Saints PONTIEN, Pape, et
HIPOLYTE, Prêtre, Martyrs
vert/rouge
Hippolyte est le type du théologien intransigeant qui, se voulant plus fidèle à la tradition que le pape lui-même, finit par sortir de l’Église. Fort de sa science théologique, il attaquait violemment tous les hérétiques ou tous ceux qu’il croyait tels.
Antienne d’ouverture : Ps 73, 20. 19, 22. 23
Souviens-toi, Seigneur, de ton alliance, n’oublie pas plus longtemps les pauvres de ton peuple: Lève-toi, Seigneur, défends ta cause, n’oublie pas le cri de ceux qui te cherchent.
Prière d’ouverture
Dieu éternel et tout-puissant, toi que nous pouvons déjà appeler notre Père, Fais grandir en nos cœurs l’esprit filial, afin que nous soyons capables d’entrer un jour dans l’héritage qui nous est promis. Par Jésus Christ.
1ère lecture : Ez 2, 8 – 3, 4
La parole du Seigneur me fut adressée : « Toi, fils d’homme, écoute ce que je te dis. Ne sois pas rebelle comme cette engeance de rebelles. Ouvre la bouche, et mange ce que je te donne. » Alors j’ai vu : une main tendue vers moi, tenant un livre en forme de rouleau. Elle le déroula devant moi; ce rouleau était écrit au-dedans et au-dehors, rempli de lamentations, plaintes et clameurs. Le Seigneur me dit : « Fils d’homme, ce qui est devant toi, mange-le, mange ce rouleau ! Puis, va ! Parle à la maison d’Israël. » J’ouvris la bouche, il me fit manger le rouleau et il me dit : « Fils d’homme, remplis ton ventre, rassasie tes entrailles avec ce rouleau que je te donne. » Je le mangeai, et dans ma bouche il fut doux comme du miel. Il me dit alors : « Debout, fils d’homme! Va vers la maison d’Israël, et dis-lui mes paroles. »
Psaume : 118 (119), 14.24, 72.103, 111.131
R/Qu’elle est douce à mon palais, ta promesse !
Je trouve dans la voie de tes exigences plus de joie que dans toutes les richesses. Je trouve mon plaisir en tes exigences : ce sont elles qui me conseillent.
Mon bonheur, c’est la loi de ta bouche, plus qu’un monceau d’or ou d’argent. Qu’elle est douce à mon palais, ta promesse : le miel a moins de saveur dans ma bouche!
Tes exigences resteront mon héritage, la joie de mon cœur. La bouche grande ouverte, j’aspire, assoiffé de tes volontés. j’aspire, assoiffé de tes volontés.
Acclamation
Alléluia. Alléluia ! Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, dit le Seigneur, car je suis doux et humble de cœur. Alléluia ! (cf. Mt 11, 29ab)
Évangile : Mt 18, 1-5.10.12-14
À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent: « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi. Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les 99 autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis: il se réjouit pour elle plus que pour les 99 qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. »
Prière sur les offrandes
Seigneur, tu as donné ces présents à ton Église pour qu’elle puisse te les offrir. Daigne les accueillir favorablement, qu’ils deviennent, par ta puissance, le sacrement de notre salut. Par Jésus.
Antienne de communion : Ps 147, 12. 14
Glorifie le Seigneur, Jérusalem, il te nourrit de la fleur du froment.
Prière après la communion
Que cette communion à ton sacrement, Seigneur, soit notre délivrance et nous enracine dans ta vérité. Par Jésus.
Méditation Que ce passage est beau ! Il ne s’agit pas de céder à des stupidités immatures ou infantiles, il s’agit des « petits » et ils sont nombreux ceux à qui le Père révèle ses secrets. Petits par l’humilité ; petits par manque de connaissance; petits par simplicité de cœur, petits parce que petits à côtés des grands ; petits parfois parce que méprisés ; petits car on les entend peu puisque d’autres parlent trop fort ; petits parce qu’on a oublié de les regarder ; petits parce qu’ils souffrent en silence et personne n’entend leur cri ; petits parce que perdus, égarés. Et ce sont eux les grands, eux que Jésus bénit et embrasse parce que leurs anges à eux aussi voient la face de son Père; grands car ils savent qu’ils ne sont que ce qu’ils sont ; grands par leur confiance en l’autre ; grands car ils savent dire simplement, en vérité, « Aide-moi » ; grands car Jésus s’est fait lui-même petit enfant, lui l’Enfant du Père.