Saint nestor
Psautier: IV
Vert
Il était évêque de Magydos, dans le sud de l’actuelle Turquie, quand éclata la persécution de Dèce. Nombreux furent alors les chrétiens qui apostasièrent pour sauver leur vie. Craignant que ses fidèles n’en fassent autant, il leur conseilla des fuir et lui-même se laissa arrêter. Conduit devant le gouverneur, il fut condamné à mourir, comme son maître, par crucifixion.
Antienne d’ouverture : Ps 17, 19-20
Le Seigneur est mon appui : il m’a dégagé, m’a donné du large, il m’a libéré, car il m’aime.
Prière d’ouverture
Fais que les événements du monde, Seigneur, se déroulent dans la paix, selon ton dessein, Et que ton peuple connaisse la joie de te servir sans inquiétude. Par Jésus Christ.
1ère lecture : Si 17, 24-29
À ceux qui se repentent, Dieu ouvre le chemin du retour ; il réconforte ceux qui manquent de persévérance. Convertis-toi au Seigneur, et renonce à tes péchés ; mets-toi devant lui pour prier, et diminue tes occasions de chute. Reviens vers le Très-Haut et détourne-toi de l’injustice ; les actions abominables, déteste-les. Qui pourra célébrer le Très-Haut dans le séjour des morts, remplacer les vivants qui lui rendent gloire ? La louange est enlevée au mort puisqu’il n’est plus ; c’est le vivant, le bien-portant, qui célébrera le Seigneur. Qu’elle est grande, la miséricorde du Seigneur, qu’il est grand, son pardon pour ceux qui se convertissent à lui !
Psaume : 31 (32), 1-2, 5, 6, 7
R/ Que le Seigneur soit votre joie !
Exultez, hommes justes ! (Ps 31, 11ab)
Heureux l’homme dont la faute est enlevée, et le péché remis ! Heureux l’homme dont le Seigneur ne retient pas l’offense, dont l’esprit est sans fraude ! Je t’ai fait connaître ma faute, je n’ai pas caché mes torts.
J’ai dit : « Je rendrai grâce au Seigneur en confessant mes péchés. »
Et toi, tu as enlevé l’offense de ma faute.
Ainsi chacun des tiens te priera aux heures décisives ; même les eaux qui débordent ne peuvent l’atteindre.
Tu es un refuge pour moi, mon abri dans la détresse ; de chants de délivrance, tu m’as entouré.
Acclamation
Alléluia. Alléluia. Jésus Christ s’est fait pauvre, lui qui était riche, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté. Alléluia. (cf. 2 Co 8, 9)
Évangile : Mc 10, 17-27
En ce temps-là, Jésus se mettait en route quand un homme accourut et, tombant à ses genoux, lui demanda : « Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? » Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul. Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. » L’homme répondit : « Maître, tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. » Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. » Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. Alors Jésus regarda autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! » Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Jésus reprenant la parole leur dit : « Mes enfants, comme il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu ! Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. » De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé ? » Jésus les regarde et dit : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. »
Prière sur les offrandes
C’est toi qui nous donnes, Seigneur, ce que nous t’offrons, pourtant tu vois dans notre offrande un geste d’amour; aussi te prions-nous avec confiance: puisque tes propres dons sont notre seule valeur, qu’ils fructifient pour nous en bonheur éternel. Par Jésus.
Antienne de la communion
Je veux chanter au Seigneur tout le bien qu’il l’a fait ; je veux fêter ton nom, Dieu très-haut.
Prière après la communion
Tu nous as nourris, Seigneur, dans cette communion au mystère du salut ; et nous t’adressons encore une prière : par le sacrement qui est notre force aujourd’hui, fais-nous vivre avec toi pour l’éternité. Par Jésus.
Méditation
Pour être ami de Dieu, pour être un saint, il est indispensable d’être pénétré de cette vérité salvatrice : Sans moi, vous ne pouvez rien faire ! (Jean 15.5). Les saints ont fait de cette vérité le leitmotiv de leur vie. L’appel est un don de Dieu confié à chaque homme, appelé à rencontrer personnellement Dieu. Le jeune homme riche, encore trop attaché aux richesses idolâtrées, s’en alla assombri, à l’idée de devoir s’en séparer ; cette rencontre avec le Seigneur qui devrait pourtant l’ouvrir à la vie véritable, le plonge dans les ténèbres les plus profondes ! Il n’a pas compris que Jésus Christ est l’Unique Rédempteur qui sauve le monde de son péché. C’est bien là l’histoire dramatique de chacun de nous. À tout instant de notre vie, nous sommes confrontés aux choix essentiels : ou bien à l’idolâtrie qui mène finalement au désespoir puis à la mort, ou bien à Dieu qui conduit toujours l’homme au bonheur, à la Vie véritable, lui qui ne peut ni se tromper ni nous tromper !