MERCREDI 15 OCTOBRE

by | Oct 15, 2025 | Agenda Biblique

Saint THÉRÈSE D’AVILA, VIERGE ET DOCTEUR DE L’EGLISE

PSAUTIER: IV

BLANC

La première femme à recevoir le titre de docteur de l’Eglise (1970) est une mystique castillane dont les écrit tracent un chemin sûr à ceux qui veulent progresser dans la prière et la perfection chrétienne. En livrant les secrets de son expérience faite d’un amour ardent, alliée à un profond équilibre, Thérèse (1515-1582) révélait aussi où elle trouva la force de réformer le Carmel.

Antienne d’ouverture : Ps 41, 2-3

Comme une biche languit après l’eau vive, ainsi mon âme languit vers toi, mon Dieu. Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant. 

Prière d’ouverture

Dieu qui as suscité par ton Esprit, sainte Thérèse d’Avila pour montrer à l’Église le chemin de la perfection, fais-nous trouver notre nourriture dans sa doctrine spirituelle et brûler du désir de la véritable sainteté. Par Jésus Christ.

1ère lecture: Rm 2, 1-11

Toi, l’homme qui juge, tu n’as aucune excuse, qui que tu sois : quand tu juges les autres, tu te condamnes toi-même car tu fais comme eux, toi qui juges. Or, nous savons que Dieu juge selon la vérité ceux qui font de telles choses.

Et toi, l’homme qui juge ceux qui font de telles choses et les fais toi-même,penses-tu échapper au jugement de Dieu ? Ou bien méprises-tu ses trésors de bonté, de longanimité et de patience, en refusant de reconnaître que cette bonté de Dieu te pousse à la conversion ? Avec ton cœur endurci, qui ne veut pas se convertir,

tu accumules la colère contre toi

pour ce jour de colère, où sera révélé le juste jugement de Dieu, lui qui rendra à chacun selon ses œuvres. Ceux qui font le bien avec persévérance et recherchent ainsi la gloire, l’honneur et une existence impérissable, recevront la vie éternelle ; mais les intrigants, qui se refusent à la vérité pour se donner à l’injustice, subiront la colère et la fureur. Oui, détresse et angoisse pour tout homme qui commet le mal, le Juif d’abord, et le païen. Mais gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien, le Juif d’abord, et le païen. Car Dieu est impartial.

Psaume: Ps 61 (62), 6-7, 8, 9

R/ Seigneur, tu rends à chacun selon ce qu’il fait !

Je n’ai mon repos qu’en Dieu seul ;

oui, mon espoir vient de lui. Lui seul est mon rocher, mon salut, ma citadelle : je reste inébranlable. Mon salut et ma gloire se trouvent près de Dieu. Chez Dieu, mon refuge, mon rocher imprenable ! Comptez sur lui en tout temps, vous, le peuple. Devant lui épanchez votre cœur : Dieu est pour nous un refuge.

Acclamation

Alléluia. Alléluia.

Mes brebis écoutent ma voix, dit le Seigneur ; moi, je les connais, et elles me suivent. Alléluia. (Jn 10, 27)

Évangile : Lc 11, 42-46

En ce temps-là, Jésus disait : « Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, comme la menthe et la rue et vous passez à côté du jugement et de l’amour de Dieu. Ceci, il fallait l’observer, sans abandonner cela.

Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous aimez le premier siège dans les synagogues, et les salutations sur les places publiques. Quel malheur pour vous, parce que vous êtes comme ces tombeaux qu’on ne voit pas et sur lesquels on marche sans le savoir. »

Alors un docteur de la Loi prit la parole et lui dit : « Maître, en parlant ainsi, c’est nous aussi que tu insultes. » Jésus reprit : « Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d’un seul doigt. »   Prière sur les offrandes  Que nos offrandes puissent te plaire, Seigneur, comme savait parfaitement te plaire le cœur entièrement donné de sainte Thérèse. Par Jésus.

Antienne de la communion : Ps 88, 2

Sans fin, Seigneur, je chanterai ton amour, et d’âge en âge proclamerai ta fidélité.

Prière après la communion

Seigneur notre Dieu, donne à la famille de tes serviteurs, déjà rassasiée par le pain du ciel, de pouvoir, comme Thérèse d’Avila, chanter ta miséricorde pendant l’éternité. Par Jésus.

Méditation Dieu seul est le juste juge. Il nous connaît mieux que nous-mêmes. Malgré nos péchés, il nous aime et nous fait miséricorde. Pourtant, comme les docteurs de la loi dont Jésus fustige le comportement, nous faisons porter aux autres des fardeaux que nous-mêmes ne pouvons toucher d’un seul doigt. « La mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi de mesure pour vous ».