SAINT CÉLINE
PSAUTIER: I
VERT
Très jeune, elle avait épousé Emile, le comte de Laon. Grace à son caractère aimable et modeste, ils vécurent dans une grande union de cœur et de foi chrétienne. Ils prirent grand soin de l’éducation de leurs enfants qui devinrent tous trois prêtres. Le plus connu d’entre eux est saint Remi, archevêque de Reims.
Antienne d’ouverture : Ps 16, 6 .8
Je t’appelle, mon Dieu, car tu peux me répondre. Écoute-moi! Entends ce que je dis. Garde-moi comme la prunelle de l’œil; sois mon abri, protège-moi.
Prière d’ouverture
Dieu éternel et tout-puissant, Fais-nous toujours vouloir ce que tu veux et servir ta gloire d’un cœur sans partage. Par Jésus.
1ère lecture : Rm 5, 12.15b.17-19.20b-21
Frères, nous savons que par un seul homme, le péché est entré dans le monde, et que par le péché est venue la mort ; et ainsi, la mort est passée en tous les hommes, étant donné que tous ont péché. Si la mort a frappé la multitude par la faute d’un seul, combien plus la grâce de Dieu s’est-elle répandue en abondance sur la multitude, cette grâce qui est donnée en un seul homme, Jésus Christ. Si, en effet, à cause d’un seul homme, par la faute d’un seul, la mort a établi son règne, combien plus, à cause de Jésus Christ et de lui seul, régneront ils dans la vie, ceux qui reçoivent en abondance le don de la grâce qui les rend justes. Bref, de même que la faute commise par un seul a conduit tous les hommes à la condamnation, de même l’accomplissement de la justice par un seul a conduit tous les hommes à la justification qui donne la vie. En effet, de même que par la désobéissance d’un seul être humain la multitude a été rendue pécheresse, de même par l’obéissance d’un seul la multitude sera-t-elle rendue juste. Là où le péché s’est multiplié, la grâce a surabondé. Ainsi donc, de même que le péché a établi son règne de mort, de même la grâce doit établir son règne en rendant juste pour la vie éternelle par Jésus Christ notre Seigneur.
Psaume : 39 (40), 7-8a, 8b-9, 10, 17
R/ Me voici, Seigneur, je viens faire ta volonté.
Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice, tu as ouvert mes oreilles; tu ne demandais ni holocauste ni victime, alors j’ai dit : « Voici, je viens.
« Dans le livre, est écrit pour moi ce que tu veux que je fasse. Mon Dieu, voilà ce que j’aime : ta loi me tient aux entrailles. »
J’annonce la justice dans la grande assemblée ; vois, je ne retiens pas mes lèvres, Seigneur, tu le sais.
Tu seras l’allégresse et la joie de tous ceux qui te cherchent; toujours ils rediront : « Le Seigneur est grand ! » ceux qui aiment ton salut.
Acclamation
Alléluia. Alléluia. Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous pourrez vous tenir debout devant le Fils de l’homme. Alléluia. (cf. Lc 21, 36)
Évangile : Luc 12, 35-38
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : c’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir. S’il revient vers minuit ou vers trois heures du qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! »
Prière sur les offrandes
Accorde-nous, Seigneur, de te servir à cet autel en toute liberté d’esprit. Ainsi ta grâce pourra nous purifier dans le mystère que nous célébrons. Par Jésus.
Antienne de la communion : Ps 32,
Le Seigneur veille sur ceux qui le craignent, sur ceux qui espèrent son amour, pour les préserver de la mort, les garder en vie aux jours de famine.
Prière après la communion
Seigneur, fais-nous trouver des forces neuves dans cette communion aux réalités du ciel. Assure-nous tes bienfaits ici-bas et instruis-nous des richesses de ton Royaume. Par Jésus.
Méditation
Après avoir montré que nous sommes justifiés par la foi en Christ, l’apôtre Paul oppose, dans la première lecture, la figure du Christ à celle d’Adam. Contrairement à ce dernier, en Christ et par Christ nous est donnée toute la plénitude de la grâce. Aussi, l’auteur de la lettre aux hébreux applique volontiers au Christ le psaume de ce jour soulignant que nous sommes sanctifiés par son sang une fois pour toute. C’est Lui, Jésus qui dans l’évangile nous invite à la veuille et à la prière dans l’attente de son retour. Deux choses nous sont nécessaires : d’abord la ceinture autour des reins ; autrement dit il faut avoir la vigilance nécessaire pour ne pas se laisser aller aux appétits de ce monde et aux plaisirs de la chair mais, plutôt s’imposer des privations nécessaires à la vie spirituelle. Souvenons-nous que nous sommes de passage ; ensuite, la lampe allumée, symbole de la garde intact de la lumière de la foi reçue au baptême.