jeudi   23  FEVRIER

SAINT Polycarpe, Evêque et Martyr

Vieil Evêque de Smyrne, disciple direct de l’Apôtre Jean, Polycarpe, dont le nom signifie ‘’qui porte beaucoup de fruit’’, ajouta aux mérites de sa vie sainte le fruit du martyre : il fut brûlé vif le 23 février 155. Amené dans l’amphithéâtre, Polycarpe répondit au proconsul qui le pressait d’abandonner ‘’l’athéisme’’ en sacrifiant aux dieux et en blasphémant le Christ :’’Il y a quatre-vingt-six ans que je sers le Christ et il ne m’a jamais fait aucun mal. Comment pourrais-je blasphémer mon Sauveur et mon Roi ? ‘’.

Antienne d’ouverture : Ps 54, 17

Quand je crie vers Dieu, il entend ma prière, il me met à l’abri de ceux qui me poursuivent. Décharge-toi de ton fardeau sur le Seigneur : il prendra soin de toi.

Prière d’ouverture

Que ta grâce inspire notre action, Seigneur, et la tienne jusqu’au bout, pour que toutes nos activités prennent leur source en toi et reçoivent de toi leur achèvement. Par Jésus.

1ère lecture : Dt 30, 15-20

Moïse disait au peuple : « Vois ! Je mets aujourd’hui devant toi ou bien la vie et le bonheur, ou bien la mort et le malheur. Ce que je te commande aujourd’hui, c’est d’aimer le Seigneur ton Dieu, de marcher dans ses chemins, de garder ses commandements, ses décrets et ses ordonnances. Alors, tu vivras et te multiplieras; le Seigneur ton Dieu te bénira dans le pays dont tu vas prendre possession. Mais si tu détournes ton cœur, si tu n’obéis pas, si tu te laisses entraîner à te prosterner devant d’autres dieux et à les servir, je vous le déclare aujourd’hui: certainement vous périrez, vous ne vivrez pas de longs jours sur la terre dont vous allez prendre possession quand vous aurez passé le Jourdain. Je prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre: je mets devant toi la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie, pour que vous viviez, toi et ta descendance, en aimant le Seigneur ton Dieu, en écoutant sa voix, en vous attachant à lui; c’est là que se trouve ta vie, une longue vie sur la terre que le Seigneur a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob. »

Psaume : 1, 1-2, 3, 4.6

R/ Heureux est l’homme qui met sa foi dans le Seigneur

Heureux est l’homme qui n’entre pas au conseil des méchants, qui ne suit pas le chemin des pécheurs, ne siège pas avec ceux qui ricanent, mais se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit !

Il est comme un arbre planté près d’un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, et jamais son  feuillage ne meurt; tout ce qu’il entreprend réussira. Tel n’est pas le sort des méchants.

Mais ils sont comme la paille balayée par le vent. Le Seigneur connaît le chemin des justes, mais le chemin des méchants se perdra.

Acclamation

Tes paroles, Seigneur, sont esprit et elles sont vie. Convertissez-vous, dit le Seigneur, car le royaume des Cieux est tout proche. Tes paroles, Seigneur, sont esprit et elles sont vie.

Évangile : Lc 9, 22-25

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il  ressuscite. » Il leur disait à tous: « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera. Quel avantage un homme aura-t-il à gagner le monde entier, s’il se perd ou se ruine lui-même ? »

Prière sur les offrandes

Regarde avec bonté, Seigneur, l’offrande que nous t’apportons à l’autel : en nous procurant ton pardon qu’elle serve ta gloire. Par Jésus.

Antienne de la communion : Ps 50

Crée-moi un cœur pur, O mon Dieu, redonne-moi un esprit résolu

Prière après la communion

Seigneur, le don reçu de toi dans cette eucharistie nous a bénis et sanctifiés : qu’il ne cesse jamais de nous apporter ton pardon et notre salut. Par Jésus.

Méditation

Accepter de perdre sa vie à cause de Jésus, c’est pour nous donner nos vies au Seigneur. Une vie toute donnée au Seigneur, c’est celle du fidèle qui l’aime, écoute sa voix et s’attache fidèlement à lui. Nous ne pouvons marcher sur le chemin de la vie et du bonheur que si, en lui donnant nos vies, nous vivons selon les commandements qu’il nous donne. Ceux-ci nous balisent le bon chemin et nous y maintiennent.