez-vous, juges de la terre. Servez le Seigneur avec crainte, rendez-lui votre hommage en tremblant.
Acclamation
Alléluia, alléluia! Jésus proclamait l’Évangile du Royaume, et guérissait toute maladie dans le peuple. Alléluia. (cf. Mt 4, 23)
Évangile : Mt 4, 12-17. 23-25
En ce temps-là, quand Jésus apprit l’arrestation de Jean le Baptiste, il se retira en Galilée. Il quitta Nazareth et vint habiter à Capharnaüm, ville située au bord de la mer de Galilée, dans les territoires de Zabulon et de Nephtali. C’était pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète Isaïe: Pays de Zabulon et pays de Nephtali, route de la mer et pays au-delà du Jourdain, Galilée des nations! Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays et l’ombre de la mort, une lumière s’est levée. À partir de ce moment, Jésus commença à proclamer: «Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche.» Jésus parcourait toute la Galilée ; il enseignait dans leurs synagogues, proclamait l’Évangile du Royaume, guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple. Sa renommée se répandit dans toute la Syrie. On lui amena tous ceux qui souffraient, atteints de maladies et de tourments de toutes sortes: possédés, épileptiques, paralysés. Et il les guérit. De grandes foules le suivirent, venues de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et de l’autre côté du Jourdain.
Prière sur les offrandes
Accepte, Seigneur notre Dieu, ce que nous présentons pour cette eucharistie où s’accomplit un admirable échange: En offrant ce que tu nous as donné, puissions-nous te recevoir toi-même. Par Jésus.
Antienne de la communion : Jn 1, 14
Nous avons vu la gloire du Verbe fait chair, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
Prière après la communion
Dieu tout-puissant, nous t’en prions : fais que la communion à tes mystères sacrés soutienne constamment notre vie. Par Jésus.
Méditation
« Quoi que nous demandions à Dieu, nous le recevons de lui ». Cette parole d’assurance de Jean, si elle doit tenir toutes ses promesses, demandent qu’on n’oublie pas la conditionnelle de satisfaction qui lui est accolée : garder les commandements de Dieu, nous aimer les uns les autres. La pratique des commandements est à comprendre ici comme un acte de foi qui s’épanouit sous la motion de l’Esprit Saint, en tant qu’il éclaire sur la volonté de Dieu. Cette dernière, sous le prisme du Christ, veut nous lester de toutes les chaînes qui entravent notre épanouissement et qui nous maintiennent sous la domination des forces des ténèbres. Le mouvement qui doit être le nôtre consiste à quitter l’ombre de la mort pour emménager dans la lumière du Christ, ferment de la vie nouvelle.