Lundi  30  octobre

by | Oct 29, 2023 | Agenda Biblique

Bienheureuse Bienvenue

Elle entra dans le Tiers Ordre de Saint Dominique et se sanctifia ainsi sans entrer dans un couvent. Ses contemporains l’ont dotée de toutes les vertus. Elle voulait imiter les souffrances du Christ.

Antienne d’ouverture : Ps 104, 3-4

Soyez dans la joie, vous qui cherchez Dieu. Cherchez le Seigneur et sa force, sans vous lasser, recherchez son visage.

Prière d’ouverture

Dieu éternel et tout-puissant, augmente en nous la foi, l’espérance et la charité. Et pour que nous puissions obtenir ce que tu promets, fais-nous aimer ce que tu commandes. Par Jésus.

1ère  lecture : Rm 8, 12-17

Frères, nous avons une dette, mais elle n’est pas envers la chair pour devoir vivre selon la chair. Car si vous vivez selon la chair, vous allez mourir ; mais si, par l’Esprit, vous tuez les agissements de l’homme pécheur, vous vivrez. En effet, tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu. Vous n’avez pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramène à la peur ; mais vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ; et c’est en lui que nous crions « Abba ! », c’est-à-dire : Père ! C’est donc l’Esprit Saint lui-même qui atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Puisque nous sommes ses enfants, nous sommes aussi ses héritiers : héritiers de Dieu, héritiers avec le Christ, si du moins nous souffrons avec lui pour être avec lui dans la gloire.

Psaume : 67 (68), 2.4, 6.7ab, 20-21

R/ Le Dieu qui est le nôtre est le Dieu des victoires.

Dieu se lève et ses ennemis se dispersent, ses adversaires fuient devant sa face. Mais les justes sont en fête, ils exultent; devant la face de Dieu ils dansent de joie.

Père des orphelins, défenseur des veuves, tel est Dieu dans sa sainte demeure. À l’isolé, Dieu accorde une maison ; aux captifs, il rend la liberté ;

Que le Seigneur soit béni ! Jour après jour, ce Dieu nous accorde la victoire. Le Dieu qui est le nôtre est le Dieu des victoires, et les portes de la mort sont à Dieu, le Seigneur. 

Acclamation

Alléluia. Alléluia. Ta parole, Seigneur, est vérité ; dans cette vérité, sanctifie-nous. Alléluia. (cf. Jn 17, 17ba)

Évangile : Lc 13, 10-17

En ce temps-là, Jésus était en train d’enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat. Voici qu’il y avait là une femme, possédée par un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser. Quand Jésus la vit, il l’interpella et lui dit : « Femme, te voici délivrée de ton infirmité. » Et il lui imposa les mains. À l’instant même elle redevint droite et rendait gloire à Dieu. Alors le chef de la synagogue, indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat, prit la parole et dit à la foule : « Il y a six jours pour travailler; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. » Le Seigneur lui répliqua: « Hypocrites! Chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire? Alors cette femme, une fille d’Abraham, que Satan avait liée voici dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? » À ces paroles de Jésus, tous ses adversaires furent remplis de honte, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait.

Prière sur les offrandes

Regarde les présents déposés devant toi, Seigneur notre Dieu. Permets que notre célébration contribue d’abord à ta gloire. Par Jésus.

Antienne de la communion : Ps 19, 6

Joyeux d’être sauvés, nous acclamons le nom de notre Dieu.

Prière après la communion

Que tes sacrements, Seigneur, achèvent de produire en nous ce qu’ils signifient, afin que nous entrions un jour en pleine possession du mystère que nous  célébrons dans ces rites. Par Jésus.

Méditation

Jésus a vu la femme courbée et a aussitôt compris sa souffrance. Il la guérit sans lui en demander la permission. Elle comprend tout de suite que Jésus l’a délivrée de son mal et rend grâce à Dieu. Quel beau miracle, tout simple, comme l’échange d’un regard d’amour et de confiance. Le chef de la synagogue vient intervenir dans cette douceur avec de grand bruit : il s’adresse à la foule pour passer sa mauvaise humeur, et lui parle comme le fait un mauvais maître à ses valets. Il se donne l’air de défendre les droits de Dieu mais n’a pas le moindre mouvement de compassion pour cette femme infirme depuis dix-huit ans. C’est au tour de Jésus d’être indigné par ce faux jugement, qui préfère l’ordre à l’amour. Quelle bonne nouvelle ! Jésus ne planifie pas sa grâce pour nous, il nous la donne en abondance.