Saint Aristide
vert/blanc
Aristide est un philosophe païen qui se convertit au Christ vers le 2e siècle. Il adressa à l’empereur Hadrien une apologie où il soulignait la nouveauté de la religion chrétienne : l’espérance et l’amour.
Antienne d’ouverture : Ps 85, 1-3
Écoute, Seigneur, réponds-moi. Sauve, ô mon Dieu, ton serviteur qui compte sur toi. Prends pitié de moi, Seigneur, toi que j’appelle tout le jour.
Prière d’ouverture
Dieu qui peux mettre au cœur de tes fidèles un unique désir, donne à ton peuple d’aimer ce que tu commandes et d’attendre ce que tu promets; Pour qu’au milieu des changements de ce monde, nos cœurs s’établissent fermement là où se trouvent les vraies joies. Par Jésus Christ.
1ère lecture : 1 Co 1, 26-31
Frères, vous qui avez été appelés par Dieu, regardez bien : parmi vous, il n’y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance. Au contraire, ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion ce qui est fort ; ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n’est pas, voilà ce que Dieu a choisi, pour réduire à rien ce qui est ; ainsi aucun être de chair ne pourra s’enorgueillir devant Dieu. C’est grâce à Dieu, en effet, que vous êtes dans le Christ Jésus, lui qui est devenu pour nous sagesse venant de Dieu, justice, sanctification, rédemption. Ainsi, comme il est écrit : Celui qui veut être fier, qu’il mette sa fierté dans le Seigneur.
Psaume : 32,12-13.18-21
R/ Heureux le peuple que le Seigneur s’est choisi pour domaine.
Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu, heureuse la nation qu’il s’est choisie pour domaine ! Du haut des cieux, le Seigneur regarde: il voit la race des hommes.
Dieu veille sur ceux qui le craignent, qui mettent leur espoir en son amour, pour les délivrer de la mort, les garder en vie aux jours de famine.
Nous attendons notre vie du Seigneur : il est pour nous un appui, un bouclier. La joie de notre cœur vient de lui, notre confiance est dans son nom très saint.
Acclamation
Alléluia. Alléluia. Je vous donne un commandement nouveau, dit le Seigneur: “Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés.” Alléluia.
Évangile : Mt 25, 14-30
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Un homme qui partait en voyage appela ses serviteurs et leur confia ses biens. À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes. Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : “Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.” Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : “Seigneur, tu m’as confié deux talents; voilà, j’en ai gagné deux autres.” Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup; entre dans la joie de ton seigneur.” Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : “Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.” Son maître lui répliqua: “Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. Car à celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !” »
Prière sur les offrandes
Par l’unique sacrifice de la Croix, tu t’es donné, Père très bon, un peuple de fils ; Accorde-nous, dans ton Église, la grâce de l’unité et de la paix. Par Jésus.
Antienne de communion : Ps 103, 13
Seigneur, tu as créé de quoi rassasier le monde entier: tu fais produire à la terre le pain, et le vin qui réjouit le cœur des hommes.
Prière après la communion
Que ta miséricorde, Seigneur, agisse en nous et nous guérisse entièrement; Transforme-nous, par ta grâce, et rends-nous si généreux que nous puissions te plaire en toute chose. Par Jésus.
Méditation
Ce que Dieu donne, c’est bien plus que des talents. Ce qu’il nous offre, c’est son amour et sa confiance. Il nous les donne dans la mesure où nous voulons et pouvons les accueillir. Il respecte notre liberté et ce que nous sommes. Son amour et sa confiance en nous sont comme des irremplaçables fondements de nos vies. Quand nous prenons conscience d’être aimables, aimés et capables d’aimer, nous sommes équipés pour vivre pleinement le bonheur. Nous possédons la grande richesse qui soit. Nous n’avons pourtant aucune envie de la cacher, de l’enterrer, de la garder pour nous. Nous souhaitons la partager puisque cette richesse a la particularité de grandir, de fructifier, en se donnant !