VENDREDI 30 SEPTEMBRE 2022

 

 

St. Jérôme,

prêtre et docteur de l’Eglise

 

‘’Ignorer les Ecritures, c’est ignorer le Christ’’. Cette maxime de Jérôme (vers 340-420) est la clé de sa vie, toute consacrée à traduire et à commenter la Bible. Venu à Rome pour faire ses études, le jeune Dalmate s’y enthousiasme pour la vie de l’esprit.

 

Antienne d’ouverture : Ps 102,20

Que les paroles de Dieu soient toujours sur tes lèvres ; médite-les jour et nuit, veille à les accomplir en tout ce qu’elles contiennent : alors ta vie prendra sens et valeur.

 

Prière d’ouverture

Dieu qui as donné à saint Jérôme de goûter la sainte Écriture et d’en vivre intensément, fais que ton peuple soit davantage nourri de ta Parole et trouve en elle une source de vie. Par Jésus Christ.

 

1ère lecture : Jb 38, 1.12-21 ; 40, 3-5

Le Seigneur s’adressa à Job du milieu de la tempête et dit : « As-tu, une seule fois dans ta vie, donné des ordres au matin, assigné son poste à l’aurore, pour qu’elle saisisse la terre aux quatre coins et en secoue les méchants ? La terre alors prend forme comme argile sous le sceau et se déploie tel un vêtement ; aux méchants est enlevée la lumière, et le bras qui se levait est brisé. Es-tu parvenu jusqu’aux sources de la mer, as-tu circulé au fond de l’abîme ? Les portes de la mort se sont-elles montrées à toi, les as-tu vues, les portes de l’ombre de mort ? As-tu réfléchi à l’immensité de la terre ? Raconte, si tu sais tout cela ! Quel chemin mène à la demeure de la lumière, et l’obscurité, quel est son lieu, pour que tu conduises chacune à son domaine et discernes les sentiers de sa maison ? Si tu le sais, alors tu étais né, et le nombre de tes jours est bien grand! » Job s’adressa au Seigneur et dit : « Moi qui suis si peu de chose, que pourrais-je te répliquer ? Je mets la main sur ma bouche. J’ai parlé une fois, je ne répondrai plus; deux fois, je n’ajouterai plus rien. »

 

Psaume : 138 (139), 1-3, 7-8, 9-10, 13-14ab     

R/ Conduis-moi, Seigneur, sur le chemin d’éternité.

 

  1. Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais ! Tu sais quand je m’assois, quand je me lève ; de très loin, tu pénètres mes pensées, Que je marche ou me repose, tu le vois, tous mes chemins te sont familiers.
  2. Où donc aller, loin de ton souffle? où m’enfuir, loin de ta face? Je gravis les cieux : tu es là ; je descends chez les morts: te voici.
  3. Je prends les ailes de l’aurore et me pose au-delà des mers : même là, ta main me conduit, ta main droite me saisit.
  4. C’est toi qui as créé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère. Je reconnais devant toi le prodige, l’être étonnant que je suis.

 

Acclamation

Alléluia. Alléluia. Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur, mais écoutez la voix du Seigneur.  Alléluia. (Dn 3, 58)

 

Évangile : Lc 10, 13-16

En ce temps-là, Jésus disait : « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient fait pénitence, avec le sac et la cendre. D’ailleurs, Tyr et Sidon seront mieux traitées que vous lors du Jugement. Et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non, jusqu’au séjour des morts tu descendras ! Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé. »

 

Prière sur les offrandes

Permets, Seigneur notre Dieu, qu’après avoir accueilli ta Parole en nos cœurs, à l’exemple de saint Jérôme, nous mettions plus d’empressement à t’offrions le sacrifice du salut. Par Jésus.

 

Antienne de la communion

Quand tes paroles se présentaient, Seigneur, je les dévorais. Ta Parole faisait mes délices et la joie de mon cœur.

 

Prière après la communion

Permets, Seigneur notre Dieu, que cette communion reçue en la fête de saint Jérôme réveille le cœur de tes fidèles : attentifs aux enseignements de l’Écriture, ils verront quel chemin il faut suivre ; en le suivant, ils parviendront à la vie éternelle. Par Jésus.

 

 

Méditation

« Qui vous écoute m’écoute ». Cette parole de Jésus adressée à ses douze apôtres et, semble t-il d’après le contexte de saint Luc, égalemnt aux soixante-douze disciples envoyés par lui en mission, nous permet de comprendre deux vérités très importantes pour notre vie spirituelle : – l’autorité des apôtres et de leurs successeurs. – La sécurité des fidèles dans l’obeissance à la hiérarchie de l’Eglise. Ainsi, lorsque nous sommes troublés par les propos divergeants de certaines personnes, tournons nous avec confiance vers nos pasteurs afin de recevoir d’auprès d’eux la lumière sur la volonté de Dieu dans notre vie de foi.