Mardi 21 mai

by | May 20, 2024 | Agenda Biblique

7ème SEMAINE DU TEMPS

ORDINAIRE

Psautier iii

Saint Constantin

vert/rouge

Empereur romain, c’est lui qui convoqua en 325 le Concile de Nicée qui condamnera l’arianisme.

Antienne d’ouverture : PS 12, 6

Seigneur, je suis sûr de ton amour: mon cœur est dans la joie, car tu me sauves ; je veux chanter au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait.

Prière d’ouverture

Accorde-nous, Dieu tout-puissant, de conformer à ta volonté nos paroles et nos actes dans une inlassable recherche des biens spirituels. Par Jésus Christ.

1ère lecture : Jacques 4, 1-10

Bien-aimés, d’où viennent les guerres, d’où viennent les conflits entre vous ? N’est-ce pas justement de tous ces désirs qui mènent leur combat en vous-mêmes ? Vous êtes pleins de convoitises et vous n’obtenez rien, alors vous tuez ; vous êtes jaloux et vous n’arrivez pas à vos fins, alors vous entrez en conflit et vous faites la guerre. Vous n’obtenez rien parce que vous ne demandez pas ; vous demandez, mais vous ne recevez rien ; en effet, vos demandes sont mauvaises, puisque c’est pour tout dépenser en plaisirs Adultères que vous êtes! Ne savez-vous pas que l’amour pour le monde rend ennemi de Dieu ? Donc celui qui veut être ami du monde se pose en ennemi de Dieu. Ou bien pensez-vous que l’Écriture parle pour rien quand elle dit : Dieu veille jalousement sur l’Esprit qu’il a fait habiter en nous ? Dieu ne nous donne-t-il pas une grâce plus grande encore ? C’est ce que dit l’Écriture : Dieu s’oppose aux orgueilleux, aux humbles il accorde sa grâce. Soumettez-vous donc à Dieu, et résistez au diable : il s’enfuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et lui s’approchera de vous. Pécheurs, enlevez la souillure de vos mains ; esprits doubles, purifiez vos cœurs. Reconnaissez votre misère, prenez le deuil et pleurez ; que votre rire se change en deuil et votre joie en accablement. Abaissez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera.

Psaume : 54 (55), 7-11,23

R/ Décharge ton fardeau sur le Seigneur : il prendra soin de toi. (Ps 54, 23ab)

J’ai dit : « Qui me donnera des ailes de colombe ? Je volerais en lieu sûr ;loin, très loin, je m’enfuirais pour chercher asile au désert. »

J’ai hâte d’avoir un abri contre ce grand vent de tempête! Divise-les, Seigneur, mets la confusion dans leur langage !

Car je vois dans la ville discorde et violence : de jour et de nuit, elles tournent en haut de ses remparts.

Décharge ton fardeau sur le Seigneur : il prendra soin de toi. Jamais il ne permettra que le juste s’écroule.

Acclamation : Jn14, 23

Alléluia, alléluia ! Que la croix du Seigneur soit ma seule fierté ! Par elle, le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde. Alléluia !

Évangile : Marc 9, 30-37

En ce temps-là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu’on le sache, car il enseignait ses disciples en leur disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger. Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin?» Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit : « Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé. »

Prière sur les offrandes

En célébrant avec respect tes mystères, Seigneur, nous te supplions humblement : que les dons offerts pour te glorifier servent à notre salut. Par Jésus.

Antienne de la communion : Ps 9

De toute mon âme, Seigneur, je rendrai grâce en proclamant tes innombrables merveilles ; j’exulterai, je danserai auprès de toi, je fêterai ton nom, Dieu très-haut.

Prière après la communion

Nous t’en prions, Dieu tout-puissant, donne-nous de recueillir tous les fruits de salut dont ces mystères sont déjà la promesse et le gage. Par Jésus.

Méditation

Pauvres disciples ! Comme leur raisonnement est prosaïque ! Ils cherchent à être appréciés, loués, gratifiés sur le champ. Était-ce vraiment ce à quoi ils aspiraient en suivant Jésus ? Lui parlait de résurrection, de vie éternelle, et eux pensaient aux flatteurs de la terre. Mais Jésus ne désespère pas. Il les prend comme ils sont. Il croit en leur « transformation ». Il sait qu’il faut y aller doucement, et Il les instruit, patiemment, comme des enfants, à partir d’images, de paraboles, d’exemples familiers. Et tout naturellement, Il prend un enfant sur ses genoux. Si vous ne redevenez comme des enfants (Matthieu 18.3). Et tous savent qu’un enfant aime sans calcul. Qu’il est toute gratuité et confiance, qu’il se remet entièrement entre les mains de ses parents. Et les disciples comprendront que la vraie grandeur est de redevenir tout petit. De tout donner aux autres et souffrir pour eux. S’oublier pour eux, mourir pour eux. Le Christ l’a fait pour nous, et avec lui des milliers de chrétiens ont tout donné jusqu’à leur vie. C’est ce qui fait la sainteté de l’Église.