MARDI  31 JANVIER

SAINT Jean Bosco,

Prêtre

Dès son enfance, Jean Bosco (1815-1888) est attiré par le sacerdoce. Il se consacre à l’apostolat de la jeunesse populaire avec un sens pédagogique remarquable, une sérénité communicative nuancée d’humour et un dévouement sans limite. Dieu le soutient en multipliant les miracles en sa faveur.

Antienne d’ouverture : Ps 95, 1-6

« Laissez les enfants venir à moi, dit le Seigneur. Ne les empêchez pas, car le Royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. »

Prière d’ouverture

Dieu qui as suscité saint Jean Bosco pour donner à la jeunesse un maître et un père, inspire-nous le même amour qui nous fera chercher le salut de nos frères en ne servant que toi seul. Par Jésus.

1ère lecture : He 12, 1-4

Frères, nous aussi, entourés de cette immense nuée de témoins, et débarrassés de tout ce qui nous alourdit – en particulier du péché qui nous entrave si bien –, courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée, les yeux fixés sur Jésus, qui est à l’origine et au terme de la foi. Renonçant à la joie qui lui était proposée, il a enduré la croix en méprisant la honte de ce supplice, et il siège à la droite du trône de Dieu. Méditez l’exemple de celui qui a enduré de la part des pécheurs une telle hostilité, et vous ne serez pas accablés par le découragement. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang dans votre lutte contre le péché.

Psaume : 21 (22), 26b- 27, 28.30, 31-32

R/ Ils loueront le Seigneur, ceux qui le cherchent.

Devant ceux qui te craignent, je tiendrai mes promesses. Les pauvres mangeront : ils seront rassasiés ; ils loueront le Seigneur, ceux qui le cherchent : « À vous, toujours, la vie et la joie ! »

La terre entière se souviendra et reviendra vers le Seigneur, chaque famille de nations se prosternera devant lui. Tous ceux qui festoyaient s’inclinent ; promis à la mort, ils plient en sa présence.

Et moi, je vis pour lui : ma descendance le servira ; on annoncera le Seigneur aux générations à venir. On proclamera sa justice au peuple qui va naître : Voilà son œuvre ! 

Acclamation

Alléluia, alléluia! Le Christ a pris nos souffrances, il a porté nos maladies Alléluia. (Mt 8, 17)

Évangile : Mc 5, 21-43

En ce temps-là, Jésus regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla autour de lui. Il était au bord de la mer. Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment : « Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. » Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu’elle l’écrasait. Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans… – elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans avoir la moindre amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré –… cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par derrière dans la foule et toucha son vêtement. Elle se disait en effet: «Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » À l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal. Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait: «Qui a touché mes vêtements?» Ses disciples lui répondirent : « Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes : “Qui m’a touché ? » Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait cela. La femme, saisie de crainte et toute tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Jésus lui dit alors: « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal.» Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef de synagogue, pour dire à celui-ci: «Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître? » Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de synagogue: « Ne crains pas, crois seulement.» Il ne laissa personne l’accompagner, sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques. Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. Il entre et leur dit: «Pourquoi cette agitation et ces pleurs? L’enfant n’est pas morte: elle dort. » Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui étaient avec lui; puis il pénètre là où reposait l’enfant. Il saisit la main de l’enfant, et lui dit : «Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher – elle avait en effet douze ans. Ils furent frappés d’une grande stupeur. Et Jésus leur ordonna fermement de ne le faire savoir à personne ; puis il leur dit de la faire manger.

Prière sur les offrandes

Accepte, Seigneur, le sacrifice que ton peuple consacré t’offre aujourd’hui en l’honneur de saint Jean Bosco ; que notre participation à ce mystère fasse de nous les témoins de ta charité. Par Jésus.

Antienne de la communion

« Si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, dit le Seigneur, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux. »

Prière après la communion

Dieu tout-puissant, fais que nous trouvions un soutien dans ce repas sacré, pour qu’à l’exemple de saint Jean Bosco, notre cœur et toute notre vie témoignent de notre charité fraternelle et du rayonnement de la vérité. Par Jésus.

Méditation

Le message de l’Évangile de ce jour c’est d’avoir une foi  et une assurance ferme en la souveraineté de Dieu. D’une part, la guérison de cette femme dont la perte de sang a duré douze ans est une leçon de foi lorsque nous sommes dans des circonstances incontrôlables. La foi en Jésus procure la guérison que même la science et la médecine moderne ne peuvent nous offrir. D’autre part, Jésus en redonnant la vie à la fille du chef de la Synagogue nous rassure qu’il peut nous restorer. Il nous dit : « ne crains pas, crois seulement ». Une double opportunité nous est donc offerte. Celle de nous approcher du Seigneur présent dans le Saint Sacrement et ressentir le changement qu’il fait au plus profond de nous ; et celle de nous laisser raviver par le Christ qui veut nous sortir de nos petites morts de chaque jour en nous disant : « leves-toi ! ».