Saint casimir
Psautier: IV
Vert
Prince polonais, Casimir (1458-1484) fut surnommé ‘’frère et défenseur des pauvres’’. Âme très pure, il avait un ardent amour envers la Vierge Marie. Après une vie austère, il mourut de phtisie. Il est le patron de la Pologne et de la Lituanie.
Antienne d’ouverture : Ps 17, 19-20
Le Seigneur est mon appui : il m’a dégagé, m’a donné du large, il m’a libéré, car il m’aime.
Prière d’ouverture
Fais que les événements du monde, Seigneur, se déroulent dans la paix, selon ton dessein, Et que ton peuple connaisse la joie de te servir sans inquiétude. Par Jésus Christ.
1ère lecture : Si 35, 1-15
C’est présenter de multiples offrandes que d’observer la Loi ; c’est offrir un sacrifice de paix que s’attacher aux commandements. C’est apporter une offrande de fleur de farine que se montrer reconnaissant ; c’est présenter un sacrifice de louange que faire l’aumône. On obtient la bienveillance du Seigneur en se détournant du mal ; on offre un sacrifice d’expiation en se détournant de l’injustice. Ne te présente pas devant le Seigneur les mains vides. Accomplis tout cela car tel est son commandement. L’offrande de l’homme juste est comme la graisse des sacrifices sur l’autel, son agréable odeur s’élève devant le Très-Haut. Le sacrifice de l’homme juste est agréé par Dieu qui en gardera mémoire. Rends gloire au Seigneur sans être regardant : ne retranche rien des prémices de ta récolte. Chaque fois que tu fais un don, montre un visage joyeux ; consacre de bon cœur à Dieu le dixième de ce que tu gagnes. Donne au Très-Haut selon ce qu’il te donne, et, sans être regardant, selon tes ressources. Car le Seigneur est celui qui paye de retour ; il te rendra sept fois plus que tu n’as donné. N’essaye pas de l’influencer par des présents, il ne les acceptera pas ; ne mets pas ta confiance dans un sacrifice injuste. Car le Seigneur est un juge qui se montre impartial envers les personnes.
Psaume : 49 (50), 4-6, 7-8, 14.23
R/ À celui qui veille sur sa conduite,
je ferai voir le salut de Dieu.
Dieu convoque les hauteurs des cieux et la terre au jugement de son peuple : « Assemblez devant moi mes fidèles, eux qui scellent d’un sacrifice mon alliance. »
Et les cieux proclament sa justice : oui, le juge, c’est Dieu ! « Écoute, mon peuple, je parle; Israël, je te prends à témoin.
Moi, Dieu, je suis ton Dieu ! Je ne t’accuse pas pour tes sacrifices ; tes holocaustes sont toujours devant moi.
« Offre à Dieu le sacrifice d’action de grâce, accomplis tes vœux envers le Très- Haut.
Qui offre le sacrifice d’action de grâce, celui-là me rend gloire : sur le chemin qu’il aura pris, je lui ferai voir le salut de Dieu. »
Acclamation
Alléluia. Alléluia. Tu es béni, Père, Seigneur du ciel et de la terre, tu as révélé aux tout-petits les mystères du Royaume ! Alléluia. (cf. Mt 11, 25)
Évangile : Mc 10, 28-31
En ce temps-là, Pierre se mit à dire à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre.» Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : nul n’aura quitté, à cause de moi et de l’Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle. Beaucoup de premiers seront derniers, et les derniers seront les premiers. »
Prière sur les offrandes
C’est toi qui nous donnes, Seigneur, ce que nous t’offrons, pourtant tu vois dans notre offrande un geste d’amour; aussi te prions-nous avec confiance: puisque tes propres dons sont notre seule valeur, qu’ils fructifient pour nous en bonheur éternel. Par Jésus.
Antienne de la communion
Je veux chanter au Seigneur tout le bien qu’il l’a fait ; je veux fêter ton nom, Dieu très-haut.
Prière après la communion
Tu nous as nourris, Seigneur, dans cette communion au mystère du salut ; et nous t’adressons encore une prière : par le sacrement qui est notre force aujourd’hui, fais-nous vivre avec toi pour l’éternité. Par Jésus.
Méditation
Lorsque Jésus a appelé ses Apôtres, ils ont immédiatement tout quitté. Mais à présent, ils commencent à se demander si leur démarche était bien raisonnable. Aussitôt, le Seigneur les rassure. Il n’est pas venu pour les dépouiller de ce qui est bien, mais pour l’échanger contre un bien cent fois meilleur que tous ces biens auraient pu leurs donner. Mais Jésus, voulant nous amener à dépasser nos petites perspectives humaines, ajoute les persécutions et la vie éternelle. Pour la vie éternelle, nous sommes prêts à recevoir ce présent. Mais nous aurions préféré un autre genre de prime aux persécutions ! Beaucoup ne comprennent pas que c’est par ce chemin que nous devons passer, et ils refusent de répondre à l’appel reçu. Ils étaient des privilégiés, ils se retrouvent les derniers, en raison de leur refus. Certains ont peur de l’appel de Dieu, parce qu’ils n’ont pas confiance en son amour. En suivant le Christ sur le chemin de la souffrance, nous sommes assurés d’entrer avec lui dans le bonheur qu’il nous promet.