Sainte THÉRÈSE DE L’ENFANT-JÉSUS, Vierge
Blanc
Thérèse Martin (1873-1897) a vingt-quatre ans quand elle meurt, quasi inconnue, au Carmel de Lisieux, après une vie de fidélité silencieuse, animée par un amour ardent de Jésus et du prochain.
Antienne d’ouverture : Dt 32, 10–12
Le Seigneur a entouré sainte Thérèse il l’a instruite, il l’a gardée comme la prunelle de l’œil. Comme l’aigle qui déploie ses ailes et emporte ses petits le Seigneur seul l’a conduite.
Prière d’ouverture
Dieu qui ouvres ton royaume aux petits et aux humbles, donne-nous de marcher avec confiance sur les pas de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, pour obtenir ainsi la révélation de ta gloire. Par Jésus Christ.
1ère lecture : Jb 3, 1-3.11-17.20-23
Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance. Il prit la parole et dit : « Périssent le jour qui m’a vu naître et la nuit qui a déclaré : “Un homme vient d’être conçu !” Pourquoi ne suis-je pas mort dès le sein de ma mère, n’ai-je pas expiré au sortir de son ventre ? Pourquoi s’est-il trouvé deux genoux pour me recevoir, deux seins pour m’allaiter ? Maintenant je serais étendu, au calme, je dormirais d’un sommeil reposant, avec les rois et les conseillers de la terre qui se bâtissent des mausolées, ou avec les princes qui ont de l’or et remplissent d’argent leurs demeures. Ou bien, comme l’avorton que l’on dissimule, je n’aurais pas connu l’existence, comme les petits qui n’ont pas vu le jour. Là, au séjour des morts, prend fin l’agitation des méchants, là reposent ceux qui sont exténués. Pourquoi Dieu donne-t-il la lumière à un malheureux, la vie à ceux qui sont pleins d’amertume, qui aspirent à la mort sans qu’elle vienne, qui la recherchent plus avidement qu’un trésor ? Ils se réjouiraient, ils seraient dans l’allégresse, ils exulteraient s’ils trouvaient le tombeau. Pourquoi Dieu donne-t-il la vie à un homme dont la route est sans issue, et qu’il enferme de toutes parts ? »
Psaume : 87 (88), 2-3, 4-5, 6, 7-8
R/Que ma prière parvienne jusqu’à toi, Seigneur !
Seigneur, mon Dieu et mon salut, dans cette nuit où je crie en ta présence, que ma prière parvienne jusqu’à toi, ouvre l’oreille à ma plainte.
Car mon âme est rassasiée de malheur, ma vie est au bord de l’abîme ; on me voit déjà descendre à la fosse, je suis comme un homme fini.
Ma place est parmi les morts, avec ceux que l’on a tués, enterrés, ceux dont tu n’as plus souvenir, qui sont exclus, et loin de ta main.
Tu m’as mis au plus profond de la fosse, en des lieux engloutis, ténébreux ; le poids de ta colère m’écrase, tu déverses tes flots contre moi.
Acclamation
Alléluia. Alléluia ! Tous les anges du Seigneur, bénissez le Seigneur : à lui, haute gloire, louange éternelle! Alléluia ! (cf. Mc 10, 45)
Évangile : Luc9, 51-56.
À ce moment là, Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem. Il envoya, en avant de lui, des messagers ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue. Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem. Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? » Mais Jésus, se retournant, les réprimanda. Puis ils partirent pour un autre village..
Prière sur les offrandes
Nous proclamons tes merveilles, Seigneur, en fêtant sainte Thérèse, et nous te supplions humblement : tu aimais sa vie simple et courageuse ; accepte l’hommage de notre liturgie. Par Jésus .
Antienne de la communion : Mt 18, 3
Si vous ne changez pas, pour devenir comme les petits enfants, dit le Seigneur, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux.
Prière après la communion
Par le sacrement que tu nous as donné, Seigneur, brûle – nous de cette charité qui incitait sainte Thérèse là s’abandonner là la grâce et a se passionner pour le salut de tous les hommes. Par Jésus .
Méditation
Le monde actuel exalte la violence. Les clichés qui nous sont offerts au quotidien montrent constamment le fort qui écrase le faible. L’innocent est condamné par une justice laissée à la solde de celui qui gouverne, la veuve et l’orphelin sont maltraités par les oncles, tantes et parfois des inconnus qui s’accaparent leurs biens. L’attitude de Jésus nous interpelle et nous enseigne que notre pouvoir, notre avoir ne doit pas être mis au service de la violence. La véritable puissance réside non pas dans l’anéantissement du prochain mais dans la garantie que nous lui donnons d’avoir la vie sauve quelque soit la circonstance. « Jésus les réprimanda» parcequ’ils avaient souhaité abuser de leur autorité et de leur pouvoir. Une attitude qui relève de la faiblesse de notre amour pour le prochain. Demandons au Seigneur par l’intercession de Sainte Thérèse de l’enfant Jésus de nous aider à aimer et à poser des actes d’amour sans cesse.