BIENHEUREUSE BIENVENUE
PSAUTIER: II
VERT
Elle entra dans le Tiers Ordre de Saint Dominique et se sanctifia ainsi sans entrer dans un couvent. Ses contemporains l’ont dotée de toutes les vertus. Elle voulait imiter les souffrances du Christ.
Antienne d’ouverture : Ps 104, 3-4
Soyez dans la joie, vous qui cherchez Dieu. Cherchez le Seigneur et sa force, sans vous lasser, recherchez son visage.
Prière d’ouverture
Dieu éternel et tout-puissant, augmente en nous la foi, l’espérance et la charité. Et pour que nous puissions obtenir ce que tu promets, fais-nous aimer ce que tu commandes. Par Jésus.
1ère lecture : Rm 8, 31b-39
Frères, si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Il n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous : comment pourrait-il,avec lui, ne pas nous donner tout ? Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? Dieu est celui qui rend juste : alors, qui pourra condamner ? Le Christ Jésus est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, il intercède pour nous : alors, qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? la détresse ? l’angoisse ? la persécution ? la faim ? le dénuement ? le danger ? le glaive ? En effet, il est écrit : C’est pour toi qu’on nous massacre sans arrêt, qu’on nous traite en brebis d’abattoir. Mais, en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés. J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes, ni le présent ni l’avenir, ni les Puissances, ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur.
Psaume : Ps 108 (109), 21-22, 26-27, 30-31
R/ Aide-moi, Seigneur mon Dieu :
sauve-moi par ton amour ! (Ps 108, 26b)
Seigneur Dieu, agis pour moi à cause de ton nom.
Ton amour est fidèle : délivre-moi.
Vois, je suis pauvre et malheureux ; au fond de moi, mon cœur est blessé.
Aide-moi, Seigneur mon Dieu : sauve-moi par ton amour ! Ils connaîtront que là est ta main, que toi, Seigneur, tu agis.
À pleine voix, je rendrai grâce au Seigneur, je le louerai parmi la multitude, car il se tient à la droite du pauvre pour le sauver de ceux qui le condamnent.
Acclamation
Alléluia. Alléluia.
Béni soit notre roi, celui qui vient au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! Alléluia. (cf. Lc 19, 38 ; 2, 14)
Évangile : Lc 13, 31-35
En ce jour-là, quelques pharisiens s’approchèrent de Jésus pour lui dire : « Pars, va-t’en d’ici : Hérode veut te tuer. » Il leur répliqua : « Allez dire à ce renard : voici que j’expulse les démons et je fais des guérisons aujourd’hui et demain, et, le troisième jour, j’arrive au terme. Mais il me faut continuer ma route
aujourd’hui, demain et le jour suivant, car il ne convient pas qu’un prophète périsse en dehors de Jérusalem. Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes,et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu !Voici que votre temple est abandonné à vous-mêmes. Je vous le déclare : vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vienne le jour où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »
Prière sur les offrandes
Regarde les présents déposés devant toi, Seigneur notre Dieu. Permets que notre célébration contribue d’abord à ta gloire. Par Jésus.
Antienne de la communion : Ps 19, 6
Joyeux d’être sauvés, nous acclamons le nom de notre Dieu.
Prière après la communion
Que tes sacrements, Seigneur, achèvent de produire en nous ce qu’ils signifient, afin que nous entrions un jour en pleine possession du mystère que nous célébrons dans ces rites. Par Jésus.
Méditation
La première lecture est un hymne à l’Amour de Dieu duquel rien, dans le monde visible et invisible, ne peut séparer celui qui en fait l’expérience et qui appartient à Dieu. Jésus, dans l’évangile, exprime cette attache inconditionnelle au Père et à la mission pour laquelle Il est sorti. Comptant sur la fidélité indéfectible de l’Amour de Dieu en Jésus Christ, nous sommes appelés, à notre tour, à ne rien laisser entacher notre devoir de témoignage chrétien. Ni le bonheur, ni le malheur, ni les peines ni les joies, ni la richesse ni la pauvreté, ni la santé ni la maladie ne doivent amoindrir la force de notre témoignage encore moins l’éteindre. C’est à temps comme à contre temps que nous devons rendre manifeste notre attachement à l’Amour de notre Père du Ciel en Jésus-Christ.