Dimanche 30 Septembre

by | Sep 29, 2024 | Agenda Biblique

Saint Jérôme,

Prêtre et Docteur de l’Eglise

Blanc

‘’Ignorer les Ecritures, c’est ignorer le Christ’’. Cette maxime de Jérôme (vers 340-420) est la clé de sa vie, toute consacrée à traduire et à commenter la Bible. Venu à Rome pour faire ses études, le jeune Dalmate s’y enthousiasme pour la vie de l’esprit.

Antienne  d’ouverture

Que les paroles de Dieu soient toujours sur tes lèvres ; médite-les jour et nuit, veille à les accomplir en tout ce qu’elles contiennent : alors ta vie prendra sens et valeur.

Prière  d’ouverture

Dieu qui as donné à saint Jérôme de goûter la sainte Écriture et d’en vivre intensément, fais que ton peuple soit davantage nourri de ta Parole et trouve en elle une source de vie. Par Jésus.

1ère lecture : Jb 1, 6-22

Le jour où les fils de Dieu se rendaient à l’audience du Seigneur, le Satan, l’Adversaire, lui aussi, vint  parmi eux. Le Seigneur lui dit : « D’où viens-tu ? » L’Adversaire répondit : « De parcourir la terre et d’y rôder. » Le Seigneur reprit: « As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’a pas son pareil sur la terre: c’est un homme intègre et droit, qui craint Dieu et s’écarte du mal. » L’Adversaire riposta : « Est-ce pour rien que Job craint Dieu ? N‘as-tu pas élevé une clôture pour le protéger, lui, sa maison et tout ce qu’il possède ? Tu as béni son travail, et ses troupeaux se multiplient dans le pays. Mais étends seulement la main, et touche à tout ce qu’il possède: je parie qu’il te maudira en face! » Le Seigneur dit à l’Adversaire : « Soit ! Tu as pouvoir sur tout ce qu’il possède, mais tu ne porteras pas la main sur lui.» Et l’Adversaire se retira.  Le jour où les fils et les filles de Job étaient en train de festoyer et de boire du vin dans la maison de leur frère aîné, un messager arriva auprès de Job et lui dit : « Les bœufs étaient en train de labourer et les ânesses étaient au pâturage non loin de là. Les Bédouins se sont jetés sur eux et les ont enlevés, et ils ont passé les serviteurs au fil de l’épée. Moi seul, j’ai pu m’échapper pour te l’annoncer. » Il parlait encore quand un autre survint et lui dit : « Le feu du ciel est tombé, il a brûlé troupeaux et serviteurs, et les a dévorés. Moi seul, j’ai pu m’échapper pour te l’annoncer. » Il parlait encore quand un troisième survint et lui dit : « Trois bandes de Chaldéens se sont emparées des chameaux, ils les ont enlevés et ils ont passé les serviteurs au fil de l’épée. Moi seul, j’ai pu  m’échapper pour te l’annoncer. » Il parlait encore quand un quatrième survint et lui dit: « Tes fils et tes filles étaient en train de festoyer et de boire du vin dans la maison de leur frère aîné, lorsqu’un ouragan s’est levé du fond du désert et s’est rué contre la maison. Ébranlée aux quatre coins, elle s’est écroulée sur les jeunes gens, et ils sont morts. Moi seul, j’ai pu m’échapper pour te l’annoncer. »  Alors Job se leva, il déchira son manteau et se rasa la tête, il se jeta à terre et se prosterna. Puis il dit : « Nu je suis sorti du ventre de ma mère, nu j’y retournerai. Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris : Que le nom du Seigneur soit béni ! »  En tout cela, Job ne commit pas de péché. Il n’adressa à Dieu aucune parole déplacée.

Psaume : 16 (17), 1, 3, 4b-5, 7    

R/Toi, le Dieu qui répond : écoute-moi, entends ce que je dis.

Seigneur, écoute la justice ! Entends ma plainte, accueille ma prière : mes lèvres ne mentent pas. 

Tu sondes mon cœur, tu me visites la nuit, tu m’éprouves, sans rien trouver ; mes pensées n’ont pas franchi mes lèvres. 

J’ai gardé le chemin prescrit ; j’ai tenu mes pas sur tes traces : jamais mon pied n’a trébuché.

Montre les merveilles de ta grâce, toi qui libères de l’agresseur ceux qui se réfugient sous ta droite.

Acclamation

Alléluia. Alléluia! Le Fils de l’homme est venu pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. Alléluia! (cf. Mc 10, 45)

Évangile : Lc 9, 46-50

En ce temps-là, une discussion survint entre les disciples pour savoir qui, parmi eux, était le plus grand. Mais Jésus, sachant quelle discussion occupait leur cœur, prit un enfant, le plaça à côté de lui et leur dit : « Celui qui accueille en mon nom cet enfant, il m’accueille, moi. Et celui qui m’accueille accueille celui qui m’a envoyé. En effet, le plus petit d’entre vous tous, c’est celui-là qui est grand. »  Jean, l’un des Douze, dit à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser des démons en ton  nom ; nous l’en avons empêché, car il ne marche pas à ta suite avec nous. » Jésus lui répondit : « Ne l’en empêchez pas : qui n’est pas contre vous est pour vous. »  

Prière sur les offrandes 

Permets, Seigneur notre Dieu, qu’après avoir accueilli ta Parole en nos cœurs, à l’exemple de saint Jérôme, nous mettions plus d’empressement à t’offrions le sacrifice du salut. Par Jésus.

Antienne de communion

Quand tes paroles se présentaient, Seigneur, je les dévorais. Ta Parole faisait mes délices et la joie de mon cœur.

Prière après la communion

Permets, Seigneur notre Dieu, que cette communion reçue en la fête de saint Jérôme réveille le cœur de tes fidèles : attentifs aux enseignements de l’Écriture, ils verront quel chemin il faut suivre ; en le suivant, ils parviendront à la vie éternelle. Par Jésus.

Méditation

L’Église nous enseigne également, par le concile Vatican II, que « les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses… des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ » (Gaudium et Spes 1). Les chrétiens devraient se sentir fiers, non seulement parce qu’ils ont reçu le don de pouvoir chasser les démons, guérir les malades et faire de petits ou de grands miracles, mais également, à l’appel de la justice sociale, de prendre soin des pauvres et de ceux qui souffrent. En ce temps de rencontre des cultures, et face aux différentes idéologies, il nous faut nous débarrasser de nos préjugés, réunir tout le monde sur la vérité acceptée par tous, établir ainsi une base de dialogue et collaborer ensemble sur cette même base pour faire avancer la justice sociale. Une telle collaboration exige qu’on abandonne toute idée préconçue et que l’on accepte la différence des mentalités.