mercredi   15  FEVRIER

SAINT Claude La Colombière

Jésuite, ce confesseur de sainte Marguerite-Marie Alacoque à Paray-le-Monial est convaincu de l’authenticité des apparitions et des confidences dont elle est l’objet, et il en rédige le récit. Après un séjour en Grande-Bretagne au cours duquel, jeté en prison lors de la vague de persécutions anticatholiques de 1678, il perd la santé, il revient à Paray-le-Monial d’où il est rappelé à Dieu.

Antienne d’ouverture : Ps 30, 3-4

Seigneur, sois le rocher qui m’abrite, la maison bien défendue qui me sauve. Pour l’honneur de ton nom guide-moi, conduis-moi.

Prière d’ouverture

Dieu qui veux habiter les cœurs droits et sincères, donne-nous de vivre selon ta grâce, alors tu pourras venir en nous pour y faire ta demeure. Par Jésus.

1ère lecture : Gn 8, 6-13.20-22

Au bout de quarante jours, Noé ouvrit la fenêtre de l’arche qu’il avait construite, et il lâcha le corbeau ; celui-ci fit des allers et retours, jusqu’à ce que les eaux se soient retirées, laissant la terre à sec. Noé lâcha aussi la colombe pour voir si les eaux avaient baissé à la surface du sol. La colombe ne trouva pas d’endroit où se poser, et elle revint vers l’arche auprès de lui, parce que les eaux étaient sur toute la surface de la terre ; Noé tendit la main, prit la colombe, et la fit rentrer auprès de lui dans l’arche. Il attendit encore sept jours, et lâcha de nouveau la colombe hors de l’arche. Vers le soir, la colombe revint, et voici qu’il y avait dans son bec un rameau d’olivier tout frais ! Noé comprit ainsi que les eaux avaient baissé sur la terre. Il attendit encore sept autres jours et lâcha la colombe, qui, cette fois-ci, ne revint plus vers lui. C’est en l’an six cent un de la vie de Noé, au premier mois, le premier jour du mois, que les eaux s’étaient retirées, laissant la terre à sec. Noé enleva le toit de l’arche, et regarda : et voici que la surface du sol était sèche. Noé bâtit un autel au Seigneur ; il prit, parmi tous les animaux purs et tous les oiseaux purs, des victimes qu’il offrit en holocauste sur l’autel. Le Seigneur respira l’agréable odeur, et il se dit en lui-même : « Jamais plus je ne maudirai le sol à cause de l’homme : le cœur de l’homme est enclin au mal dès sa jeunesse, mais jamais plus je ne frapperai tous les vivants comme je l’ai fait. Tant que la terre durera, semailles et moissons, froidure et chaleur, été et hiver, jour et nuit jamais ne cesseront. »

Psaume : 116, 12-13, 14-15, 18-19

R/  Seigneur, je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce.

Ou : Alléluia !

Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ? J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur.

Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple. Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens !

Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple, à l’entrée de la maison du Seigneur, au milieu de Jérusalem ! 

Acclamation

Alléluia, alléluia ! Que le Père de notre Seigneur Jésus Christ ouvre à sa lumière les yeux de notre cœur, pour que nous percevions l’espérance que donne son appel. Alléluia. (cf. Ep 1, 17-18)

Évangile : Mc 8, 22-26

En ce temps-là, Jésus et ses disciples arrivèrent à Bethsaïde. Des gens lui amènent un aveugle et le supplient de le toucher. Jésus prit l’aveugle par la main et le conduisit hors du village. Il lui mit de la salive sur les yeux et lui imposa les mains. Il lui demandait: « Aperçois-tu quelque chose ? » Levant les yeux, l’homme disait : « J’aperçois les gens : ils ressemblent à des arbres que je vois marcher.» Puis Jésus, de nouveau, imposa les mains sur les yeux de l’homme ; celui-ci se mit à voir normalement, il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté. Jésus le renvoya dans sa maison en disant: « Ne rentre même pas dans le village. »

Prière sur les offrandes

Que cette eucharistie, Seigneur notre Dieu, nous purifie et nous renouvelle ; Qu’elle donne à ceux qui font ta volonté le bonheur que tu leur as promis. Par Jésus.

Antienne de la communion : Ps 77, 29-30

Le Seigneur combla le désir de son peuple: ils mangèrent et ils furent rassasiés, leur attente ne fut pas trompée.

Prière après la communion

Tu nous as donné, Seigneur, de goûter aux joies du ciel: Fais que nous ayons toujours soif des sources de la vraie vie. Par Jésus.

Méditation

La discrétion dans laquelle Jésus ouvre miraculeusement les yeux de l’aveugle doit nous inspirer, lorsque nous décidons de faire du bien à quelqu’un. Pas besoin de sonner les cloches et d’attirer l’attention des autres sur nous-mêmes, quand nous faisons du bien à quelqu’un. Par un effet de sa grâce, Jésus ouvre progressivement les yeux de cet aveugle, jusqu’à ce qu’il voit nettement. C’est ainsi qu’il nous désaveugle peu à peu, en nous faisant la grâce de la foi. Et, puisque c’est lui qui fit voir à l’aveugle la réalité, c’est aussi lui qui nous fait la voir avec clarté et lucidité, d’un regard de foi. Ce regard nouveau que Noé et les siens posèrent sur le monde, une fois sortis de l’arche après le déluge. Puissions-nous poser, sur les réalités de ce monde, ce regard renouvelé par la foi et la conversion.