Saint Thibaut de Marly
vert
Thibaut de Marly était moine. Dans son abbaye, il était toujours le premier levé et le dernier couché. Il balayait les couloirs, nettoyait les « retraits » sanitaires et portait la pierre aux maçons. Le roi saint Louis attribuait à ses prières le bonheur d’avoir pu fonder une famille nombreuse.
Antienne d’ouverture : Ps 47, 10-11
Nous rappelons ton amour, Seigneur, au milieu de ton temple; sur toute la terre ceux qui t’ont rencontré proclament ta louange: tu es toute justice.
Prière d’ouverture
Dieu qui as relevé le monde par les abaissements de ton Fils, donne à tes fidèles une joie sainte : Tu les as tirés de l’esclavage du péché; fais-leur connaître le bonheur impérissable. Par Jésus Christ.
1ère lecture : Os 2, 16.17b-18.21-22
Ainsi parle le Seigneur : Mon épouse infidèle, je vais la séduire, je vais l’entraîner jusqu’au désert, et je lui parlerai cœur à cœur. Là, elle me répondra comme au temps de sa jeunesse, au jour où elle est sortie du pays d’Égypte. En ce jour-là – oracle du Seigneur –, voici ce qui arrivera : Tu m’appelleras : « Mon époux » et non plus : « Mon Baal » (c’est-à-dire « mon maître »). Je ferai de toi mon épouse pour toujours, je ferai de toi mon épouse dans la justice et le droit, dans la fidélité et la tendresse; je ferai de toi mon épouse dans la loyauté, et tu connaîtras le Seigneur.
Psaume : 144 (145), 2-3, 4-5, 6-7, 8-9
R/Le Seigneur est tendresse et pitié !
Chaque jour je te bénirai, je louerai ton nom toujours et à jamais. Il est grand, le Seigneur, hautement loué ; à sa grandeur, il n’est pas de limite.
D’âge en âge, on vantera tes œuvres, on proclamera tes exploits. Je redirai le récit de tes merveilles, ton éclat, ta gloire et ta splendeur.
On dira ta force redoutable ; je raconterai ta grandeur. On rappellera tes immenses bontés; tous acclameront ta justice.
Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour; la bonté du Seigneur est pour tous, sa tendresse, pour toutes ses œuvres.
Acclamation
Alléluia. Alléluia ! Notre Sauveur, le Christ Jésus, a détruit la mort ; il a fait resplendir la vie par l’Évangile. Alléluia ! (2 Tm 1, 10)
Évangile : Mt 9, 18-26
En ce temps-là, tandis que Jésus parlait aux disciples de Jean le Baptiste, voilà qu’un notable s’approcha. Il se prosternait devant lui en disant : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra.» Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples. Et voici qu’une femme souffrant d’hémorragies depuis douze ans s’approcha par derrière et toucha la frange de son vêtement. Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée . » Jésus se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille! Ta foi t’a sauvée . » Et, à l’heure même, la femme fut sauvée. Jésus, arrivé à la maison du notable, vit les joueurs de flûte et la foule qui s’agitait bruyamment. Il dit alors : « Retirez-vous. La jeune fille n’est pas morte: elle dort . » Mais on se moquait de lui. Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva. Et la nouvelle se répandit dans toute la région.
Prière sur les offrandes
Puissions-nous être purifiés, Seigneur, par l’offrande qui t’est consacrée ; Qu’elle nous conduise, jour après jour, au Royaume où nous vivrons avec toi. Par Jésus.
Antienne de communion : Ps 33, 9
Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur, heureux qui trouve en lui son refuge.
Prière après la communion
Comblés d’un si grand bien, nous te supplions, Seigneur : Fais que nous en retirions des fruits pour notre salut et que jamais nous ne cessions de chanter ta louange. Par Jésus.
Méditation
Jésus est une parabole en action: il est la resurrection et la vie. La jeune fille et la femme souffrante d’hémorragie étaient mortes : l’une cliniquement et l’autre dans sa féminité. La rencontre de ces personnes avec le Christ signifie que le temps messianique a commencé ; les promesses de l’Ancien Testament se sont accomplies. Par Jésus-Christ, Dieu crée quelque chose de nouveau sur terre. Une création qui a lieu chaque jour dans la réalité de chacun. Sais-tu qu’en Jésus-Christ, ni la maladie, ni la souffrance, ni la mort n’auront pas le dernier mot sur toi ?