Mercredi 13 décembre

by | Dec 12, 2023 | Agenda Biblique

SAINTE Lucie,

vierge et martyre

Lucie fut martyrisée en Sicile, à Syracuse, probablement vers 304. Le culte de cette épouse du Christ s’établit à Rome au 6e siècle et demeure très populaire dans les pays scandinaves. Son nom évoque la lumière.

Antienne d’ouverture

Sainte Lucie a combattu jusqu’à la mort pour être fidèle à son Dieu; elle n’a pas craint les menaces des impies: elle était fondée sur le roc.

Prière

Permets, nous t’en prions, Seigneur, que l’intercession de sainte Lucie ranime notre ferveur, afin que nous puissions chanter aujourd’hui son martyre et contempler sa gloire auprès de toi. Par Jésus 

1ère lecture : Is 40, 25-31

À qui donc pourriez-vous me comparer, qui pourrait être mon égal ? dit le Dieu Saint. Levez les yeux et regardez : qui a créé tout cela ? Celui qui déploie toute l’armée des étoiles, et les appelle chacune par son nom. Si grande est sa force, et telle est sa puissance qu’il n’en manque pas une. Pourquoi parles-tu ainsi, Jacob ? Israël, pourquoi affirmes-tu : « Mon chemin est caché à mon Dieu, le Seigneur néglige mon bon droit » ? Tu ne le sais donc pas, tu ne l’as pas appris ? Le Seigneur est le Dieu éternel, c’est lui qui crée la terre entière, il ne faiblit pas, il ne se lasse pas. Son intelligence est insondable. Il rend des forces à l’homme épuisé, il développe la vigueur de celui qui est faible. Les jeunes gens se fatiguent, se lassent, et les athlètes s’effondrent, mais ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur trouvent des forces nouvelles ; ils prennent leur essor comme des aigles, ils courent sans se lasser, ils marchent sans se fatiguer.

Psaume : 102, 1-2, 3-4, 8.10

R/  Bénis le Seigneur, ô mon âme !

Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits !

Car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie; il réclame ta vie à la tombe et te couronne d’amour et de tendresse.

Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ; il n’agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses.

Acclamation :

Alléluia. Alléluia. Il viendra, le Seigneur, pour sauver son peuple. Heureux ceux qui seront prêts à partir à sa rencontre ! Alléluia.   

Évangile : Mt 11, 28-30

En ce temps-là, Jésus prit la parole: «Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

Prière sur les offrandes

Seigneur, nous te présentons ces offrandes en la fête de sainte Lucie: accueille-les avec autant de bienveillance que tu as accueilli son martyre. Par Jésus.       

Antienne de la communion

« Je suis la vigne et vous êtes les sarments, dit le Seigneur. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit. »        

Prière après la communion

Seigneur, tu as donné à la bienheureuse Lucie d’être comptée parmi les saintes du ciel, au double titre de vierge et de martyre ; par la force de cette communion, fais-nous sortir vainqueurs de toute épreuve pour obtenir un jour la gloire du Royaume. Par Jésus.

Méditation

On peut souffrir par amour, mais l’on peut aussi se réjouir et se reposer par amour. « Venez à moi », nous dit Jésus. La première disposition que Dieu nous recommande en cette période d’attente, c’est de refuser la solitude narcissique, source de souffrances. Il s’agit d’accepter ne pas pouvoir se libérer seul. Jésus, en nous invitant à renoncer à nous-mêmes pour prendre notre croix et le suivre dit : « Mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger ». Attendre le retour du Seigneur exige du croyant la claire résolution de ne pas faiblir, quoiqu’il advienne. Nous portons souvent des fardeaux forts douloureux mais inutiles. Il nous faut en tout temps échanger les fardeaux inutiles de nos lourdeurs contre ceux que le Seigneur nous propose lui-même. Lui seul connaît les jougs et les fardeaux adaptés à notre progrès vers l’état du « tout petit » qui entend la révélation du Père. Aller vers le Christ, être décidé à porter son joug et à se charger de son fardeau, c’est « vivre par l’Esprit » et « faire mourir les œuvres de la chair ».