Dimanche 10 decembre

by | Dec 9, 2023 | Agenda Biblique

2EME DIMANCHE DE L’AVENT année B

Psautier ii

SAINTE Eulalie

Antienne d’ouverture Is 30, 19. 30

Peuple de Dieu, voici que le Seigneur va venir pour sauver tous les hommes. Le Seigneur fera retentir sa parole pour la joie de votre cœur.

Prière d’ouverture

Seigneur tout-puissant et miséricordieux, ne laisse pas le souci de nos tâches présentes entraver notre marche à la rencontre de ton Fils; Mais éveille en nous cette intelligence du cour qui nous prépare à l’accueillir et nous fait entrer dans sa propre vie. Lui qui.

1ère lecture : Is 40, 1-5.9-11

« Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu. Parlez au cœur de Jérusalem et proclamez que son service est accompli, que son crime est pardonné, et qu’elle a reçu de la main du Seigneur double punition pour toutes ses fautes. »  Une voix proclame : « Préparez à travers le désert le chemin du Seigneur. Tracez dans les terres arides une route aplanie pour notre Dieu. Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées, les passages tortueux deviendront droits, et les escarpements seront changés en plaine. Alors la gloire du Seigneur se révélera et tous en même temps verront que la bouche du Seigneur a parlé. »  Monte sur une haute montagne, toi qui portes la bonne nouvelle à Sion. Élève la voix avec force, toi qui portes la bonne nouvelle à Jérusalem. Élève la voix, ne crains pas. Dis aux villes de Juda : « Voici votre Dieu. » Voici le Seigneur Dieu : il vient avec puissance et son bras est victorieux. Le fruit de sa victoire l’accompagne et ses trophées le précèdent. Comme un berger, il conduit son troupeau : son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur, et il prend soin des brebis qui allaitent leurs petits.

Psaume : 84, 9ab.10, 11-12, 13-14

R/ Fais-nous voir, Seigneur, ton amour, et donne-nous ton salut.

J’écoute : que dira le Seigneur Dieu? Ce qu’il dit, c’est la paix pour son peuple. Salut est proche de ceux qui le craignent, et la gloire habitera notre terre.

Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent ; la vérité germera de la terre et du ciel se penchera la justice.

Le Seigneur donnera ses bienfaits, et notre terre donnera son fruit. La justice marchera devant lui, et ses pas traceront le chemin.

2ème lecture : 2P 3, 8-14

Frères bien-aimés, il y a une chose que vous ne devez pas oublier : pour le Seigneur, un seul jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un seul jour. Le Seigneur n’est pas en retard pour tenir sa promesse, comme le pensent certaines personnes ; c’est pour vous qu’il patiente : car il n’accepte pas d’en laisser quelques-uns se perdre ; mais il veut que tous aient le temps de se convertir. Pourtant, le jour du Seigneur viendra comme un voleur. Alors les cieux disparaîtront avec fracas, les éléments en feu seront détruits, la terre, avec tout ce qu’on y a fait, sera brûlée. Ainsi, puisque tout cela est en voie de destruction, vous voyez quels hommes vous devez être, quelle sainteté de vie, quel respect de Dieu vous devez avoir, vous qui attendez avec tant d’impatience la venue du jour de Dieu (ce jour où les cieux embrasés seront détruits, où les éléments en feu se désagrégeront). Car ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur, c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle où résidera la justice. Dans l’attente de ce jour, frères bien-aimés, faites donc tout pour que le Christ vous trouve nets et irréprochables, dans la paix.

Acclamation.

Alléluia. Alléluia. Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez la route: tout homme verra le salut de Dieu. Alléluia.

Évangile : Mc 1, 1-8

Commencement de la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, le Fils de Dieu. Il était écrit dans le livre du prophète Isaïe : Voici que j’envoie mon messager devant toi, pour préparer la route. À travers le désert, une voix crie : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route. Et Jean le Baptiste parut dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés. Toute la Judée, tout Jérusalem, venait à lui. Tous se faisaient baptiser par lui dans les eaux du Jourdain, en reconnaissant leurs péchés. Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins, et il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. Il proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de me courber à ses pieds pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés dans l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »

Prière sur les offrandes

Laisse-toi fléchir, Seigneur, par nos prières et nos pauvres offrandes; Nous ne pouvons pas invoquer nos mérites, viens par ta grâce à notre secours. Par Jésus.

Antienne de communion Ba 5, 5; 4, 36

Lève-toi, Jérusalem, tiens-toi sur la hau

teur, et contemple la joie qui te vient de ton Dieu.

Prière après la communion

Pleins de reconnaissance pour cette eucharistie, nous te prions encore, Seigneur: Apprends-nous, dans la communion à ce mystère, le vrai sens des choses de ce monde et l’amour des biens éternels. Par Jésus.

Méditation

En ce dimanche, le thème du désert s’impose à nous. Se retirer « au désert », c’est refuser la facilité, le confort, l’obstination à vivre dans l’abomination de la désolation. Le « désert », c’est un lieu ouvert à perte de vue, où les routes ne sont pas tracées clairement. Il y a là l’idée d’une invitation à l’aventure. Le « désert », c’est aussi le lieu de la solitude et du silence. Comme tel, il y a une invitation à la rencontre intérieure. Impossible ici, de se distraire, de se réfugier vers les choses superficielles et les faux-semblants : l’homme s’y trouve face à lui-même, dépouillé et nu. Dans ce dépouillement et ce silence, Dieu va pouvoir se faire entendre. C’et l’appel à la vérité de notre être, quand les masques tombent. Oui, nous allons rencontrer Dieu à Noël, mais cela ne va pas se faire sans nous « préparer » à sa venue, sans nous purifier, sans travailler à nous convertir, à changer de vie. Concrètement, il s’agit de se retourner. Le mal que nous faisions, nous cessons de le faire. Le bien que nous ne faisions pas, nous nous mettons promptement et résolument à le faire.