jeudi  02  mars

Bienheureux Charles le Bon

Homme pénétré de l’amour de Dieu et fils du roi Knut IV (saint Canut du Danemark), il participa à la première croisade. A son retour, il devint comte des Flandres, de Picardie et d’Artois. Sa bonté lui fit des amis chez les pauvres et sa justice lui attira la haine des grands de ce monde qui l’assassinèrent pendant la messe dans l’Eglise Saint-Donatien de Bruges. Son culte fut confirmé en 1883.

Antienne d’ouverture : Ps 5, 2-3

Accueille ma prière, Seigneur, comprends ma plainte. Entends ma voix qui t’appelle, ô mon Roi et mon Dieu.

Prière d’ouverture

Inspire-nous, Seigneur, de toujours concevoir ce qui est juste et de l’accomplir avec empressement; sans toi nous ne pouvons pas exister, fais-nous vivre en accord avec toi. Par Jésus.

1ère lecture : Esther 14, 1-14

En ces jours-là, la reine Esther, dans l’angoisse mortelle qui l’étreignait, chercha refuge auprès du Seigneur. Se prosternant à terre avec ses servantes du matin jusqu’au soir, elle disait : « Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, tu es béni. Viens à mon secours car je suis seule, et je n’ai pas d’autre défenseur que toi, Seigneur. Car je vais jouer avec le danger. Dans les livres de mes ancêtres, Seigneur, j’ai appris que ceux qui te plaisent, tu les libères pour toujours, Seigneur. Et maintenant, aide- moi, car je suis solitaire et je n’ai que toi, Seigneur mon Dieu. Maintenant, viens me secourir car je suis orpheline, et mets sur mes lèvres un langage harmonieux quand je serai en présence de ce lion ; fais que je trouve grâce devant lui, et change son cœur : qu’il se mette à détester celui qui nous combat, qu’il le détruise avec tous ses partisans. Et nous, libère-nous de la main de nos ennemis ; rends-nous la joie après la détresse et le bien-être après la souffrance. » .

Psaume : 137 (138), 1-2a, 2bc-3, 7c-8

R/ Quand je crie vers toi, Seigneur, tu réponds à mon appel.

1. De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce : tu as entendu les paroles de ma bouche. Je te chante en présence des anges, vers ton temple sacré, je me prosterne.

2. Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité, car tu élèves, au-dessus de tout, ton nom et ta parole. Le jour où tu répondis à mon appel, tu fis grandir en mon âme la force.

3. Ta droite me rend vainqueur. Le Seigneur fait tout pour moi ! Seigneur, éternel est ton amour : n’arrête pas l’œuvre de tes mains.

Acclamation

Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus !  Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu ;   rends-moi la joie d’être sauvé. Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus ! (Ps 50, 12a.14a)

Évangile : Mathieu 7, 7-12

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez; frappez, on vous ouvrira. En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira. Ou encore : lequel d’entre vous donnera une pierre à son fils quand il lui demande du pain ? ou bien lui donnera un serpent, quand il lui demande un poisson? Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ! Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes. » .

Prière sur les offrandes

Sois favorable à nos humbles demandes, Seigneur : reçois les dons et les prières de ton peuple, tourne vers toi le cœur de chacun d’entre nous. Par Jésus. i.

Antienne de la communion : Mt 9, 8

Celui qui demande, reçoit ; celui qui cherche, trouve ; à celui qui frappe, on ouvrira.

Prière après la communion

Nous t’en prions, Seigneur notre Dieu, toi qui nous donnes   ces   mystères   sacrés   pour affermir   notre relèvement : fais qu’ils nous apportent la guérison maintenant et pour l’éternité. Par Jésus.

Méditation

L’évangile de ce jour nous montre comment doit être la prière du disciple de Jésus-Christ. Trois attitudes spirituelles doivent toujours conduire la démarche intérieure de l’orant : demandez, cherchez et frappez, tous des verbes d’action. Ces attitudes ne seront possibles qu’avec le concours de trois vertus capitales. “Demandez” suppose de reconnaitre notre indigence. Pour demander il faut faire preuve d’humilité, d’abaissement, bref de la mort de son ego pour se libérer de la dictature du sentiment de suffisance. La deuxième vertu qui va de pair avec le fait de “chercher” est la persévérance malgré les obstacles dressés sur le chemin de la quête. Quant à la troisième  vertu : la confiance, qui accompagne le fait de “ frappez”. Elle doit toujours habiter le disciple du Christ afin de savoir sans cesse oser et de ne jamais s’abandonner au découragement.