MARdi 13 SEPTEMBRE 2022

 

St. Jean Chrysostome, évêque et docteur de l’Eglise

 

en (vers 349-407) veut d’abord être moine. Prêtre à Antioche, il y révèle ses dons de prédicateur, qui le font surnommer ‘’bouche d’or’’ (Chrysostome). Dans ce foyer important de la pensée chrétienne, il compose une œuvre théologique  et exégétique où il met en lumière le sens littéral de l’Ecriture.

Antienne d’ouverture : Si 36, 18

Donne la paix, Seigneur, à ceux qui t’espèrent: ne fais pas mentir les paroles de tes prophètes. Exauce la prière de ton peuple.

 

Prière d’ouverture

Dieu créateur et maître de toutes choses, regarde-nous. Et pour que nous ressentions l’effet de ton amour, accorde-nous de te servir avec un cœur sans partage. Par Jésus Christ.

 

1ère lecture : 1 Co 12, 12-14.27-31a

Frères, prenons une comparaison : le corps ne fait qu’un, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ. C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit. Le corps humain se compose non pas d’un seul, mais de plusieurs membres. Or, vous êtes corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes membres de ce corps. Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l’Église, il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui ont charge d’enseigner ; ensuite, il y a les miracles, puis les dons de guérison, d’assistance, de  gouvernement, le don de parler diverses langues mystérieuses. Tout le monde évidemment n’est pas apôtre, tout le monde n’est pas prophète, ni chargé d’enseigner ; tout le monde n’a pas à faire des miracles, à guérir, à dire des paroles mystérieuses, ou à les interpréter. Recherchez donc avec ardeur les dons les plus grands.

 

Psaume : 99 (100), 1-2, 3, 4, 5 

R/ Nous sommes son peuple, son troupeau.

 

  1. Acclamez le Seigneur, terre entière, servez le Seigneur dans l’allégresse, venez à lui avec des chants de joie !
  2. Reconnaissez que le Seigneur est Dieu : il nous a faits, et nous sommes à lui, nous, son peuple, son troupeau.
  3. Venez dans sa maison lui rendre grâce, dans sa demeure chanter ses louanges; rendez-lui grâce et bénissez son nom !
  4. Oui, le Seigneur est bon, éternel est son amour, sa fidélité demeure d’âge en âge.

 

Acclamation

Alléluia. Alléluia. Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. Alléluia. (Lc 7, 16)

 

Évangile : Lc 7, 11-17

En ce temps-là, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on emportait un mort pour  l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme. Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas. » Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » Et cette parole sur Jésus se répandit dans la Judée entière et dans toute la région.

 

Prière sur les offrandes

Sois favorable à nos prières, Seigneur, et reçois avec bonté nos offrandes. Que les dons apportés par chacun à la gloire de ton nom servent au salut de tous. Par Jésus.

 

Antienne de la communion : Ps 35, 8

Qu’il est précieux, ton amour, ô mon Dieu! En lui s’abritent les hommes.

 

Prière après la communion

Que la grâce de cette communion, Seigneur, saisisse nos esprits et nos corps, Afin que son influence, et non pas notre sentiment, domine toujours en nous. Par Jésus.

 

 

Méditation

L’Evangile de ce jour nous révèle l’Amour maternel de Dieu. L’humanité de Jésus se révèle par ce miracle :  Il ramène à la vie le fils unique d’une veuve.  Devant la détresse de cette veuve, Jésus ne reste pas insensible. Il ramène l’enfant à la vie et le remet à sa mère. En cela, Jésus révèle la profondeur humaine de l’amour de Dieu.  Dieu ne reste jamais insensible face à la souffrance humaine. Ne cessons jamais de crier vers lui nos détresses car, Il nous écoute toujours.