SAMEDI 22 AVRIL
SAINT Alexandre
Martyr à Lyon avec Epipode. Deux jeunes chrétiens qui avaient échappé au carnage dont fut victime saint Pothin, leur évêque. Saint Epipode fut décapité et saint Alexandre crucifié.
Antienne d’ouverture : 1P 2, 9
Nous sommes le peuple qui appartient à Dieu ; nous sommes chargés d’annoncer les merveilles de celui qui nous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, alléluia.
Prière d’ouverture
Dieu qui as envoyé ton Fils pour nous sauver et pour faire de nous tes enfants d’adoption, regarde avec bonté ceux que tu aimes comme un père ; puisque nous croyons au Christ, accorde-nous la vraie liberté et la vie éternelle. Par Jésus.
1ère lecture : Ac 6, 1-7
En ces jours-là, comme le nombre des disciples augmentait, les frères de langue grecque récriminèrent contre ceux de langue hébraïque, parce que les veuves de leur groupe étaient désavantagées dans le service quotidien. Les Douze convoquèrent alors l’ensemble des disciples et leur dirent : « Il n’est pas bon que nous délaissions la parole de Dieu pour servir aux tables. Cherchez plutôt, frères, sept d’entre vous, des hommes qui soient estimés de tous, remplis d’Esprit Saint et de sagesse, et nous les établirons dans cette charge. En ce qui nous concerne, nous resterons assidus à la prière et au service de la Parole. » Ces propos plurent à tout le monde, et l’on choisit : Étienne, homme rempli de foi et d’Esprit Saint, Philippe, Procore, Nicanor, Timon, Parménas et Nicolas, un converti au judaïsme, originaire d’Antioche. On les présenta aux Apôtres, et après avoir prié, ils leur imposèrent les mains. La parole de Dieu était féconde, le nombre des disciples se multipliait fortement à Jérusalem, et une grande foule de prêtres juifs parvenaient à l’obéissance de la foi.
Psaume : 32 (33), 1-2, 4-5, 18-19
R/Que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi.
Criez de joie pour le Seigneur, hommes justes ! Hommes droits, à vous la louange ! Rendez grâce au Seigneur sur la cithare, jouez pour lui sur la harpe à dix cordes.
Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ; il est fidèle en tout ce qu’il fait. Il aime le bon droit et la justice ; la terre est remplie de son amour.
Dieu veille sur ceux qui le craignent, qui mettent leur espoir en son amour, pour les délivrer de la mort, les garder en vie aux jours de famine.
Acclamation
Alléluia. Alléluia. Le Christ est ressuscité, lui qui a tout créé ; il a pris en pitié le genre humain. Alléluia.
Evangile : Jean 6, 16-21
Le soir venu, les disciples de Jésus descendirent jusqu’à la mer. Ils s’embarquèrent pour gagner Capharnaüm, sur l’autre rive. C’était déjà les ténèbres, et Jésus n’avait pas encore rejoint les disciples. Un grand vent soufflait, et la mer était agitée. Les disciples avaient ramé sur une distance de vingt-cinq ou trente stades (c’est- à- dire environ cinq mille mètres), lorsqu’ils virent Jésus qui marchait sur la mer et se rapprochait de la barque. Alors, ils furent saisis de peur. Mais il leur dit : « C’est moi. N’ayez plus peur. » Les disciples voulaient le prendre dans la barque ; aussitôt, la barque toucha terre là où ils se rendaient.
Prière sur les offrandes
Dans ta bonté, Seigneur, sanctifie ces dons ; accepte le sacrifice spirituel de cette Eucharistie, et fais de nous- mêmes une éternelle offrande à ta gloire. Par Jésus.
Antienne de communion : Jn 17
Jésus priait ainsi : « Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, eux aussi soient avec moi, et qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée. » Alléluia.
Prière après la communion :
Nous venons de communier, Seigneur, au don sacré du corps et du sang de ton Fils, et nous te prions humblement : que cette Eucharistie, offerte en mémoire de lui, comme il nous a dit de le faire, augmente en nous la charité. Par Jésus
Méditation
La mer est le domaine des forces obscures dans les Ecritures. Après la multiplication des pains, Jésus s’en va seul dans la montagne pour prier (Jn 6, 15). Les disciples prennent seuls la mer. Ils en avaient l’habitude. Cette fois, cependant, tous les éléments extérieurs semblent soudain leur être hostiles : le vent qui se déchaîne, la violence des vagues… Reconnaissons en ces disciples, notre humanité qui doit affronter la violence, le mal, la maladie et la mort. Une humanité qui prend le risque de cheminer sans Dieu. Les disciples prennent peur. Heureusement, Jésus rejoint les disciples. Il marche sur les eaux. C’est le signe qu’il est Seigneur. Il foule aux pieds les forces du mal et domine sur le royaume de la mort. Il les traverse, les devance et les rassure : « C›est moi. N›ayez plus peur.»
Notre vie est si souvent ballottée par les épreuves. Laissons-nous rejoindre par le Ressuscité. Notre traversée deviendra pascale si nous mettons toute notre confiance en Lui. Il nous dit à nous aussi : « C’est moi ! N’ayez pas peur ! » (v.20)