MERCREDI 21 SEPTEMBRE 2022

 

St. Matthieu, apôtre et évangéliste

 

Matthieu, dont le nom juif était  Lévi, exerçait une profession qui le faisait tenir par ses coreligionnaires pour un pécheur public : il levait les impôts. C’est à ce ‘’publicain’’ que Jésus fait entendre un appel auquel Matthieu répond avec élan. Devenu l’un des Douze, il recevra comme les autres la mission d’aller enseigner toutes les nations.

 

 

Antienne  d’ouverture : Mt 28, 19-20

Allez, dit le Seigneur, de toutes les nations faites des disciples ; baptisez-les et apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés

 

Prière  d’ouverture

Dans ta miséricorde inépuisable, Seigneur, tu as choisi le publicain Matthieu pour en faire un Apôtre; Donne-nous, par sa prière et à son exemple, de suivre le Christ et de nous attacher à lui fermement.

 

1ère lecture : Ep 4, 1-7.11-13

Frères, moi qui suis en prison à cause du Seigneur, je vous exhorte à vous conduire d’une manière digne de votre vocation : ayez beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour ; ayez soin de garder l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix. Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il y a un seul Corps et un seul Esprit. Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, au-dessus de tous, par tous, et en tous. À chacun d’entre nous, la grâce a été donnée selon la mesure du don fait par le Christ. Et les dons qu’il a faits, ce sont les Apôtres, et aussi les prophètes, les évangélisateurs, les pasteurs et ceux qui enseignent. De cette manière, les fidèles sont organisés pour que les tâches du ministère soient accomplies et que se construise le corps du Christ, jusqu’à ce que nous parvenions tous  ensemble à l’unité dans la foi et la pleine connaissance du Fils de Dieu, à l’état de l’Homme parfait, à la stature du Christ dans sa plénitude.

 

Psaume : 18 (19), 2-3, 4-5ab 

R/ Par toute la terre s’en va leur message. 

 

  1. Les cieux proclament la gloire de Dieu, le firmament raconte l’ouvrage de ses mains. Le jour au jour en livre le récit et la nuit à la nuit en donne connaissance.
  2. Pas de paroles dans ce récit, pas de voix qui s’entende; mais sur toute la terre en paraît le message et la nouvelle, aux limites du monde.

 

Acclamation

Alléluia. Alléluia.À toi, Dieu, notre louange ! Toi que les Apôtres glorifient, nous t’acclamons : tu es Seigneur !  Alléluia.

 

Évangile : Mt 9, 9-13

Jésus sortant de Capharnaüm et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de collecteur d’impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens  disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

 

Prière  sur  les  offrandes

En ce jour où nous honorons la mémoire de Saint Matthieu, nous te présentons, Seigneur, nos offrandes, et nous te supplions humblement : regarde avec amour ton Eglise, elle qui puise sa foi dans la prédication des apôtres. Par Jésus.

 

Antienne  de  communion : Mt 9, 13 Le Seigneur a dit : «Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs ».

 

Prière  après  la  communion

Seigneur, nous éprouvons la même joie que saint Matthieu, tout heureux d’accueillir le Sauveur dans sa maison ; donne-nous de pouvoir toujours refaire nos forces à la table de celui qui est venu appeler au salut non pas les justes, mais les pécheurs. Lui qui.

 

 

Méditation

Dans l’Evangile nous pouvons être étonnés de l’appel de Jésus et de la réponse du publicain. Les publicains n’étaient pas aimés par la population qui les considerait comme des voleurs et des collaborateurs de l’occupant Romain. Mais pour Jésus « ce ne sont pas les bien-portants qui ont bésoin du médécin mais les malades. » La mission principale de Jésus est de guérir et de sauver. Comme Matthieu qui a su répondre promptement à l’appel reçu, notre état de pécheur ne doit pas nous écarter de Jésus, mais au contraire nous encourager à aller vers lui qui, seul, peut nous guérir et nous sauver.