Mardi 09 AOÛT 2022

 

ste Thérèse Bénédicte

de La Croix

 

Née dans le judaïsme, Edith Stein était professeur d’université à Wroclaw (Breslau) et elle se tourna progressivement vers le Christ. Au temps de l’invasion nazie et de la persécution des juifs, elle devint carmélite à Cologne, prenant le nom de Thérèse Bénédicte de La Croix. Elle fut martyrisée à Auschwitz.

 

Antienne  d’ouverture : Ps 73, 20. 19, 22. 23 

Souviens-toi, Seigneur, de ton alliance, n’oublie pas plus longtemps les pauvres de ton peuple: Lève-toi, Seigneur, défends ta cause, n’oublie pas le cri de ceux qui te cherchent.

 

Prière  d’ouverture

Dieu éternel et tout-puissant, toi que nous pouvons déjà appeler notre Père, Fais grandir en nos cœurs l’esprit filial, afin que nous soyons capables d’entrer un jour dans l’héritage qui nous est promis. Par Jésus Christ.

 

1ère lecture : Ez 2, 8 – 3, 4

La parole du Seigneur me fut adressée : « Toi, fils d’homme, écoute ce que je te dis. Ne sois pas rebelle comme cette engeance de rebelles. Ouvre la bouche, et mange ce que je te donne. » Alors j’ai vu : une main tendue vers moi, tenant un livre en forme de rouleau. Elle le déroula devant moi ; ce rouleau était écrit au-dedans et au-dehors, rempli de lamentations, plaintes et clameurs. Le Seigneur me dit : « Fils d’homme, ce qui est devant toi, mange-le, mange ce rouleau ! Puis, va ! Parle à la maison d’Israël. » J’ouvris la bouche, il me fit manger le rouleau et il me dit : « Fils d’homme, remplis ton ventre, rassasie tes entrailles avec ce rouleau que je te donne. » Je le mangeai, et dans ma bouche il fut doux comme du miel. Il me dit alors : « Debout, fils d’homme ! Va vers la maison d’Israël, et dis-lui mes paroles. »

 

Psaume : 118 (119), 14.24, 72.103, 111.131

R/   Qu’elle est douce à mon palais, ta promesse !

 

  1. Je trouve dans la voie de tes exigences plus de joie que dans toutes les richesses. Je trouve mon plaisir en tes exigences : ce sont elles qui me conseillent.
  2. Mon bonheur, c’est la loi de ta bouche, plus qu’un monceau d’or ou d’argent. Qu’elle est douce à mon palais, ta promesse : le miel a moins de saveur dans ma bouche !
  3. Tes exigences resteront mon héritage, la joie de mon cœur. La bouche grande ouverte, j’aspire, assoiffé de tes volontés. j’aspire, assoiffé de tes volontés.

 

Acclamation

Alléluia. Alléluia! Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, dit le Seigneur, car je suis doux et humble de cœur. Alléluia! (cf. Mt 11, 29ab)

 

Évangile : Mt 18, 1-5.10.12-14

À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent: « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi. Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les 99 autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les 99 qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. »

 

Prière  sur  les  offrandes

Seigneur, tu as donné ces présents à ton Église pour qu’elle puisse te les offrir. Daigne les accueillir favorablement, qu’ils deviennent, par ta puissance, le sacrement de notre salut. Par Jésus.

 

Antienne  de  communion : Ps 147, 12. 14

Glorifie le Seigneur, Jérusalem, il te nourrit de la fleur du froment.

 

Prière  après  la  communion

Que cette communion à ton sacrement, Seigneur, soit notre délivrance et nous enracine dans ta vérité. Par Jésus.

 

 

Méditation

Jésus illustre sa réponse en appelant vers lui un enfant. Comment donc, en devenant comme cet enfant, deviendrais-je le plus puissant dans le royaume des cieux ? Jésus nous le dit clairement : par une humilité véritable. Tout enfant sait qu’il dépend de ses parents. Le Seigneur nous le dit en ce jour, le premier pas dans notre sainteté personnelle est d’accepter humblement que nous dépendons totalement de Dieu. Sans Lui, nous n’existerions pas. Voilà le pas fondamental, et le premier, vers la véritable grandeur.