02 JUIN
SAINTS Marcellin et Pierre,
Martyrs
‘’Marcellin, Pierre, écoutez le rappel de votre triomphe. Quand j’étais enfant, le bourreau m’a raconté, à moi, Damase, que le persécuteur furieux avait ordonné de vous trancher la tête au milieu des broussailles, afin que personne ne pût retrouver votre sépulture’’.
Antienne d’ouverture : Ps 17
Le Seigneur est mon appui: il m’a dégagé, m’a donné du large, il m’a libéré, car il m’aime.
Prière d’ouverture
Fais que les événements du monde, Seigneur, se déroulent dans la paix, selon ton dessein, Et que ton peuple connaisse la joie de te servir sans inquiétude. Par Jésus.
1ère lecture : Si 44, 1.9-13
Faisons l’éloge de ces hommes glorieux qui sont nos ancêtres. Il y en a d’autres dont le souvenir s’est perdu; ils sont morts, et c’est comme s’ils n’avaient jamais existé, c’est comme s’ils n’étaient jamais nés, et de même leurs enfants après eux. Il n’en est pas ainsi des hommes de miséricorde, leurs œuvres de justice n’ont pas été oubliées. Avec leur postérité se maintiendra le bel héritage que sont leurs descendants. Leur postérité a persévéré dans les lois de l’Alliance, leurs enfants y sont restés fidèles grâce à eux. Leur descendance subsistera toujours, jamais leur gloire ne sera effacée.
Psaume : 149, 1-2, 3-4, 5-6a.9b
R/ Le Seigneur aime son peuple !
Ou : Alléluia !
Chantez au Seigneur un chant nouveau, louez-le dans l’assemblée de ses fidèles ! En Israël, joie pour son créateur ; dans Sion, allégresse pour son Roi !
Dansez à la louange de son nom, jouez pour lui, tambourins et cithares! Car le Seigneur aime son peuple, il donne aux humbles l’éclat de la victoire.
Que les fidèles exultent, glorieux, criant leur joie à l’heure du triomphe. Qu’ils proclament les éloges de Dieu: c’est la fierté de ses fidèles.
Acclamation
Alléluia. Alléluia. C’est moi qui vous ai choisis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, dit le Seigneur. Alléluia. (cf. Jn 15, 16)
Evangile : Mc 11, 11-25
Après son arrivée au milieu des acclamations de la foule, Jésus entra à Jérusalem, dans le Temple. Il parcourut du regard toutes choses et, comme c’était déjà le soir, il sortit pour aller à Béthanie avec les Douze. Le lendemain, quand ils quittèrent Béthanie, il eut faim. Voyant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s’il y trouverait quelque chose ; mais, en s’approchant, il ne trouva que des feuilles, car ce n’était pas la saison des figues. Alors il dit au figuier : « Que jamais plus personne ne mange de tes fruits! » Et ses disciples avaient bien entendu. Ils arrivèrent à Jérusalem. Entré dans le Temple, Jésus se mit à expulser ceux qui vendaient et ceux qui achetaient dans le Temple. Il renversa les comptoirs des changeurs et les sièges des marchands de colombes, et il ne laissait personne transporter quoi que ce soit à travers le Temple. Il enseignait, et il déclarait aux gens : « L’Écriture ne dit-elle pas : Ma maison sera appelée maison de prière pour toutes les nations ? Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits.» Apprenant cela, les grands prêtres et les scribes cherchaient comment le faire périr. En effet, ils avaient peur de lui, car toute la foule était frappée par son enseignement. Et quand le soir tomba, Jésus et ses disciples s’en allèrent hors de la ville. Le lendemain matin, en passant, ils virent le figuier qui était desséché jusqu’aux racines. Pierre, se rappelant ce qui s’était passé, dit à Jésus: « Rabbi, regarde : le figuier que tu as maudit est desséché.» Alors Jésus, prenant la parole, leur dit: « Ayez foi en Dieu. Amen, je vous le dis: quiconque dira à cette montagne : “Enlève-toi de là, et va te jeter dans la mer”, s’il ne doute pas dans son cœur, mais s’il croit que ce qu’il dit arrivera, cela lui sera accordé ! C’est pourquoi, je vous le dis: tout ce que vous demandez dans la prière, croyez que vous l’avez obtenu, et cela vous sera accordé. Et quand vous vous tenez en prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est aux cieux vous pardonne aussi vos fautes. »
Prière sur les offrandes
C’est toi qui nous donnes, Seigneur, ce que nous t’offrons, pourtant tu vois dans notre offrande un geste d’amour; aussi te prions-nous avec confiance: Puisque tes propres dons sont notre seule valeur, qu’ils fructifient pour nous en bonheur éternel. Par Jésus.
Antienne de communion : Ps 12, 6
Je veux chanter au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait; je veux fêter ton nom, Dieu très-haut.
Prière après la communion : Ps 9
Tu nous as nourris, Seigneur, dans cette communion au mystère du salut; et nous t’adressons encore une prière: par le sacrement qui est notre force aujourd’hui, fais-nous vivre avec toi pour l’éternité. Par Jésus.
Méditation
Jésus arrive à Jérusalem au milieu des acclamations. Qu’on s’en souvienne, c’est l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem célébrée au dimanche des rameaux. La scène est belle. Mais le récit est surprenant et étrange : Jésus en colère maudit un figuier et expulse des vendeurs du Temple. A regarder de près dans cet évangile, ce n’est pas le figuier que Jésus semblait viser. Son acte de malédiction sur le figuier était censé tourner les regards vers le Temple qui ne répond plus aux attentes de Dieu. Cela suscite sa colère et, le Temple sera détruit : « Tu vois ces grandes constructions ! Il ne restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit » (Mc 13, 2). Que faisons-nous de notre corps aujourd’hui, Temple de l’Esprit Saint ? Est-il devenu le lieu du mensonge, de trafique, de l’égoïsme, de l’avarice, de la rancune et d’autres choses du même genre ? Puisse cette parole nous être utile en ce jour.