Notre-dame des douleurs
Psautier: IV
Blanc
La fête, qui est récente (1814), n’exprime pas seulement une piété mariale qui, au Moyen Âge, aimait à énumérer les sept douleurs de la Vierge. Elle répond à la place que l’Evangile donne à Marie dans le mystère du salut accompli par son Fils. Jésus oblige à un choix : face à la révélation qu’il leur fait de l’amour du Père et de ses exigences, les hommes se divisent. Crucifié par ceux qui le contredisent, le Christ sauve ainsi ceux qui croient en lui.
Antienne d’ouverture : Lc 2, 34-35
Le vieillard Syméon dit à la Vierge Marie : « Vois : ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division, et toi-même, ton cœur sera transpercé comme par une épée ».
Prière d’ouverture
Tu as voulu, Seigneur, que la Mère de ton Fils, debout près de la croix, fût associée à ses souffrances ; accorde à ton Église de s’unir, elle aussi, à la passion du Christ, afin d’avoir part à sa résurrection. Par Jésus.
1ère lecture : Timothée 2, 1-8
Bien-aimé, j’encourage, avant tout, à faire des demandes, des prières, des intercessions et des actions de grâce pour tous les hommes, pour les chefs d’État et tous ceux qui exercent l’autorité, afin que nous puissions mener notre vie dans la tranquillité et le calme, en toute piété et dignité. Cette prière est bonne et agréable à Dieu notre Sauveur, car il veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la pleine connaissance de la vérité. En effet, il n’y a qu’un seul Dieu, il n’y a aussi qu’un seul médiateur entre Dieu et les hommes : un homme, le Christ Jésus, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. Aux temps fixés, il a rendu ce témoignage, pour lequel j’ai reçu la charge de messager et d’apôtre– je dis vrai, je ne mens pas –moi qui enseigne aux nations la foi et la vérité. Je voudrais donc qu’en tout lieu les hommes prient en élevant les mains, saintement, sans colère ni dispute.
Psaume : 27 (28), 1ab.2, 7, 8-9
Béni soit le Seigneur qui entend la voix de ma prière !
Seigneur, mon rocher, c’est toi que j’appelle : ne reste pas sans me répondre, Entends la voix de ma prière quand je crie vers toi, quand j’élève les mains vers le Saint des Saints !
Le Seigneur est ma force et mon rempart ; à lui, mon cœur fait confiance : il m’a guéri, ma chair a refleuri, mes chants lui rendent grâce.
Le Seigneur est la force de son peuple, le refuge et le salut de son messie. Sauve ton peuple, bénis ton héritage, veille sur lui, porte-le toujours.
ACCLAMATION
Alléluia. Alléluia. Bienheureuse Vierge Marie ! Près de la croix du Seigneur, sans connaître la mort elle a mérité la gloire du martyre. Alléluia.
Évangile : Lc 2, 33-35
En ce temps-là, lorsqu’ils présentèrent Jésus au Temple, le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre.
Prière sur les offrandes
Pour la gloire de ton nom, Dieu de miséricorde, accepte les prières et les offrandes que nous te présentons en l’honneur de la sainte Vierge Marie, puisque tu as voulu qu’elle devienne notre mère quand elle se tenait près de la croix de Jésus. Lui qui.
Antienne de communion : 1 P4, 13
Si vous avez part aux souffrances du Christ, réjouissez-vous : lorsque se manifestera sa gloire, cette joie ne connaîtra plus de limites.
Prière après la communion
Après avoir reçu le sacrement de l’éternelle rédemption, nous te supplions humblement, Seigneur : en nous rappelant la compassion de la Vierge Marie, puissions-nous accomplir en nous pour l’Église ce qu’il reste encore à souffrir des épreuves du Christ. Lui qui.
Méditation
Elle connaît votre douleur
C’est une chose pour une mère de vivre et de voir la mort de son enfant, mais c’est encore plus dévastateur pour elle d’assister à la mort de son fils en tant que criminel, connaissant si bien la bonté de son fils. Beaucoup de personnes portent une telle douleur ; la douleur de la perte d’un être cher. Mais trouver quelqu’un qui comprend une telle douleur est réconfortant. Très souvent, dans le but de réconforter les autres pour la perte de leurs proches, nous disons des choses qui frottent réellement du sel sur leur blessure. Mais quand vous trouvez un compagnon parfait dans votre douleur, surtout un qui comprend une telle douleur, cela aide dans le processus de guérison. Marie, consolatrice des affligés, nous offre une telle compagnie, surtout dans les mystères douloureux du rosaire.